Le monorail MGV devrait supplanter le TGV

Le moteur-roue de Pierre Couture, passé, présent et futur

Le Monorail à Grande Vitesse, une solution écologique et financière

Tribune libre


Si certaines inventions sont synonymes de progrès, elles peuvent être victimes de leur succès pour avoir le défaut d’avoir d'être trop en avance sur leur temps, ou tout simplement de rivaliser trop clairement avec des produits en situation de monopole virtuel.
Autour des années 1965, l’ingénieur Jean Bertin voyait la concrétisation de son invention d'une machine fabuleuse : l’Aérotrain, censé révolutionner le transport interurbain de par sa grande vitesse tout en concurrençant directement le train et l’avion cela va de soi.
Qui dit innovation, dit automatiquement remise en question de la manière de penser, des concepts de marchés, et de production. Or cette invention n’était pas du tout du goût de certains industriels qui voyaient ce novice venir leur donner des leçons d’ingénierie.

À la suite de changements de gouvernement, ce projet fut mis en sommeil, et pour finir d’enterrer ce programme, les prototypes furent victimes d’incendies criminels.
Bien évidemment à son époque, ce projet bénéficiait de plusieurs motorisations adaptées aux énergies en vigueur et aux besoins de l’instant. Si ce projet n’avait pas été saboté, il est logique que la structure même de cette idée aurait naturellement trouvé les solutions les mieux adaptées à son développement.
Par ailleurs, dans la gamme de ces moyens de transport que représente le marché des monorails ayant suscité un grand intérêt, l’on peut citer le train à sustentation magnétique à grande vitesse utilisé en Chine, au Japon et en Corée du Sud, celui-ci pouvant être évoqué dans la gamme parallèle des Trains à Grande Vitesse. Le TGV français, quand à lui, dépend totalement des infrastructures lourdes du réseau électrifié suspendu par caténaire et des rails.
Plusieurs pays ont développé depuis longtemps diverses techniques pour le monorail, notamment l’Allemagne à Wuppertal avec son train suspendu : le Schwebebahn. Ce fut vraiment un précurseur, à telle enseigne qu’il évolue vers son bicentenaire et a naturellement bénéficié d’une constante remise à niveau.
Dans ce même ordre d’idées, le Japon a beaucoup développé son secteur ferroviaire, et s'intéresse énormément au créneau du monorail, perçu comme moyen d'optimiser l'utilisation de l'espace et de réduire leurs impacts environnementaux en tirant le meilleur parti des infrastructures existantes et des routes.
Dans cette course au transport de masse, le train traditionnel, quelque soit le continent est gros consommateur d’énergie en plus d'être polluant par la place qu’il occupe, nécessitant de sacrifier d’immenses surfaces agricoles rendues inexploitables, déstructurant et morcelant le patrimoine rural et le rendant difficilement gérable par la suite, défigurant à jamais des paysages, coupant des régions en deux, sans parler de l'insuffisance des indemnités d'expropriation, de la kyrielle d’accidents qui causent des retards quotidiens, et de sa vulnérabilité aux intempéries qui peuvent paralyser tout le réseau.

