Le premier ministre François Legault a déclaré mardi : « Jamais, jamais il n’a été question avant l’élection du mois d’octobre dernier d’abandonner le projet de troisième lien autoroutier. Quand je prends un engagement, c’est pour le tenir. » Il en a remis : « Jamais je serais capable de prendre un engagement en sachant que je ne le tiendrai pas. À l’âge que j’ai, l’honnêteté est la valeur la plus importante pour moi. »
Tu parles ! Et l’engagement de réformer le mode de scrutin une fois élu, Legault l’a-t-il oublié ? Un pacte avait été signé avec trois autres partis. Il avait même déclaré juste avant les élections d’octobre 2018 : « On ne fera pas comme Justin Trudeau. »
Legault n’est pas le seul à avoir trahi notre confiance à la Coalition avenir Québec (CAQ). Je pense au ministre Éric Caire, en particulier, qui avait promis de démissionner si le projet de tunnel autoroutier Québec-Lévis tombait à l’eau. Manifestement, il n’avait pas été mis dans la confidence. Voulait-on se débarrasser de lui ? Manque de pot, il est resté, à faire gaffes sur gaffes.
Qui croire maintenant ? François Legault ou le candidat péquiste dans Jean-Talon, Pascal Paradis, qui affirme que le chef caquiste avait déjà pris la décision d’abandonner le troisième lien avant même les élections de 2022 ? Il faut retenir que M. Paradis n’aurait pas parlé de l’affaire si la CAQ n’avait pas rompu le sceau de confidentialité entourant les discussions tenues en prévision d’une candidature caquiste aux élections de 2022.
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