La Côte d’Ivoire, le syndrome d’Hérouville puis le bleu - Marine Le Pen

Tribune libre

Le résultat de la victoire d’Alassane Drahmane Ouattara annoncé unilatéralement par son propre camp, aveuglément plébiscité en cela par les instances internationales est de nature à faire réfléchir tout observateur accro à ce genre d’événement qui n’est pas sans rappeler la victoire d’un grand prédateur dénommé Marc Ravalomanana qui fut élu dans de circonstances frauduleuses analogues à la présidence de Madagascar en 2002, on en connaît aujourd’hui les moindres détails et dans quel chaos celui ci a plongé ce pays.
La HCC, Haute Cour Constitutionnelle de Côte d’Ivoire ne s’y était pas trompée et avait reconduit le président Laurent Gbagbo dans ses fonctions de Chef de l’Etat, ceci au grand dam de son challenger le “supposé“ musulman Alassane Drahmane Ouattara qui criait depuis au scandale, au motif qu’on lui aurait volé son élection à la magistrature suprême.
En l’état actuel des choses, la communauté internationale avait déjà fait son choix, et caressait depuis des lustres dans le sens du poil son poulain Ouattara et son épouse de confession juive, Sépharade, Dominique Nouvian Folleroux Ouattara qui semblaient à leurs yeux le couple idoine au regard des antécédents présumés du personnage dus à sa période passée au Fond Monétaire International, cet écran de fumée vous pose un candidat en respectabilité, et lorsque l’on connaît la réelle teneur de cet organisme , on en a froid dans le dos.
Pour comprendre les faits apocalyptiques qui se passent aujourd’hui sous nos yeux dans ce pays, il faut revenir en arrière de quelques dizaines d’années en 1960, au lendemain de l’indépendance de la Côte d’Ivoire dont le premier Président de ce pays fut M. Félix Houphouët Boigny, celui ci faisait alors déjà partie de l’élite de la sphère politique Française dont il fut député et ministre.
A cet égard, dans la genèse de ce pays, cet homme d’ouverture avait élevé la culture de la Paix en règle d’éthique de conduite nationale, et pour bien marquer son empreinte avait accueilli et promu au rang de ministres au sein de son gouvernement des personnes d’horizons divers et de plusieurs pays étrangers, sans se douter que ceci engendrerait à terme des fissures dans cet écheveau, dont son premier ministre Alassane Ouattara.
“L’Arbre à Palabre“ est un symbole fort en Afrique, dont la particularité était la patience et l’ouverture de l’Esprit Africain de trouver quoiqu’il arrive une solution dans la Paix, cette règle d’or vient d’être dévoyée par une bande de mafieux dont la “muse“ n’est autre que M. Nicolas Sarközy de Nagy Bosca, qui, intoxiqué à “l’Ancien Testament“ aurait bien été inspiré de se référer à la manière dont Saint-Louis rendait tout simplement la justice.
A cette époque, la richesse de son agriculture faisait que la Côte d’Ivoire était un Eldorado pour qui voulait trouver du travail et aller vers une vie meilleure, c’est dans ce contexte qu’une immigration toute voile dehors s’est mise en marche pour s’installer dans ce pays de cocagne, à un moment de l’histoire où l’on était moins regardant sur les mouvements des populations.
Mais cette immigration sauvage et revendicatrice fut mal vécue par les Ivoiriens de souche qui assistaient impuissants à cette invasion qui peu à peu se sédentarisera en pays conquis, au point que les natifs se retrouvèrent en position quasi minoritaire dans leur propre pays, à tel point que pour avoir laissé à disposition sa maison, l’Ivoirien généreux vient de se faire proprement jeter au dehors de chez lui par des étrangers.
En 1993, au décès du Président Félix Houphouët Boigny, les cartes furent redistribuées et Alassane Drahmane Ouattara (dit A.D.O.) qui se voyait déjà Président de la République fut éclipsé par un dauphin Konan Bédié, Alassane Ouattara digéra très mal la pilule même en ayant eu un lot de consolation avec un strapontin au FMI.
C’est donc dans cette ambiance revancharde d’élaboration de Coups d’Etat permanent dont ceux de 1999, 2002 que l’ex premier ministre A.D.O. cultivera son fiel jusqu’aux prochaines élections qui hélas pour lui débouchèrent sur la prise du pouvoir par le Général Robert Guéï qui comme par hasard peu de temps après fut assassiné dans des circonstances non encore élucidées, ce qui devait enclencher une période de guerre civile dont la tuerie de 2004, pendant laquelle ADO, l’incompris, continua de haranguer qu’il était un natif pure laine pour briguer la magistrature suprême.
Alassane Ouattara ayant été élevé au Burkina Faso, les Ivoiriens voyaient mal dans ces conditions ce candidat de “l’extérieur“ postuler pour un statut auquel il ne pouvait prétendre, va s’en suivre un mélodrame au cours duquel cet étranger sortira du « chapeau » des papiers comme on sait si bien les fabriquer à « Barbès » ou « Château Rouge », il avait enfin trouvé le sésame et par l’opération de « grigri » surnaturels tels ceux de la “Cellule Africaine de l’Elysée“ lui permettaient de se positionner pour l’élection présidentielle, en effet le personnage s’était vu retoqué dans ce « who’s who » en épousant Dominique Folleroux à Neuilly, ville des « beautifull people » dont le Maire n’était autre à l’époque qu’un certain Nicolas Sarkozy ministre de l’Intérieur en France.