De plus, en Europe, le TGV a engendré une nouvelle forme de criminalité avec ses quantités gigantesques de matériaux que nécessitent toutes ces infrastructures. Les nouvelles mafias, issues de l’immigration venue des pays de l’Est ne s’y sont pas trompées et se sont fait une spécialité de dépouiller tout ce que le rail utilisait comme cuivre. Là aussi, suite à ces vols, on ne compte plus les retards d’un mode de transport qui se voulait être à la pointe du progrès et d’une ponctualité à toute épreuve…
Autour de cette compétition effrénée aux énormes besoins de transports en commun en Europe, rien n’empêche d’évoquer la place prise par le Tramway. Si le bon vieux Tram répondait bien aux besoins d'une époque, il est aujourd’hui, dans sa forme actuelle, notamment en France, une hérésie et un problème à lui seul.
Même, s’il s’est mis au goût du jour devenant lui aussi monorail ‘’par endroits’’, que d'espace perdu, empiétant plus que largement sur les chaussées aux dimensions déjà restreintes et fortement encombrées. En concurrence sur les avenues imparties au trafic automobile, là où il était censé être le remède écologique, il est la cause d’embouteillages et de bouchons monstres, sans compter avec les accidents dans lesquels il est impliqué.
Une solution intermédiaire innovante et très économique refait surface, le moteur-roue du physiscien Pierre Couture. En 1994, cette invention révolutionnaire n’était vraisemblablement pas du goût du lobby de l’automobile car cette technologie fut mise sur voie de garage jusqu’à aujourd'hui où les coûts de l’énergie et les préoccupations environnementales redéfinissent la donne.
Or, cette réponse que définit parfaitement la stratégie de TrensQuébec est un véritable projet de société et un choix pour l’avenir. En effet, le MGV (Monorail à Grande Vitesse) monorail suspendu constitue une révolution des transports au pays où l’automobile et l’avion détiennent la part du lion. Pourquoi tant de délais pour ce projet phare? Le Québec a tout le potentiel pour le développer, les hommes, la compétence, le fer, l’électricité en abondance.
Le moteur roue polyvalent de Pierre Couture sera t-il victime une nouvelle fois de l’indécision gouvernementale, comme le fut sa mise en veilleuse par Hydro Québec en 1994, alors que ce dernier répond trait pour trait à un cahier de charge écologique et financier parfait?
Ce superbe défi technologique subira t-il le sort du moteur à air comprimé de l’ingénieur Guy Nègre qui, face à l'obstruction systématique du lobby de l’automobile trouva en Algérie au Mexique et en Inde un potentiel de débouchés remarquable pour développer son invention.
Le bon sens devrait l’emporter. Avec tous ces atouts, le Monorail MGV de Pierre Couture devrait voir le jour et pourrait même en venir à supplanter le TGV sur bien des marchés.
Aujourd’hui, il faut une décision forte pour la mise en œuvre de ce chantier, dont le coût des essais représentent une goutte d’eau dans l’océan des sommes dilapidées pour les réalisations mafieuses de ponts autoroutiers censés être des œuvres d’art qui… s’effeuillent puis tombent comme des mouches au premier coup de gel.
Christian Sébenne


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20 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    14 juillet 2014

    Je suis de retour du Grand Lac Jacques-Cartier, j'ai ajouté 2 photos avec des commentaires sur la page correspondante de mon blog(message du 14 juillet 2014), dont l'adresse est;
    http://gnralsujet12.blogspot.com
    Ce projet de moteur roue de Pierre Couture est vraiment polyvalent, si celui-ci n'est pas accepté dans un domaine dans plusieurs pays, il reste bien d'autre pays et d'applications a essayé, tout comme cette exemple.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 juillet 2014

    Je viens de prendre connaissance de votre article, ma batterie est faible et je suis près du Grand Lac Jacques-Cartier, je serai de retour vers le 14 juil. 2014, j'ai essayé une turbine à main nu sur mon bateau improvisé, sur le lien que je donne, j'ai changé les pales demi sphérique par des bout de rames et sa fonctionne très bien, le moteur roue de Pierre Coutiré devrait faire je l'espère, voici le lien;
    http://gnralsujet12.blogspot.com

  • Christian Sébenne Répondre

    29 juin 2013

    Monsieur Maronani
    Loin de moi l’idée de tomber dans le panneau des invectives, or je suppose qu’entre gens civilisés il est encore possible d’argumenter, chacun pouvant largement faire valoir son point de vue, et ceci est louable.
    Voyez vous c’est justement parce qu’une invention n’a jamais été éprouvée que tout reste à prouver en l’essayant, j’avais un père qui de son vivant fut pilote d’essais et qui risqua combien de fois sa vie pour confirmer le bien fondé de tel ou tel prototype voir même du siège éjectable.
    Vous parler d’isoler totalement le Québec du continent Nord Américain, il ne faut quand même pas pousser le bouchon si loin, le Québec a tellement progressé depuis René Lévesque que nos amis fédéralistes se sont crus dans l’obligation de vouloir assassiner Mme Pauline Marois pour mettre un terme à cet élan de la connaissance des québécois et de leur volonté d’indépendance, tabarnouche…
    Le Québec est suffisamment à la pointe du respect de l’environnement que je ne vois en aucun cas les hommes de TrensQuébec se transformer en suppôts du Groupe Carlyle ou du conglomérat Haliburton pour défigurer La Belle Province.

