Le Service de police de la Ville de Québec n’a pas l’intention de sévir à l’encontre de la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, qui a reconnu n’avoir pas porté la ceinture de sécurité dans une auto à quelques occasions. Pourquoi ? La date, l’heure et le lieu des infractions ne sont pas connus. Tu parles d’une raison.
Je me souviens d’un père de famille en région qui avait filmé son jeune fils de sept ans en train de conduire une camionnette à vive allure. Les journaux ont relaté l’affaire en 2009 : « Non seulement le conducteur était-il mineur et sans permis de conduire, mais aucun des occupants du véhicule n'avait bouclé sa ceinture de sécurité. La mère des enfants était assise sur la banquette arrière. » Croyez-moi, les parents ont été retrouvés et on leur a fait payer une lourde amende. Les policiers ne se sont pas dits : on laisse tomber pour la raison que nous n’avons ni la date, ni l’heure ni le lieu de l’infraction.
Ne pas porter de ceinture de sécurité ne semble pas lourd de conséquence pour la police de Québec. Si elle pense le contraire, j’aimerais qu’elle envoie six contraventions (c’est le nombre d’infractions connu) à Mme Guilbault, en lui demandant de spécifier elle-même les données manquantes sur les documents. Bonne nouvelle : la ministre a reconnu ses erreurs et accepte d’avance de payer si elle reçoit une contravention (entre 200 et 300 $ par infraction).
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