Cet “ADO“ a toujours rêvé d’être Président de la Côte d’Ivoire, disons même que c’est son unique raison d’être, son passage comme premier ministre de ce pays a laissé le souvenir impérissable « dans le marigot » d’un personnage avide, fort en promesses non tenues, qui dépouilla les planteurs en vidant littéralement la Caisse de Stabilisation (la CASTAB) et d’une Abidjan livrée à la saleté et aux tripots en tout genre, ouvrant la voie royale aux libanais qui surent parfaitement gangrener ce pays, n’ayant reculé devant rien depuis son domicile de l’avenue Victor Hugo à Paris pour diviser la Côte d’Ivoire, attisant les clivages il contribuera largement à la partition de ce havre de paix en une guerre fratricide qui devait se solder par un pays occupé, aboutissant aux accords de Marcoussis sous l’égide du premier ministre français Dominique de Villepin.
On ne refera pas ici le CV de son épouse qui aujourd’hui sous des dehors de Dame patronnesse n’est pas dénué de piments, qui, pour gommer les ragots d’une époque passée « au près serré » d’Hophouët Boigny, a su mettre son entregent au service d’une officine écran consacrée aux enfants, ce « vernis » offrant un aspect édulcoré de son “ADO“ de mari en mal de reconnaissance qui n’hésita pas incestueusement à se vautrer dans le plat de celui à qui il devait tout… le père du pays... et lui ravir hypothétiquement sans scrupule ses attributs, secrets de polichinelle si bien racontés par Alpha Blondy.
Aujourd’hui, à force d’intrigues, Ouattara a réussi à faire avaler son élection auprès d’une communauté internationale servile, acquise aux ordres du Nouvel Ordre mondial ayant décrété qu’A.D.O. était le Président élu, faisant fi en cela des fraudes et du recomptage des voix qui pourtant partout ailleurs ne pose aucun problème, excepté ici au Québec où nous sommes bien placés pour en connaître le côté néfaste avec le vote de 1995, or, plutôt que d’appeler au calme, comme par le passé Ouattara a fustigé les populations, les poussant par sa diatribe à commettre des actes de nature à enclencher un processus amenant la confrontation et la riposte des armes. Son premier ministre, Guillaume Soro champion du retournement de veste a agi en copie collé sur son nouveau mentor donnant libre cours lui aussi à ses pulsions en a appelé à l’insurrection ainsi qu’à l’implication de la communauté internationale pour chasser par les armes le prétendu gêneur de tourner en rond, Laurent Gbagbo, alors qu’il eut suffi de recompter les voix.
Comme à l’accoutumé, le Président “ILLUMINATI“ Nicolas Sarkozy dont on peut raisonnablement se demander où est sa légitimité, a raté une bonne occasion de se taire en sommant le Président Laurent Gbagbo de respecter la démocratie, surtout lorsque l’on se souvient qu’en tant que président de l’Union Européenne, comment le dénommé Sarkozy fit adopter le Traité de Lisbonne sur la Constitution Européenne en violant littéralement les droits des peuples, bafouant ainsi les Droits de l’Homme aux fins de ranger tous ces pays dans le « carcan » du Nouvel Ordre Mondial.
Ce mauvais scenario prémédité de longue date par le « Parrain » Sarkozy, donne déjà l’envergure du pseudo mandat de Ouattara qui commence dans la destruction, le sang et les larmes par une purge qui n’a rien à envier aux barbaries les plus ignobles perpétrées au Libéria voisin, ceci est loin, très loin, du discours de Paix du fondateur de la Côte d’Ivoire Félix Houphouët Boigny, et aura réussi le prodige de transformer ce paradis, hier pays chrétien, dans lequel les gens ne voyaient que l’amour dans les yeux de leurs prochains, en un no man’s land dû aux invasions étrangères dans lequel la haine et les revendications religieuses de partitions sont au zénith, pour le plus grand bonheur d’un autre “parrain“ du Burkina Faso mitoyen, Blaise Compaoré, le tueur de l’ancien Président Thomas Sankara (hélas, les exemples et cas de figures sont ici légions).
« L’obédience » qui a pris le pouvoir en France en 2007 en promettant tout et faisant son contraire, vient de se faire prendre la main dans le sac en voulant nous faire avaler au forceps la légitimité de l’élection de l’étranger Alassane Ouattara et de sa gang de tueurs, personne n’est dupe, on est revenu aux méthodes chères au fondateur de la Françafrique de feu Jacques Foccard, méthodes que la Cellule Africaine de l’Elysée et ses “Stay Behind“ viennent de réactualiser aujourd’hui pour débarquer Laurent Gbagbo afin d’y placer ses pions pour l’avènement de la nouvelle « France à Fric »… on se bouche le nez.