    Non reprenons nos esprits, il est question encore une fois avec les méthodes et les moyens de Pierre Couture et de TrensQuébec dans un environnement déterminé ( on vous a spécifié les bandes d’autoroutes non utilisées, les ponts existants etc…) de faire des essais ; qu’est ce qu’un essai monsieur Maronani, un essai même en situation de grandeur nature reste un essai.
    http://www.youtube.com/watch?v=rhqs91DIp1A
    Il m’a été donné de connaître l’inventeur du missile EXOCET qui normalement aurait dû couler à 100% la flotte de sa très ‘’très’’ Gracieuse Majesté dans les îles Malouines, et bien pour sauver la face de la folie et l’inconscience de madame Margaret Thatcher in extremis les codes de contre mesures furent fournis aux Services de sa Royale Majesté… en attendant, pour reprendre votre expression, que de fois sa Gracieuse Majesté due prendre du valium ???
    Or, l’inventeur de l’EXOCET fit combien d’essais pour arriver à une telle perfection, il en va de même pour tous ceux qui élaborent un projet à tort ou à raison, je pense notamment à l’avion de combat canadien l’AVRO Arrow CF 105 qui, à l’époque aurait du remporter « la Palme » en matière de technicité et de compétitivité dans le secteur de l'armement s’il n’avait été victime de sabotages, en l’occurrence on a la nette impression de déjà vu et que l’invention de Pierre Couture dérange le ‘’milieu’’, pourtant celle-ci est loin d’être de la « chnoutte ».
    Christian Sébenne

  • Alain Maronani Répondre

    28 juin 2013

    @Ivan Parent,
    Je ne fais que résumer la situation actuelle du réseau ferré au Québec et l'intéret financier et technologique a l'utiliser en lieu et place de solutions qui n'ont jamais été expérimentées en taille réelle et qui nous isolerais totalement du continent nord-américain...sans parler de la dégradation des paysages, un pylone de soutien en béton tous les 50 mètres...
    Pour votre paranoia habituelle, je suis efectivement un agent du PLQ et de la GRC...prenez un valium conspirationiste.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 juin 2013

    M. Sébenne,
    Ne perdez pas votre "salive" à tenter de convaincre ou d'expliquer quelque innovation que ce soit à M. Maronani, c'est notre père fouettard sur Vigile, il est contre tout. Grâce à des personnes de cet acabit, le Québec fait du sur place et n'avance pas. M. Sébenne, vous savez sans doute que les fédés ont mis des taupes chez les indépendantistes pour justement leur ronger le moral. Il ne faut pas vraiment s'en occuper mais les identifier.

    Depuis quelques années il y en a eu quelques uns comme ça qui sont là pour tout saper.
    Ivan Parent

  • Christian Sébenne Répondre

    27 juin 2013

    Monsieur Maronani
    L’intégralité des liens que j’avais mis dans mon texte ayant été effacée, je me permets à tout hasard de vous redonner celui de la fausse crise de 1929 :
    http://www.dailymotion.com/video/k6rIfonZSPQ4LcvoNQ#.Ucym1xxiC2k
    "Victoria Grant, canadienne de 12 ans, nous explique avec brio l’escroquerie bancaire de l’argent-dette" :
    http://www.youtube.com/watch?v=jsLxil5VwU8
    Espérant que ceci vous aidera à mieux cerner les mafias qui font feu de tout pour démolir l’idée même de progrès.
    Christian Sébenne

