Propagande fédérale Internet

La « confédération » pour les enfants

Tribune libre

Merci Grand-papa pour m'avoir signalé cet intéressant site des Agences du Canada, destiné aux jeunes Canadiens de 9 à 13 ans.
« Confédération pour enfants» Bibliothèque et Archives Canada
http://www.collectionscanada.gc.ca/confederation/jeunesse/index-f.html
On y souligne plusieurs choses mais j’ai retenu 2 paragraphes qui soulignent le danger du manque de fidélité au gouvernement du pays et le bienfait d’être plus forts ensemble que séparés :
Trahison :
Crime qu'une personne commet quand elle manque de fidélité envers le gouvernement d'un pays. Les citoyens d'un pays qui essaient de créer leur propre gouvernement et de se débarrasser du gouvernement en place sont souvent accusés de trahison.
Union :
Association de gens ou de gouvernements pour une raison ou dans un but communs. La Confédération a été une union des colonies britanniques qui croyaient qu'elles seraient plus fortes ensemble que séparées.
Le site ne mentionne pas que le Canada a pendu M. Riel mais il le reconnaît comme personnalité canadienne.
Il est à noter qu’il y est écrit dans cette propagande canadienne pour nos jeunes : dans un but communs. Probablement une erreur de traduction de l’anglais.
Ce site fait encore l'erreur, après 143 ans, de nommer notre fédération : confédération. Faudrait jeter nos dictionnaires ou les réécrire au mot CONFÉDÉRATION.


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8 commentaires

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    13 février 2010

    @ Gilles Bousquet:
    Il faut toujours se demander, monsieur Bousquet, si les gens du Rest of Canada seraient intéressés à négocier pour déchirer la constitution de Trudeau, et créer une toute structure pour ce pays qu'ils aiment (tant!) comme il l'est.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 février 2010

    À Grand-papa, je ne vois pas où est la bêtise de Radio-Canada et ce que veut dire MON Canada puisque je souhaite que la fédération actuelle disparaisse et que le Québec devienne un pays qui pourrait être membre d'une structure confédérale si ça pouvait aider le OUI à gagner.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 février 2010

    Toujours concernant la propagande
    Je viens d'écouter et de voir à la télévision radio-cadnadienne Canéda,
    un reportage concernant le décès de Pierre Vadeboncoeur.
    Au départ le présentateur qualifie Vadebonceur de " séparatiste ". Objectivité cadnadienne oblige, on cite René Lévesque déclarant qu'il était un grand homme mais ... termine son exposé en disant qu'il avait mis de côté , pour se consacrer à son oeuvre, " la cause de l'indépendance du Québec ". Wow, quel beau bêtisier pour adultes et jeunes québécois non avertis !
    Votre beau Canéda d'Ottawa n'en manque pas une.

