L'Occident a-t-il la conscience tranquille ?

Tribune libre

L'Occident n'a pas la conscience tranquille. Il n'y a pas d'autres façons d'expliquer le fait que la peur du terrorisme se soit installée de cette façon dans les consciences.
Bientôt ce sera encore une fois l'anniversaire des tristes et nébuleux attentats du 11 septembre 2001.
L'acceptation de mesures de surveillance dignes d'États policiers adoptées suite au 11 septembre 2001 démontre que les populations occidentales croient à quelque part qu'ils ont assez mal agi pour que des gens leur en veulent au point où l'État se doit d'être policier pour être protecteur.
Je suspecte que ce sentiment est davantage présent chez les classes aisées et moyennes que chez les pauvres, de plus en plus nombreux d'ailleurs, pour qui la seule peur demeure l'inquiétude du lendemain à savoir s'ils auront un toit et de la nourriture.
Le 11 septembre 2001, quelqu'un, quelque part, a exploité le sentiment de culpabilité des Occidentaux à son profit.
On ne saura probablement jamais la vérité sur ces attentats, un peu comme dans le cas de l'assassinat du président Kennedy. En tous cas, des architectes et ingénieurs américains de renom menés par M. Richard Gage mettent sérieusement en doute la version officielle de ces attentats et demandent une nouvelle enquête:
http://www.ae911truth.org/
Tout ce qui s'est passé depuis le 11 septembre 2001, les mesures d'État policier, les guerres, etc... démontre un certain échec de la démocratie bourgeoise, une démocratie qui, au fond, exclut une grande partie de l'humanité, car s'adressant là où elle s'installe, à ces minorités représentées par les classes aisées et les classes moyennes qui constituent la classe bourgeoise.
Dépendamment des pays, cette classe bourgeoise est plus ou moins large. Quand elle n'est pas très large, comme en Égypte par exemple, on voit ce que la démocratie bourgeoise peut amener de troubles sociaux.
Ici au Québec, on a la chance d'avoir une classe bourgeoise assez large pour maintenir la paix sociale. Cependant, avec les emplois qui continuent à se perdre et l'économie à se détériorer, il se peut que la classe bourgeoise soit témoin d'une réduction de ses effectifs au cours des prochaines années.
Ce qui aiderait à solidifier notre démocratie au Québec, ce serait le projet du regretté syndicaliste Michel Chartrand d'un revenu de citoyenneté universel et inconditionnel afin que tous les Québécois sans exception puissent mener une vie décente et heureuse.


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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    24 août 2013

    Mais ce que nous sommes réellement n’est pas ce corps, ce mental, ces croyances, ces valeurs, cette histoire, cette vie, cet argent, cette maison, ce logement, cette voiture, ce compte en banque, cette femme, cet homme, cet enfant, ce parent, cette famille, tous cela appartient à ce monde, et ce que nous sommes réellement n’est pas de ce monde, et n’a rien à voir avec ce monde, nous ne sommes que de passage, en fait nous sommes ici uniquement pour en sortir, et pour en sortir, il faut réaliser que ce monde est un mauvais film, une projection, un miroir, une écran, une âme, un mirage, une arnaque, un mensonge, une escroquerie, et qu’il faut absolument cesser de nous croire comme réel dans ce corps, sur ce monde, dans cette vie.
    Ne cherchons pas le bonheur sur ce monde dans le pantin que nous occupons temporairement, si nous nous prenons toujours pour ce corps que nous occupons. Nous ne sommes pas ce corps, nous ne sommes pas nos pensées, nos pensées appartiennent à ce corps, et nous ne sommes pas ce corps, nous ne sommes pas nos peurs, ces peurs sont une sécrétion de ce corps, et nous ne sommes pas ce corps.
    Il faut changer de point de vue, cesser de nous prendre pour ce corps, pour cette vie, pour cette histoire. Et aller au-delà ! La seule solution est à ce niveau. Tout est là, au-delà, ici, nous sommes ni ceci, ni cela, nous sommes rien, parce qu’au-delà nous sommes tout : Absolu, dans le rien comme dans le tout.
    Tant que nous nous prendrons pour ce corps, pour cette vie, pour cette histoire, nous souffrirons. Ce que nous sommes réellement, ne connaît pas la souffrance. C’est notre personnalité qui souffre, c’est notre ego qui souffre. Ni notre personnalité, ni notre égo ne trouvera jamais le bonheur, tant qu’existera le point de vue de la personnalité et de l’égo qui luttera contre les malheurs.
    La personnalité, comme notre égo, voient tout, et mesure tout, en fonction d’un bien et d’un mal, d’un bien-être, et d’un mal-être, d’un sujet et d’un objet, d’une cause et d’une conséquence, d’un passé et d’un futur, d’une cause et d’un effet. Jamais, à travers ce jeu duel, la personnalité n’arrivera à résoudre l’équation de l’illusion de ce monde.
    Les croyances, la raison, la logique, la connaissance, seront toujours dépassés devant l’absolu que nous sommes tous. Le nouveau paradigme il est là, et nulle part ailleurs. Et acceptons que la vie que nous menons sur ce monde n’est pas réelle, c’est une fiction, une illusion, et réfutons tout ce que nous ne sommes pas. Nous sommes des absolus, au-delà de ce jeu des contraires !