  • Christian Sébenne Répondre

    27 juin 2013

    Monsieur Fortin
    Votre intervention laisse augurer du meilleur, que bien des gens se sentent concernés et ne sont pas dupes des faux nez qui ici ou là essaient par tous les moyens de torpiller un projet dès lors qu’il vient contrarier les lobbies du pétrole.
    Les cataclysmes et dérèglements climatiques, la pollution la recrudescence de maladies multiformes doivent interpeller chacun de nous, et comme vous le soulignez ; l’information et la solidarité sont les véritables piliers des changements de comportement pour un monde meilleur et propre étant affaires de tous.
    Les projets et leur rentabilité de Pierre Couture et de TrensQuébec s’inscrivent donc bien dans cette partition.

    Christian Sébenne

  • Archives de Vigile Répondre

    27 juin 2013

    L'innovation comporte de nos jours peut-être plus d'obstacles à sa mise en oeuvre que jadis. Les défis techniques sont bien réels, mais on pourrait s'y attaquer et mettre au point de nouvelles solutions de transport plus en phase avec l'économie des ressources, l'environnement et la démographie mondiale.
    Mais, les obstacles à l'innovation consistent aussi à vaincre l'énorme paresse institutionnelle programmée par la force des lobbies de l'automobile, du pétrole et de l'asphalte, pour s'en tenir au seul cas des transports. Nous nous déplaçons à grands frais, une part du PIB trop importance est engloutie dans les transports avec une perte de productivité qui s'ensuit, alors que nous pourrions nous enrichir comme société et le faire durablement en travaillant à des solutions de remplacement. Le problème comporte un aspect politique incontournable. Si je ne me trompe pas d'ailleurs, les projets de développement du moteur roue ont été interrompus pour des raisons qui ne sont pas étrangères à un parti pris en faveur de la routine.
    Gilles Verrier

  • Christian Sébenne Répondre

    26 juin 2013

    Monsieur Maronani
    Il est bien évident que les changements si changement il y aura, ne se feront pas en une journée et ne sont pas de mon ressort, mais permettez moi quand même de revenir sur le fait suivant ; avant vous et moi heureusement que certaines fées, en se penchant sur nos berceaux, celles-ci nous ont fourni les outils qui nous permettent de travailler aujourd’hui et d’anticiper sur ce que pourrait être demain et après demain.
    Je ne suis pas de ceux qui font passer la charrue avant les bœufs, je parle d’essais, ceux-ci permettent d’établir la faisabilité du ou d’un projet et que je sache il vaut mieux donner un minimum à des essais que de se planter, et autant que faire se peut le coût d’essais même s’il représente un montant à définir sera toujours moindre qu’une « fausse route ». Vous faites état non sans humour du fait que « nous sommes très riches », voilà pourquoi afin d’éviter des dépenses inutiles il serait loisible de tester ce programme, d’autant qu’aujourd’hui avec la technologie et des programmations par ordinateurs il est possible de réaliser une vaste gamme d’essais dans une première phase et voir plus loin si affinité.

    Le coût du carburant grimpant inlassablement vers des sommets, il est logique que l’on réfléchisse sur quoi demain sera fait, et de qu’elle sera ou ne sera pas le meilleur transport en commun pour véhiculer à moindre coût des passagers qui seront dans l’obligation de remiser leur voiture, et ce, dans une idée d'indépendance énergétique du Québec.
    En ce qui a trait aux déficits, déjà pour rétablir un paramètre tout commence avec la fausse crise de 1929, mais posez vous plutôt la question ; à qui profite le crime, une jeune pousse Canadienne en a eu la capacité, en la personne de Victoria Grant.
    Pour vous rassurer en tant qu’ancien pilote canadien je reviens sur terre, et il m’arrive de prêcher aussi contre ma chapelle, mais voyez vous, même ce secteur a lui aussi subi et subira de même d’autres remises en question. Enfin le débat n’a vraisemblablement pas fini de faire jaser. N’est il pas vrai que de la confrontation d’idées jaillie la lumière.
    Christian Sébenne

