Quelques lignes. Sur OkeaNews, excellent site en français d’informations sur la Grèce (il faut une inscription gratuite pour accéder au contenu), l’interview d’un très haut fonctionnaire grec, ancien ambassadeur en Pologne ou au Canada, avant d’être responsable des affaires européennes : "Nous n’avons pas six mois. Si l’UE veut changer quelque chose, ils doivent le changer hier. Nous avons même des problèmes à enterrer les morts parce que les gens ne peuvent plus payer les frais d’obsèques. Nous nous dirigeons sur la voie de la destruction. (...) La situation en Grèce est dramatique. Si nous poursuivons la voie de l’austérité, nous finirons par un désastre. Si la Grèce d’abandonne l’euro et revient à la drachme, la situation serait difficile, mais plus facile à gérer. Si nous devions revenir à la drachme, cela se ferait progressivement avec les deux monnaies en coexistence pour une période d’un an, ce que nous avons fait lorsque nous avons adopté l’euro. Mais avec une monnaie nationale, la Grèce sera en mesure de la dévaloriser et de rendre son économie plus compétitive." Article à lire en entier pour comprendre à quel point les partisans de l’euro jusqu’au bout finiront par avoir du sang sur la conscience, à défaut d’en avoir sur les mains. Pas de rapport complètement direct, mais juste pour ceux qui ne seraient pas convaincus du lien entre les politiques eurostéritaires (j’ose le néologisme) et la régression économique de la zone euro, un graphique de Paul Krugman, dans un article récent : Plus l’austérité est forte (en abscisses), plus la régression est forte (en ordonnées), avec une corrélation de 84%. L’Europe va dans le mur, la question du moment c’est de savoir combien coutera le choc... La lettre volée
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