  • Isabelle Poulin Répondre

    10 février 2010

    Toujours au sujet de la propagance. Disons que ça ne date pas d'hier. Voyez ceci, une lecture très intéressante sur l'histoire de l'infiltration du FLQ au Québec :
    La CIA
    au Québec
    --------------------------------------------------------------------------------
    La CIA (Central Intelligence Agency) est une agence secrète américaine qui a été mêlée à plusieurs opérations clandestines et illégales à travers le monde. Avec les années, on a pu prouver qu'elle est responsable de plusieurs meurtres, coups d'état et assassinats politiques sur la scène internationale. Par exemple, on sait avec certitude que ce sont eux qui entraînèrent et équipèrent les troupes anticastristes qui devaient participer au débarquement de la baie des Cochons à Cuba. C'est également la CIA qui équipa et finança les révolutionnaires Contras au Nicaragua.
    Les activités de la CIA changèrent le cours de l'histoire dans plusieurs pays. On est alors en droit de se demander si l'Agency a également été active au Québec. Plusieurs témoignages et preuves troublantes semblent prouver que ce fut effectivement le cas.
    Jules "Ricco" Kimble
    C'est en 1991, lors d'une entrevue pour un documentaire sur l'assassinat du pasteur américain Martin Luther King, que ce contractuel de la CIA passa aux aveux. De sa prison de l'Oklahoma, Kimble déclara avoir accompagné Clay Shaw à Montréal. Il affirma également avoir aidé l'assassin présumé de King, James Earl Ray, à quitter le continent via Montréal, en 1967.
    Ce qui surprit le plus dans sa déclaration c'est que Kimble affirma avoir été un membre du Front de Libération du Québec. Il expliqua que la CIA était très active au Québec dans les années 1960. Selon son témoignage, il aurait infiltré le FLQ pour le compte de la CIA. Il affirma également qu'il avait commis deux meurtres "pour contrer la montée du nationalisme au Québec". Kimble expliqua que ces meurtres avaient été commis par une organisation qui servait de paravent à la CIA. Il ajouta même que la CIA avait des bureaux sur la rue Mont-Royal, à Montréal.
    Devenu juge de la Cour d'appel à la Nouvelle-Orléans, l'ex-procureur Jim Garrison affirma qu'il fallait croire ces déclarations. "Chaque déclaration de Kimble est vraie, dit-il. Kimble ne ment pas. C'est un maillon d'une chaîne, mais un maillon précieux."
    Également en 1991, un ancien ministre québécois qui désirait garder le couvert de l'anonymat corrobora la déclaration de Kimble en déclarant à des journalistes: "On m'a parlé de cette adresse sur Mont-Royal et du travail de la CIA."
    La CIA à Montréal
    Aujourd'hui, la plupart des observateurs de la scène politique québécoise s'accordent pour dire que la CIA et la GRC (Gendarmerie Royale du Canada) furent impliquées dans les activités des groupes séparatistes au Québec dans les années 1960. Le journaliste François Lisée écrit: "sur le terrain, au Québec, on est quasi unanimes. Felquistes, péquistes, policiers québécois et canadiens tiennent pour acquis qu'un ou plusieurs réseaux de la CIA oeuvrent dans l'ombre".
    En septembre 1973, le directeur des activités de contre-espionnage de la GRC, Leslie J. Bennett, déclara que Montréal était infiltré par un grand nombre d'agents de la CIA et que, lors de la Crise d'octobre, ceux-ci envahirent le terrain et travaillèrent dans l'intérêt de Washington. Peu après cette déclaration, Bennett dû s'exiler en Australie après qu'on l'eut accusé d'être un espion à la solde du KGB. Le gouvernement canadien reconnut finalement en 1993 que Bennett n'était pas un agent double.
    Le mémo top secret
    Le 24 septembre 1971, le journal Montreal Star publia un mémo top secret de la CIA daté du 16 octobre 1970 sur lequel ou pouvait lire: "Des sources recommandent qu'on prenne de toute urgence des mesures pour cesser temporairement les contacts avec les militants du FLQ parce que les mesures du gouvernement canadien pourraient avoir des conséquences indésirables." Il est évidemment question ici de la Loi des mesures de guerre de Trudeau. Il paraît également évident que ce mémo ne s'adresse pas aux agents ayant des contacts extérieurs avec le FLQ, mais plutôt à ceux qui l'avaient infiltré.
    Ce mémo ultrasecret qui ne semble pas être contrefait d'aucune manière fut dénoncé avec véhémence par le gouvernement américain et par Pierre Trudeau. Le premier ministre canadien déclara qu'il n'y avait pas d'agents de la CIA au Canada sans que le gouvernement canadien n'en soit informé. Cette déclaration, contredite à plusieurs reprises par des sources américaines et canadiennes, nous pousse à nous demander ce que Trudeau avait donc à cacher? Le Département d'État américain affirma pour sa part que l'adresse de la CIA figurant sur l'en-tête du mémo n'était qu'un hôpital naval. Cette affirmation s'avéra également fausse.
    L'alliance GRC / CIA
    Un événement survenu à Montréal en 1972 démontre que la GRC collaborait étroitement avec la CIA dans sa guerre secrète contre Cuba. Le 4 avril de cette année-là, une bombe explosa au consulat de Cuba à Montréal. L'explosion mis en branle une opération bien orchestrée. Dès leur arrivée au consulat, qui bénéficiait pourtant de la protection diplomatique, les policiers arrêtèrent les membres du personnel (qui étaient pourtant les victimes de cet attentat) et les séquestrèrent dans un poste de police. En l'absence des Cubains, ils fouillèrent les lieux. Le 6 octobre 1975, Donald Dellums, un membre de la commission de la Chambre des représentants qui enquêtait sur les activités de la CIA, révéla que l'attentat du consulat de Montréal était le fruit d'une opération GRC / CIA qui avait pour but d'obtenir des renseignements secrets des Cubains.
    Vols d'armes attribués au FLQ
    Le 30 janvier 1964, un commando de l'Armée de libération du Québec (l'ancêtre du FLQ) réussit en plein jour et en plein centre-ville de Montréal un vol majeur au manège des Fusiliers Mont-Royal. Les prétendus terroristes mirent la main sur une grande quantité de fusils-mitrailleurs de toutes sortes, de mortiers, de grenades, de munitions et même de lance-roquettes antichars. Le 20 février 1964, en plein jour et pendant trois heures et demie, un commando de l'ALQ occupa le bâtiment militaire de Trois-Rivières. Une fois de plus, ils mettent la main sur une impressionnante collection d'armes et de munitions. La même année, on attribua aux révolutionnaires québécois les vols de milliers de caisses de dynamite sur les chantiers de construction de l'Expo et dans des camions d'Hydro-Québec.
    Or, comme on le sait aujourd'hui, les felquistes n'étaient pas du tout l'organisation paramilitaire qu'on croyait à l'époque. Il s'agissait en fait d'un petit groupuscule d'individus assez mal organisé et très mal équipé qui posa tout au plus une dizaine de bombes et qui perpétra deux enlèvements politiques. Lors de leur démantèlement par la police dans les années 1970, les saisies d'armes furent minimes. Où étaient donc passées toutes les armes qui avaient été volées en 1964 et qui auraient suffi à équiper une petite armée?
    Plusieurs témoignages portent à croire que ces vols ne furent pas l'œuvre du FLQ mais plutôt celle des agents de la CIA qui collaboraient avec la GRC et l'armée canadienne. Les armes passèrent probablement la frontière et servirent à la CIA et aux anticastristes dans leur guerre secrète contre Cuba. Le blâme fut attribué au FLQ et le gouvernement de Trudeau se servit également de ces vols pour faire basculer l'opinion publique québécoise en sa faveur et contre les activités du FLQ.
    Qu'est-ce que l'Histoire retiendra?
    Il semble aujourd'hui évident que cet épisode si notoire de l'histoire du Québec, la Crise d'octobre, ne fut pas du tout ce que les médias en firent à l'époque. Sous le couvert d'une légende (un FLQ paramilitaire révolutionnaire équipé et organisé qui n'a jamais existé), opéraient en réalité des agents fédéraux et américains qui se servirent de cette façade pour s'approprier quantité d'armes pour leurs opérations clandestines.
    Le gouvernement canadien, en plus de se rendre complice cette guerre secrète, avait tout avantage à autoriser ces opérations au Québec. La croisade de Trudeau contre le nationalisme québécois est bien connue et n'a de secrets pour personne. Ces opérations permirent de manipuler l'opinion publique à la faveur du gouvernement en faisant craindre ces "dangereux felquistes" qui amenaient le pays au bord de l'insurrection armée, tout en combattant la montée du nationalisme québécois.
    Si on croit à toutes ces allégations, on est en droit de se demander qui furent donc les véritables terroristes dans cette histoire?
    Cliquez ici pour en savoir plus sur les activités de la CIA au Québec, incluant des expérimentations illicites sur des cobayes humains.
    --------------------------------------------------------------------------------
    Sources spécifiques:
    LISÉE, Jean-François, DANS L'ŒIL DE L'AIGLE - WASHINGTON FACE AU QUÉBEC, Boréal, Montréal, 1990.
    PHILIPPS, Maurice, DE DALLAS À MONTRÉAL - LA FILIÈRE MONTRÉALAISE DANS L'ASSASSINAT DE JFK, Éditions de L'Homme, Montréal, 1996.
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    La guerre secrète de Trudeau
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  • Gilles Bousquet Répondre