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juin 2013

    Monsieur Maronani, je suis pantois devant votre affirmation à savoir que « Les expériences menés par GM n’ont pa été concluantes ». En effet, venant de GM, le contraire m’aurait vraiment surpris…
    Pour les gens qui n’ont pas vu le documentaire «Qui a tué la voiture électrique? », voici le lien:
    http://www.econologie.com/qui-a-tue-la-voiture-electrique-en-francais-telechargement-4338.html
    Vous pourrez y constater un bel exemple illustrant que les défis pour implanter des solutions, économiques, novatrices et écologiques ne sont pas toujours des difficultés technologiques, mais trop souvent le manque d’appui populaire car sans lui les lobbies ont les mains libres pour imposer leurs volontés au détriment du bien-être collectif.
    L’information et la solidarité sont les deux piliers des véritables changements, alors il importe de faire connaître et de supporter les démarches visant à mettre de l’avant des technologies qui répondent aux nombreux problèmes environnementaux auxquels nous faisons face.
    Je vous encourage à consulter certaines technologies et approches alternatives fort prometteuses à partir des liens suivants:
    http://www.geniesdunouveaumonde.net/gdnm/fr-fr/nouveaut%C3%A9s/nosderni%C3%A8restrouvailles.aspx
    https://www.facebook.com/GeniesDuNouveauMonde
    Luc Fortin

  • Alain Maronani Répondre

    26 juin 2013

    "Les autres s’adapteront !!! C’est ainsi que nos ingénieux entrepreneurs québécois devraient vous répondre...."
    Ben voyons...
    Tout le réseau ferroviaire nord-américain, largeur de voie, alimentation, mis en place dès le milieu du 19 ième siècle ne vas plus etre utilisé...pour laisser sa place au monorail...
    Les discussions sur un TGV entre Boston, NY et Washington, utilisant en partie les réseaux ferroviaires actuels durent depuis une vingtaine d'années...imaginez la possibilité d'un système totalement incompatible avec les infras actuelles de s'imposer....zéro.
    En passant meme le réseau de train anglais, conpromis par Maggie et les autres est cent kilomètres au-dessus de ce qui existe ici...
    Ou sont les clients ?
    Il y a par contre un très grand potentiel pour remplacer le traffic actuel, camions, par du transport nodal ferroviaire, mettre en place un transport voyageur efficace, etc, bien plus réaliste que des projets technologiques ruineux.
    Tout ca nous savons le faire, ca fonctionne et nous avons l'infrastructure industrielle ( Bombardier entre autres...).
    Ce potentiel ferroviaire peut créer des milliers d'emplois et réduire de facon significative la facture énergétique, etre alimenté a l'électricité, etc...
    Bien sur nous sommes tres riches et nous pouvons penser a un monorail gaulois entre Montreal et Quebec...ca va ameliorer notre deficit, nous allons l'exporter partout dans le monde, etc...
    Revenez sur terre.

  • Christian Sébenne Répondre

    25 juin 2013

    Monsieur Maronani
    Je comprends votre réticence, mais vos affirmations peuvent être sujettes à cautions, ce n’est pas parce que vous avez voyagé en Europe que le vieux continent serait détenteur du savoir et de la technologie, que dire des trains de sa très Gracieuse Majesté en Angleterre… cela relève du miracle quotidien.
    Il va de soi que si personne n’a essayé un système et laisser penser qu’il ne marchera jamais, laissant forcément entendre qu’il serait mauvais et relèverait du péché originel semble un raccourci quelque peu léger, au contraire tout reste à prouver et lui laisser le bénéfice du doute relève de la sagesse.
    Des milliards sont dépensés annuellement en pure perte par nos politiques voir détournés (tout dépend du système d’aiguillage), si l’on suit votre théorie bien des progrès n’auraient jamais vu le jour. Il existe aujourd’hui quantité d’énergies qui sont sous exploitées car l’Etat n’y retrouve pas son intérêt ; le réacteur Pantone, le moteur HHO, le moteur magnétique, la MHD (la Magnéto Hydro Dynamique des fluides) qui demain seront le quotidien de vos enfants, que dire des usines de dessalage d’eau de mer et de l’électricité fournie par l’énergie marémotrice et par le vent etc…
    Tout a une vitesse, et que je sache de faire des essais ne sont pas nuisibles ni ruineux à notre société, de plus ces projets sont créateurs d’emplois, or en la période que traverse notre pays il en a le plus besoin. Contrairement à ce que vous pensez les connexions seraient possibles entre les services ferroviaires et le Monorail MGV, point n’est besoin de créer des infrastructures grandiloquentes, il y a un théorème qui veut qu’avec le potentiel existant l’on puisse toujours adapter les futurs instruments aux nouvelles donnes.
    Christian Sébenne

