Souveraineté du Québec

La fibre nationaliste de François Legault est toujours présente (suite)

Raison du refus:
Nous avons fusionné les deux textes. Merci de votre compréhension.



Dans un récent article publié sur cette tribune sous le même titre, j’ai fait mention de quelques situations ayant semé des imbroglios entre François Legault et Justin Trudeau, reliés notamment à la gestion de crise du coronavirus, ces flammèches émanant de l’empiètement de Trudeau dans les compétences provinciales et de sa lenteur à mettre un stop aux voyages non-essentiels.

Imaginons maintenant un scénario où Justin Trudeau, poussé par son fanatisme viscéral [hérité de son père] envers le multiculturalisme, se net à faire des allusions sournoises sur la loi 21 sur la laïcité du Québec. Je crois que vous pouvez imaginer, tout comme moi, la colère noire de François Legault.

Mais poussons la réflexion plus à fond. Si, comme je suis porté à la croire, la fibre nationaliste de François Legault est encore bien présente dans ses tripes, ne croyez-vous pas que cette fibre se mette à vibrer avec de plus en plus d’ampleur?... Et pourquoi pas jusqu’à reprendre le collier du souverainisme en proposant une alliance entre la CAQ et le PQ, et en fondant un nouveau parti indépendantiste qui pourrait s’appeler, par exemple, la Coalition des forces souverainistes du Québec (CFSQ)?

Il m’apparaît clair que François Legault en a marre de quémander auprès d’Ottawa, Le premier ministre du Québec est un homme fier et fier de son Québec, de sa jeunesse et de son entrepreneuriat. Dans cette perspective, il me semble tout à fait pertinent de penser que François Legault revienne à ses anciennes amours et redécouvre les avantages de redonner au Québec tous les leviers économiques pour assumer pleinement son indépendance.

En terminant, je vous laisse sur cette réflexion de Pierre Bourgault qui pourrait peut-être à raison faire partie des pistes de réflexion de François Legault :

« Je n’ai jamais compris pourquoi le nationalisme "canadian" de Pierre Trudeau était plus valable ou plus défendable que mon nationalisme québécois. Je n’ai jamais compris pourquoi le Canada devait être séparé des autres pays du monde pendant que le Québec devait, d’autorité, rester attaché au Canada ».




Henri Marineau, Québec 


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Henri Marineau2093 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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