  • Archives de Vigile Répondre

    24 août 2013

    La conscience n’est jamais tranquille lorsque nous croyons être ce corps que nous occupons et cette vie, et cette histoire, et cette peur qui appartient à ce corps. Tant que notre point de vue sera celui du corps que nous occupons, la peur nous poussera toujours vers la fuite en avant en tentant de survivre à notre égo, à notre personnalité, à notre conscience, à notre histoire, à nos projections, à nos illusions, bref, à cette mascarade qui nous donne l’impression de vivre, que nous appelons la vie, qui est éphémère, et qui meurt avec ce corps.
    Tant que nous rechercherons des solutions venant du connu de notre histoire et de cette vie, nous perpétuerons l’illusion de ce monde, et jamais nous ne trouverons la paix. Il n’y a aucune raison intelligente que l’on soit incarné sur ce monde, à part l’expérimentation de l’hologramme ou de l’illusion de ce monde. Ce monde n’est pas réel ! Comme notre corps n’est pas ce que nous sommes. C’est comme le gars qui s’achète une automobile et qui se prend ensuite pour son auto. Il ne réalise pas que son auto n’est pas ce qu’il est, il s’identifie à son auto comme étant lui, à sa femme, à son chien, à ses pensées, à sa famille, à ses croyances, à sa race, à sa culture, à son bien-être, à son parti, sans réaliser que toutes ces choses passent, et qu’ils sont éphémères.
    Que deviennent nos richesses supposées lorsque le corps que nous occupons retourne à la terre ? Lorsque notre conscience matérielle n’est plus ? Disparût ! Pensez-vous réellement que ce monde est bien réel ? Toutes ces choses sont éphémères. Ce sont des artifices, des croyances, des mirages, des images, des voiles, des limites, de notre soi-disant imagination, pour occuper notre mental, temporellement, temporairement, afin de passer le temps qui nous reste avec ce corps, et nous donner l’impression de vivre en attendant de le perdre, et d’être quelque chose en attendant de le perdre, un genre de bibitte, une identité, un transport, un corps, un véhicule, qui devra bientôt être détruit par les vers car il ne saurait être éternel.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 août 2013

    J'aimerais ajouter que même chez l'élite bourgeoise dirigeante, certains membres en vue de cette élite trouvent que le projet de revenu universel de Michel Chartrand a bien du bon sens et aiderait à solidifier la démocratie.
    En ce sens, je rends hommage à l'ex premier ministre de la France, M. Dominique de Villepin qui, à l'instar de M. Chartrand, parle de la possibilité d'instaurer le revenu universel en France:
    http://www.vigile.net/Dominique-de-Villepin-entend