  • Archives de Vigile Répondre

    25 juin 2013

    «Un système TOTALEMENT incompatible avec TOUS les autres sytèmes de rail en Amérique du Nord ou du Sud...nous ne sommes pas seul !!!
    C’est la première raison pour laquelle ceci ne fonctionnera jamais...»
    _____
    Les autres s'adapteront !!! C'est ainsi que nos ingénieux entrepreneurs québécois devraient vous répondre.
    Le principal, c'est la volonté de réussir et d'innover. Le problème du Québec c'est de ne pas suffisamment oser, de ne pas suffisamment mettre en mouvement ses talents et ses ressources !!!
    Gilles Verrier

  • Alain Maronani Répondre

    25 juin 2013

    Christian Sebenne
    Un système TOTALEMENT incompatible avec TOUS les autres sytèmes de rail en Amérique du Nord ou du Sud...nous ne sommes pas seul !!!
    C'est la première raison pour laquelle ceci ne fonctionnera jamais...
    Voyageant souvent en train en Europe (Suisse, France, Italie) je vois la différence avec les systèmes antiques des USA et du Canada.
    Nous n'avons pas besoin de prototypes, qui n'ont été prouvés en utilisation commerciale par personne, mais de trains modernes, qui partent à l'heure....avec de nombreuses déssertes, des sytèmes de réservations modernes, la priorité aux trains de voyageurs...et surtout qui
    UTILISENT LES INFRASTRUCTURES EN PLACE...
    Ce serait déjà un très beau projet industriel, pas une aventure techno ruineuse.

  • Christian Sébenne Répondre

    25 juin 2013

    Pour rebondir sur votre raisonnement, je dirais que tout chercheur lance des impulsions dans différents secteurs pour trouver la solution, si solution il y a à sa recherche, et combien d’échecs il lui aura fallu surmonter pour enfin déboucher sur le sésame, Nikola Tesla l’homme aux 1200 brevets en est l’image incarnée et Pierre Couture ne déroge pas à la règle.
    Comment peut-on affirmer son contraire si l’on n’a pas essayé le projet en grandeur nature pour étudier tous les paramètres de facteurs de charges, fatigues, usures, neige, gel, tempête et de quantifier les coûts et rentabilités, dans un domaine où la chance n’a pas sa place, on parle d’économie et de transports de masses.
    Vous citez le cas du VAL de la société Matra (Orly-Val) qui dessert l’aéroport d’Orly, ce système n’est pas comparable, c’est un métro classique et n’est en aucun cas un Monorail suspendu.
    La société Matra que vous citez a réalisé combien d’essais infructueux pour arriver à créer un produit de qualité que se soit le ORLY-VAL, les engins missiles ou autres, il en va de paire pour toute exploitation de système et celui élaboré par Pierre Couture mérite que l’on considère celui-ci avec la plus grande attention ; et surtout la particularité de l’ingéniosité de ses moteurs électriques à fortiori au regard de la double crise que nous traversons, énergie et écologique.
    Vous émettez des observations sur la gestion électronique des moteurs et de leur synchronisation, de l’anti-patinage et des correction de trajectoires.... comme vous dites que du bonheur et du boulot pour les mécaniciens qui auront à essayer ces systèmes très complexes et jamais utilisés, mais les essais sont faits pour justement relever les défis techniques et commerciaux pour des utilisations de grande ampleur.
    Lorsque la société Bombardier a lancé son Ski-Doo, jamais on aurait imaginé que celui-ci aurait déjà un tel succès et que d’autre part que Bombardier fabriquerait des avions et des meilleurs. Dans ce challenge tout est une question de volonté, d’hommes, de moyens… et le Québec a tout cela. Que je sache, il n’y a pas de problème sans solution.
    Christian Sébenne