Ce qui se passe aujourd’hui en Côte d’Ivoire est symptomatique de ce qui pourrait nous arriver ici, si nous ne prêtons pas plus attention aux flux migratoires incontrôlés qui ont si bien été expliqués avec le syndrome d’Hérouville ainsi que par divers articles sur Vigile, traitant “d’une immigration à notre insu“ sous la férule fédérale, d’autant qu’en France les succès de Marine Le Pen ne font que confirmer une prise de conscience générale d’un peuple français si mise à mal depuis le 11 Mars 1963 par une inqualifiable censure de l’attitude du milieu médiatique à l’encontre de son père, qui, pendant près de cinquante ans fut victime de tous les coups bas, diabolisations et tentatives d’assassinats structurés et traités contre lui pour le réduire définitivement au silence.
Méditez bien braves gens!!! Nicolas Sarközy de NAGI BOSCA et non Nicolas Sarkozy que ce fait constitue déjà constitutionnellement en droit français la nullité de son élection en 2007, mais ce qui est valable pour l’un, vaut tout autant pour son jumeau John James Charest et non Jean Charest voilà comment on roule dans la farine tout un peuple sur la duplicité de son identité se faisant passer pour un autochtone alors qu’ils sont tous deux le fruit extra utérin de la même mère porteuse en mal de fécondité migratoire, “l’adorable“ Paul Desmarais, et dont la résultante est, que par des choix politiques truqués, des gens sans foi ni loi dénaturent nos origines et nous mènent à la ruine. Les jours leur sont désormais comptés où il leur faudra passer de confesse à l’expiation. Quand à Ouattara son passé et son présent tâchés de sang et de prévarications parlent déjà pour son futur, le bélier de Yamoussoukro doit s’en retourner dans sa tombe.
Christian SÉBENNE


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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    11 septembre 2011

    Bravo Christian pour ton article. Nous, Ivoiriens, avons essayé en vain de trouver une écoute et compassion auprès des Québécois. Notre cause lorsque nous la portons haut et fort, les réseaux d'information du Québec semble nous ignorer. Rare voir si peu sont les Québécois qui s'y arrêtent. Pourtant le syndrome "Ivoirien" court plus vite que l'on ne peut y croire. Si la patrie n'est pas si chère pour un adoptif que vaut l'adoption? Que Dieu nous donne la sagesse!

  • Archives de Vigile Répondre

    11 mai 2011

    Bonne réflexion et merci pour ces commentaires emprunt de vérités