Dans le but d’accroître la représentativité des femmes, des Autochtones, des personnes en situation de handicap et de celles appartenant aux minorités visibles aux postes de titulaires de Chaires de recherche du Canada» au sein de l’Université Laval, seules les personnes candidates possédant les compétences requises et s’étant auto-identifiées comme membre d’au moins un de ces quatre groupes sous-représentés seront sélectionnées au terme d’un concours du Département de biologie de la Faculté des sciences et de génie de l’Université Laval.
Du côté de l’Université Laval, on explique que les programmes des Chaires de recherche du Canada (CRC) sont soumises aux exigences et pratiques en matière d’équité, de diversité et d’inclusion, qu’elles sont financées par le gouvernement fédéral, que le financement accordé permet l’embauche de nouveaux membres du corps professoral et que toutes les universités doivent se conformer à ces exigences.Le programme des Chaires de recherche du Canada a pour but d’augmenter la représentativité de chercheuses et de chercheurs diversifiés parmi les titulaires de ces chaires. Selon l’Université Laval, l’augmentation de la représentativité en recherche a des bénéfices parce qu’elle apporte une diversité des perspectives qui «permet d’aborder les enjeux complexes auxquels notre société est actuellement confrontée avec une plus grande agilité».
Or, aussi paradoxal que cela puisse paraître, dans son appel de candidature, la Faculté précise que, conformément à ses propres politiques de recrutement, l’Université Laval «garantit l’égalité des chances à toutes les candidates et tous les candidats». Andrée-Anne Stewart, la porte-parole de l’Université Laval, assure que les offres d’emplois de l’établissement n’excluent personne. «Au contraire, elles priorisent, à compétence équivalente, une personne de l’un de ces groupes : les femmes, les membres de minorités visibles et ethniques, les autochtones et les personnes handicapées, lorsqu’il est sous-représenté».
La morale de cette histoire : encore une fois, le fédéral étend ses tentacules multiculturalistes jusque dans l’enseignement supérieur en faisant valoir la discrimination positive pour justifier les objectifs de son programme des Chaires de recherche du Canada
Henri Marineau, Québec
Enseignement supérieur
L’Université Laval et la discrimination positive
Tribune libre
Henri Marineau2101 articles
Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplô...
Cliquer ici pour plus d'information
Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé