GUERRE CULTURELLE

La « décolonisation » du Québec par l’extrême-gauche racialiste

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Chronique d'Alexandre Cormier-Denis

Quand l’extrême-gauche parle de décoloniser le Canada ou le Québec – pour elle, c’est du pareil au même – il faut bien comprendre ce qu’elle entend par là.


Le processus de décolonisation tel qu’il s’est déroulé en Afrique et en Asie a été, concrètement, l’expulsion physique et armée des Européens dont certains d’entre eux étaient là depuis plusieurs générations, comme en Algérie.


La décolonisation débute par le déboulonnage de statues mais ne s’y limite pas ; elle vise la légitimité même de la présence blanche en Amérique du Nord.


La purge mémorielle n’est que la première étape des revendications décoloniales qui impliquent des dédommagements monétaires et des expropriations de « territoires non-cédés » (sic).


La décolonisation a toujours été un processus brutal et violent mené sous la menace armée par des méthodes extra-légales.


Il n’en sera pas autrement ici.


Au lieu de soutenir ce mouvement remettant en cause notre légitimité nationale à occuper ce pays que nos ancêtres ont bâti, les nationalistes devraient se préparer à affronter les foudres de plus en plus nombreuses et hostiles qui s’abattront sur eux par ces hordes d’excités néo-marxisants.


Demain, c’est la présence même de nos enfants sur ce territoire qui sera remise en cause par ce mouvement décolonial qui nous est ontologiquement hostile.


Cette tendance vers la « décolonisation » a vocation à s’accélérer avec la marginalisation démographique des Canadiens français et l’immigration massive du tiers-monde qui ira rejoindre les cohortes de l’extrême-gauche anti-blanche.


Par ailleurs, il ne faudra pas compter sur les partis politiques pour nous défendre, la logique électorale faisant en sorte qu’ils s’adapteront toujours à leur nouvelle clientèle électorale de plus en plus hostile à notre histoire nationale.


La lucidité et le courage pourraient être les seules choses qui nous sauvent du désastre.


Il en faudra.