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juin 2013

    Moteur-roue ? Voir Ferdinand Porsche :
    http://marmitevingtieme.canalblog.com/archives/2013/05/17/27181296.html

  • Alain Maronani Répondre

    24 juin 2013

    Le moteur roue et le monorail....
    Energivore, roues qui s'usent très rapidement a cause des masses suspendues, en acier pour le monorail, fatigue très rapide des sytèmes d'amortissement, etc...mais surtout...
    Un système TOTALEMENT incompatible avec TOUS les autres sytèmes de rail en Amérique du Nord ou du Sud...nous ne sommes pas seul !!!
    Une idiotie économique et technologique.
    Un moteur électrique par roue, plus de transmissions, mais des problèmes de masses non suspendues difficiles à résoudre pour une tenue de route peu acceptable, pas adapté au transport de marchandises.
    La gestion électronique de chaque moteur permet la synchronisation des moteurs, en ligne droite, en virages, en anti-patinage et correction de trajectoires.... que du bonheur et du boulot pour les mécaniciens qui ne sauront se démerder avec ces systèmes...très complexes...et jamais utilisés commercialement pour des systèmes de grande ampleur
    Les expériences menés par GM n'ont pa été concluantes.
    La seule application commerciale est le métro automatique VAL de Matra (faible puissance, courts trajets).
    Ce n'est pas une idée nouvelle le premier brevet date de 1884, déposé par W. Adams (300.827)

  • Christian Sébenne Répondre

    24 juin 2013

    Merci d'avoir préciser le lien avec le moteur-roue de Pierre Couture, l'article comportait tous les liens afférent à cette technologie, mais suite à une fausse manoeuvre ceux-ci sont momentanément inopérants et seront remis en ligne dès que possible.
    Christian Sébenne

  • Jean Lespérance Répondre

    24 juin 2013

    Parfois le bon sens ne l'emporte pas. Je vais vous conter une anecdote. En 1961, je m'étais inscrit au 1er cours d'électronique donné par une école publique, l'Institut de technologie de Montréal. Or le professeur d'électronique nous annonce qu'on fabriquera bientôt, d'ici 2 ans une cuisinière à induction. Il nous en vantait les mérites, son coût très bas, sa durée presque indéterminée et sa sécurité. Il nous expliquait son fonctionnement avec un plan bien détaillé.
    Après ses explications, je lui demande si je peux avoir une copîe du plan ou copier le sien? Il me répond: c'est inutile, dans 2 ans, il va s'en vendre partout.
    Avant que je puisse voir cette fameuse cuisinière à induction, une plaque, il a fallu 50 ans. J'ai acheté une plaque double au cas où elle disparaîtrait pour un autre 50 ans. J'ai compris ce qui arrivait à cette fameuse cuisinière à induction quand la compagnie qui fabriquait les réfrigérateurs Roy fut achetée par Gibson et fut démantelée pour la simple et bonne raison que les réfrigérateurs Roy étaient pratiquement indestructibles.
    La preuve: mon frère en utilise un qui fonctionne très bien. Un Roy Supérieur d'au moins 50 ans qui n'a jamais eu besoin de réparation.
    On peut réussir à mettre sur le marché le moteur-roue de Pierre Couture, mais va-t-il y rester? S'il est peu coûteux et très performant, on peut tout simplement acheter les plans, les brevets et tout faire disparaître.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juin 2013

    Émission Découverte du 07-04-2013
    Le moteur-roue de Pierre Couture refait surface.
    http://www.youtube.com/watch?v=rhqs91DIp1A