    10 février 2010

    Bien oui, Mme Poulin, ce site fédéraliste aborde, pour les enfants, le mot "trahison" dans un site Internet sur notre « Confédération » qui se rapporterait aux citoyens d’un pays qui tenteraient de créer leur propre gouvernement et de se débarrasser du gouvernement en place, ce qui me semble en dire long sur leur éventuelle motivation.

  • Gilles Bousquet Répondre

    10 février 2010

    Mme Simard a raison de souligner le nom de M. Riel, injustement pendu par le pouvoir canadien. La majorité des Canadiens le considèrent maintenant comme un héros qui s'est levé pour les droits des siens face à la politique du gouvernement.
    Il est à noter que dans les années 1960, le Front de libération du Québec est allé jusqu'à baptiser l'une de ses cellules terroristes du nom de Louis Riel.
    Une statue de Louis Riel est érigée sur la colline du Parlement d'Ottawa, et deux autres peuvent être vues à Winnipeg.

  • Isabelle Poulin Répondre

    10 février 2010

    Monsieur Bousquet, vous abordez un sujet fabuleux ! Mon vieux dictionnaire est merveilleux. Trahison : Crime d'une personne qui trahit, passe à l'ennemi. V. Défection, désertion ' on peut décider à priori que les trahisons sont toujours motivées par l'intérêt et l'ambition' (Sartre) Haute trahison, intelligence avec une puissance étrangère ou ennemie, en vue de guerre ou en cours de guerre...manquement grâve, de la part du président de la république, aux devoirs de sa charge... action de trahir :de manquer au devoir de fidélité. voir déloyauté, félonie, parjure, perfidie, traitrise. C'est pour ça que ça fait longtemps que je n'achète pas de nouveaux dictionnaires, Les mots perdent leur sens. Quand quelqu'un veut vous convaincre de quelque chose, il a souvent un intérêt. Nous sommes tous capable de décoder si nous portons attention. Ils auraient même fait disparaître le mot honnêteté, ça en dit long. Quand je vois toutes ces incohérences qui infiltre notre quotidien, je pense souvent qu'ils ont peurs de nous tous, de la liberté et de la justice !

  • Archives de Vigile Répondre

    10 février 2010


    Selon le site, Louis Riel serait une des personnes qui aurait joué un rôle important (!) dans la création du Canada. Sans doute a-t-il joué le rôle qui a été dévolu à beaucoup d'autochtones dans notre belle Amérique anglo-saxonne. C'est-à-dire qu'un bon Indien est un Indien mort.
    Au fait, à Regina, la Gendarmerie royale du Canada a longtemps conservé dans son musée la corde qui a servi à le pendre. Et à l'heure d'aujourd'hui, Batoche, cet endroit où les Métis (quelques-uns équipés de fusils à silex ) ont été écrasés au canon, est un site historique canadian.