Cette expression a déjà été utilisée par M. René Lévesque pour désigner les ennemis de l'intérieur qui se sont toujours opposés aux aspirations les plus nobles et les plus légitimes de notre nation. Pour ces mercenaires qui en grande partie, sont membres de notre élite et en particulier, de celle qui nous a trahie et qui continue de nous trahir, agissent dans le seul espoir de sauvegarder leurs propres intérêts personnels, dont le maintien du statut quo du système politico-économique actuel et ce, à travers le Canada, étant l'un des remparts important, utilisé à escience pour nous garder petit et nous empêcher de grandir.

A mon avis, le parti libéral de Philippe Couillard et tous ses acolytes, sont le parfait reflet d'une «nation roi-nègre». Ces biens-pensants, comme le petit peuple bien soumis les désignaient à l'époque, ont toujours utilisé la peur et l'ignorance bien souvent d'une partie des nôtres pour parvenir à leur fins. Ce qui s'est traduit par un résultat encore néfaste pour nous. Cette fois-ci, ils ont bien réussi et même au delà de leurs espérances, quant je pense aux propos tenus suivant un article publié au Devoir suite à une entrevue avec Louise Beaudoin, ex-député ministre du parti québécois et Gérard Bouchard de la commission Bouchard Taylor portant sur les accommodements raisonnables, remettant en cause la pertinence de maintenir ce noble idéal de l'indépendance du Québec et de faire du Québec notre pays.

A cet femme et à cet homme j'ai envie de leur dire: libre à vous de baisser les bras. Je peux comprendre votre désespoir et votre fatigue. Mais comme on le dit souvent, il est temps de vous reposer. Mais de grâce, gardez-nous de vos propos défaitistes. Vous devriez savoir pourtant que Rome ne s'est pas construit en un jour. Il en est de même pour notre nation ou pour toute autre nation de ce monde. C'est ce que nous enseigne l'HISTOIRE. Chaque petit pas accompli par les Québécois, sera toujours un grand pas vers l'accomplissement de son avenir et il faudra prendre le temps nécessaire pour atteindre nos objectifs. Il est important de ne pas se laisser abattre ni de plier l'échine et de continuer notre lutte sur tous les fronts, avec courage et détermination. Il en va même de notre existence.

Combien de fois faudra-il répéter que le taux démographique de notre nation aujourd'hui est en décroissance constante et atteint maintenant vingt-deux pour cent de la population canadienne alors qu'il n'y a pas encore si longtemps, il a déjà été de trente quatre pour cent dont la conséquence directe se traduit par une perte d'influence de plus en plus élevée au sein de cette fédération canadienne qui nous est manifestement «cCANADIANn». Mais bon Dieu, où est-ce qu'on s'en va? L'inconscience est en train de noyer ce peuple de ses flots suicidaires. Les politiques du multiculturalisme pan-canadien, ce poison instauré par l'ancien gouvernement Trudeau, mènent tout droit au melting-pot de notre peuple et à oublier ce que nous sommes et avons toujours été. En ce qui me concerne, je ne ferai jamais confiance au parti libéral du Québec, ce parti corrompu, et encore moins à sa direction actuelle pour défendre nos intérêts collectifs et en particulier l'identité québécoise avec tout ce que cela comporte.

Et que dire de Québec solidaire et de Françoise David cette dame imbue d'elle-même, co-fondatrice avec Amir Khadir de ce parti, dont l'ennemi à abattre est le Parti Québécois et qui a eu le culot de reprocher à Pauline Marois de ne pas parler de l'indépendance du Québec, alors que je n'ai jamais entendu ni Françoise David, ni comparses en parler eux-mêmes depuis la fondation de leur parti. Cette dame, a dûe réfléchir plus d'un an lors d'un premier congrès de l'Option citoyenne pour y instaurer dans son programme la souveraineté du Québec. J'invite fortement d'ailleurs tous les membres et sympathisants de cette formation politique à visionner sur internet «Québec solidaire selon Pierre Falardeau». Vous allez sûrement y apprendre des choses intéressantes. Ce que je crois, Québec solidaire est strictement un parti féministe qui n'a à cœur que les intérêts des femmes et pas autre chose. Quant avons-nous entendu cette dame se prononcer sur la condition humaine des hommes comme si leur misère était différente de celle des femmes? Jamais. Et jamais vous ne l'entendrez de sa bouche.

Ce que je soupçonne chez cette dame, c'est d'avoir insérée la clause de l'indépendance du Québec dans le programme de Québec solidaire à des fins strictement électoralistes, pour davantage gruger la clientèle progressiste du parti Québécois. Au fond, c'est peut-être cela, qui indique les petits sourires remarqués et l'attitude plus que respectueuse de Philippe Couillard à son endroit. En ce qui me concerne Madame, vous n'en avez rien à foutre de l'indépendance du Québec. Lorsque vous affirmez ne plus avoir confiance au parti Québécois à trois jours du scrutin du 7 avril dernier, laissez-moi vous dire que vous manquez totalement de décence et sans nécessairement vous associez à la cinquième colonne, vous lui prêtez à tout le moins, main forte.

Quoiqu'il en soit, nous voilà maintenant avec un gouvernement libéral majoritaire dont au moins soixante pour cent de la population aura à subir et ce, pour les prochaines quatre années, dont Québec solidaire est en partie responsable de ce gâchis. Affirmer votre non confiance au parti Québécois équivaut à la négation de tout ce que ce parti a réalisé depuis le 15 novembre 1976. Contrairement à votre formation politique chère dame, le Parti Québécois malgré ses faiblesses et ses travers a une histoire et a contribué d'une façon exceptionnelle à ce que nous sommes aujourd'hui. Le parti Québécois a aussi ses rêves et ce parti est beaucoup plus en mesure de les réaliser pour l'ensemble de la nation, ne serait-ce que parce qu'il a les pieds sur terre. Mais vous Madame, êtes-vous seulement capable de comprendre cela?

Aujourd'hui, nous sommes à la croisée des chemins et Dieu sait que le temps presse. Il nous appartient à nous de saisir cette toute dernière chance s'il n'est pas déjà encore trop tard. Le seul choix que nous avons maintenant, c'est de nous BATTRE OU MOURIR.