L'art suprême de l'auto-diffamation

La déshonorante complaisance du journal « Le Devoir »

« La Presse » of Mount Real et « Le Devoir » d'Hochelaga : du pareil au même...?

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Tribune libre

Référence de la présente : « Le courrier des idées » du Devoir (semaine du 9 mars 2019) 


Att.: Rédaction du Devoir  


En accordant une haute visibilité aux textes d’Emilie Nicolas (on notera l’absence du signe diacritique sur l’initiale) et de Marlihan Lopez (et autre Amel Zaazaa dans ses « drôleries » habituelles, et encore tout récemment, depuis la FFQ et autres Fondation Paroles de femmes : institutions, incidemment, dans lesquelles, Gabriel.le Bouchard et Dalila Awada « aidant », je ne me reconnais plus du tout à titre de Québécoise, sinon comme une ennemie à éradiquer du territoire à conquérir !), Paul Cauchon, rédacteur de cette Lettre hebdomadaire, veille au grain de la rectitude politique qui sévit obstinément au Devoir.


En clair : Nous sommes un peuple médiocre et intolérant / les membres des minorités (a fortiori si à la fois femmes et "racisées", n'est-ce pas) ont donc toutes les raisons de nous vitupérer en permanence. 


Or ces femmes, d’une arrogance et d’une suffisance rien moins qu'hallucinantes, qui n’en finissent pas de « faire la leçon » à ces blancs blancs-becs de Québécois/es que nous serions, sont reconnues toutes quatre, sinon cinq, et depuis longtemps, comme des personnalités anti-Québec et anti-français de première. Et ce, bien qu’elles se présentent toujours revêtues du manteau ostentatoire d'« anti-racistes ». Comme s’il s’agissait en l'occurrence, comble du ridicule, d’un titre académique de grande notoriété, ou d’une « vertu » tellement exceptionnelle en pays de Gilles Vigneault (« Tous les humains sont de ma race… ») qu’il s’avèrerait nécessaire de s’en affubler sur toutes les tribunes possibles. Recherchées et occupées.* 


Rectitude d'une... gaucherie étonnante qui, en effet, domine depuis quelques années Le Devoir sous le directorat de Brian Myles. Et en préside aveuglément - l'adverbe retenu ne me semble même pas excessif - les destinées. 


Coda : dans la foulée de cette propension franchement pathologique à l’auto-dénigrement par le truchement de ce type d’individus, à qui on abandonne avec complaisance les espaces d’un quotidien jadis réputé, et nonobstant, il est vrai (et je m'en désole sincèrement pour elles et eux : à quand, messieurs/dames, la saine Révolution en salle de Rédaction ???), de solides éléments toujours présents au sein de ce journal autrefois vénérable, Le Devoir a perdu toute colonne vertébrale. Et du coup, toute crédibilité intellectuelle. Ou presque. 


Et j’en suis rien moins qu’accablée.


Accablée (saisie dans les câbles ?). Compte tenu que ce média demeurait le moins faiblet ou falot — et de loin le plus honnête aussi, en comparaison à cette entreprise de propagande appelée LaPresse+ (+ de quoi ? Je me le demande toujours…) : palais somptueux du sophisme intellectuel élevé au statut de grand art — que nous ayons jamais connus en pays des René Lévesque, des Judith Jasmin et des André Laurendeau.  


* Au Québec, tous les racismes (incarnations absolues de la bêtise) sont proscrits. Pour ainsi dire naturellement. Et nous n’avons pas attendu l’adolescente Emilie Nicolas, de McGill en Toronto, et ses vierges offensées de compagnes de route ô combien Canadians d’obédience (first and foremost, eût dit Daniel Johnson fils), pour nous en convaincre. Tous les racismes. Massivement et tous azimuts. Tous ? Nenni !


Il y a un racisme acceptable, et de loin le plus lourd et le plus puissant en notre Maison nationale, et que ces dames, et pour cause, ne dénoncent jamais (bien au contraire). J’ai nommé : le racisme anti-Québécois ! So thanks a lot, messieurs Myles et Cauchon, de vous faire d'icelles, en Devoir, les séides empressés. Car si je conviens que vous n’êtes pas des imbéciles, messieurs, il faut bien admettre en revanche que vous avez le sens critique extrêmement sélectif.



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2 commentaires

  • Jean-Luc Gouin Répondre

    14 mars 2019


    Veritas Hélas


    Ce matin même, Joseph Facal, ex-ministre du gouvernement du Québec, écrivait ce qui suit en ces lieux  : 


    « Le 29 septembre [2018], deux jours avant le vote, le directeur du Devoir, Bryan Miles, fait de Lisée « l’un des principaux obstacles » à la réunification des souverainistes... après le torpillage par QS des pourparlers. 


    » Il félicite ensuite Manon Massé de parler « vrai », alors que sa formation a passé la campagne à cacher son programme délirant. 


    » [Or] M. Lisée réussit à dire tout cela sans avoir l’air trop amer.  


    » Lisez Lisée. L’homme et le livre le méritent. » 


    Sans (autres) paroles...



    Jean-Luc Gouin


    PS : Adresse utile, concitoyens : redaction@ledevoir.com  


  • Marie-Louise Morgane Répondre

    10 mars 2019

    Appoints (liens disparus entre expédition et réception de texte)


    • Référence de la présente : « Le courrier des idées » du Devoir (semaine du 9 mars 2019) = https://mailchi.mp/ledevoir/le-courrier-des-ides-week-end-du-9-mars-2019 


    • Att.: Rédaction du Devoir  = redaction@ledevoir.com 


    Désolée. 


    Merci. 


    MLM