L’ONU décrète que le 15 mars sera désormais la journée contre l’islamophobie

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Le Machin nauséeux devient un agent de l’islamisme


Sur proposition de l'Organisation de coopération islamique (OCI), qui rassemble la plupart des pays musulmans du globe, les Nations unies viennent d'examiner une proposition visant à faire du 15 mars, à partir de cette année, la Journée mondiale contre l'islamophobie. Si la France a regretté que la dénomination ne soit pas plus inclusive et ne concerne pas les autres religions, si l' a regretté que les religions non abrahamiques ne soient pas mentionnées, le texte, cependant, a finalement été adopté. Amis lecteurs, n'oubliez pas, à partir du 15 mars 2023, de revêtir votre plus belle djellaba (laissant apparaître les chevilles, comme le veulent les enseignements de Mahomet) ou votre plus chatoyant hijab (couvrant les cheveux et assorti de vêtements amples, comme le veulent également les enseignements de Mahomet) et d'aller manifester votre soutien à tous les musulmans du monde, victimes, semble-t-il, de discriminations, de haine et même de persécutions.

 

Le 15 mars, en effet, n'a pas été choisi au hasard. Il s'agit de la date des attentats de Christchurch, en Nouvelle-Zélande. On se souvient qu'en 2019, un islamophobe irréconciliable avait ouvert le feu dans deux mosquées, faisant 51 morts et 49 blessés. Il prétendait lutter contre le Grand Remplacement, ce qui avait fait dire à la gauche occidentale, dans un de ces éclairs de génie qui lui sont familiers, que Renaud Camus était probablement l'inspirateur de tout cela. Dieu merci, Marx était mort quand Lénine a commencé à massacrer sa population, sinon c'était la correctionnelle. Ou pas, d'ailleurs. Si on commence à blacklister les idéologues quand leurs propos sont interprétés dans la violence, on risque de ne pas en finir.

 

Prenez le Coran, par exemple : c'est le livre sacré d'une religion « de paix et de lumière » (Jack Lang), qui, d'après ses exégètes les plus en vue, ne contient que de la poésie, de la beauté et, par-ci par-là, quelques conseils pratiques. « C'est que d'l'amour », dirait Patrick Sébastien. Et pourtant, j'aimerais bien qu'on me communique la longue liste des démocraties islamiques ; qu'on me présente les myriades de musulmans tolérants qui condamnent les attentats de ; qu'on me montre en quoi l'application de la charia par Daech ou par les talibans contrevient fondamentalement au corpus doctrinal (Coran + hadith) de l'islam sunnite. On voit bien que le rapport entre l'idée et le réel n'est vraiment pas simple.

 

Bref, ont décidé les Nations unies, l' est le mal du siècle. Un des défis majeurs de notre millénaire. Plusieurs États victimes de cette maladie galopante, comme l'Arabie saoudite, qui vient d'exécuter 81 personnes ce week-end, le Qatar, célèbre pour sa promotion du dialogue interculturel, ou le Pakistan, qui s'est spécialisé dans les assassinats de chrétiens, ont appuyé le vote de cette courageuse résolution. La palme de la mauvaise foi revient probablement à l'Iran, qui a tenu à rappeler ce qui semble, pour la république islamique, une évidence : « Le terrorisme ne peut ni ne doit être associé à aucune religion. » Le régime de Téhéran est bien placé pour faire ce de remarques, en effet... On ne l'a probablement pas rappelé, en revanche, à tous ces mauvais théologiens qui, au nom d'Allah, ont massacré près de trois cents personnes, ces dernières années, sur le sol français. Ce que c'est, tout de même, que de n'avoir pas été assez attentif au catéchisme...

 

Après ce vote qui fera date, à n'en pas douter, on attend impatiemment la suite. Il y a déjà - je vous invite à consulter le calendrier de l'ONU - presque plus de causes à célébrer que de jours dans l'année. Dès lors, y aura-t-il une loi en prévision pour lutter contre les mariages forcés ? Les lapidations ? Les assassinats sommaires ? Les crucifixions de chrétiens ? Les épluchages de journalistes en Turquie ? L'esprit se perd en conjectures. Et si, finalement, le principal promoteur de cette qui a fait beaucoup moins de morts que l'antisémitisme ou la christianophobie était cette idéologie mondialiste, absolument hors-sol, qui consiste à lutter contre des maux imaginaires ? Et si cette idéologie était l'idiote utile, ou la victime consentante, de pays qui, pour n'être pas islamophobes, certes, n'en sont pas moins, plus souvent qu'à leur tour, un tout petit peu légers sur la question de la religieuse ou des droits de l'homme ?

 

Entre le 11 et le 19 mars 2012, il y a dix ans, Mohammed Merah, dont il a déjà été question ici, a tué des militaires, des parents et des enfants français qui n'avaient pour seul tort que de défendre leur pays ou de pratiquer une religion qui lui déplaisait. Le 15 mars, précisément, il a ouvert le feu sur trois parachutistes. Ce jour-là sera désormais consacré à trouver des excuses à tous les futurs Merah du monde. C'est ce qu'on appelle, je présume, l'ironie du sort.