Pourquoi défendre la gauche de l’imposture ?

L’objectif inavoué, la dénationalisation de l’économie du Québec

Démasquer les agents des oligarchies qui prônent l’avènement de la gauche

Tribune libre

« Il n’y a pas de monstre plus redoutable qu’un homme qui réunit un méchant esprit à un sublime talent. » Baron de Holbach

Défendre la gauche de l’imposture avec des fondements biaisés de manière à aboutir aux mêmes objectifs que ceux qui veulent contrôler l’économie nationale, l’oligarchie des oligopoles, doit être considéré comme étant l’une des stratégies machiavéliques des plus perverses allant contre les intérêts généraux du Québec.
L’objectif de cette ‘’convergence’’ à double ‘’vissage idéologique’’ des prosélytes de la gauche, n’est nul autre que d’alimenter la pertinence d’un changement politique dans la conjoncture financière et l’actuel contexte économique mondiaux, prônant l’avènement de la gauche au pouvoir. Ainsi, cet objectif en est bien un de contournement d’intentions visant à contrôler l’économie du Québec en dénationalisant les monopoles et sociétés d’État. Or, c’est en empruntant la voie de l’imposture morale de la gauche que ces prosélytes essaient de parvenir à le faire, désirant la prise du Pouvoir par cette néfaste idéologie : bureaucratiser, subventionner, saccager, aliéner… le maximum possible, comme le font tous les régimes socialistes qui, tôt ou tard, provoquent la ruine nationale. Une ruine collective espérée anxieusement par les groupes oligarchiques et leurs agents politiques à double ‘’vissage idéologique’’, lesquels seront, comme toujours, les grands bénéficiaires de la privatisation de l’économie nationale.
Ce qui arrive présentement dans plusieurs pays européens gouvernés par des gouvernements socialistes prouve bien l’échec de cette idéologie perverse qui aboutit, de par sa propre dynamique idéologique, aux pires conséquences possibles.

Ce qui a été exposé antérieurement ne sera pas contredit par les dernières nouvelles concernant la crise qui affecte plusieurs pays d’Europe gouvernés par les socialistes, contrairement à tous ceux qui nous prédisent sans fondement crédible, que ‘’cette crise’’ se solutionnera, entre autres M. Richard Le Hir qui affirme dans son article que La sortie est à gauche ( http://www.vigile.net/La-sorti-esr-a-gauche ). Une flagrante contradiction par rapport à la réalité que subissent les pays gouvernés par cette même gauche que l’on veut à tout prix défendre pour arriver à cette stratégie machiavélique inavouée destinée à provoquer la dénationalisation de l’économie du Québec.

Comme exemple de cette aberration intentionnée et d’objectif inavoué, rappelons que depuis le 14 mars 2004, plus de 6 ans au pouvoir et ce, la deuxième fois ―la première fois c’était de 1982 à 1996― la gauche espagnole, en gouvernant de manière ininterrompue, a plongé l’État dans la ruine en raison de la dette et du déficit publics, provoquant ainsi les conséquences socioéconomiques que nous connaissons aujourd’hui, entre autres :
a). les sociétés et monopoles dénationalisés sont contrôlés par les oligarchies de toujours qui représentent les grands fonds d’investissements étrangers ;
B). l’économie nationale est assujettie aux cartels qui fixent les prix au bon vouloir de leurs propres intérêts oligopolistes ;
c). la Bourse ne sert qu’à maintenir la spéculation destinée à accaparer le maximum du capital privatisé et fixer les prix des actions pour favoriser les intérêts de groupes financiers étrangers ;

d). la Dette publique représente un endettement de 165% du PIB national ;
e). le Déficit public est d’environ 10% du PIB, trois fois le taux permis par l’UE ;

f). l’endettement des familles représente 75% du PIB national ;
g). l’abandon de la monnaie nationale en échange de l’euro a soumis la politique monétaire de l’État espagnol à celle de la Banque Centrale Européenne (BCE) ;
h). la précarité à l’emploi est trois fois plus élevée que la moyenne des pays de l’OCDE ;
i). la bureaucratisation de l’appareil de l’État représente 32% de la population au travail ;
j). le chômage atteint au niveau national 23% et au sud du pays 35%, affectant principalement les jeunes et les travailleurs de plus de 45 ans (un total de 5 millions de chômeurs de longue durée);
k). l’analphabétisme fonctionnel atteint 60% de la population ;
l). la polarisation entre les forces politiques, les syndicats et les organisations civiles sont dans une impasse de confrontation permanente vouée aux pires des conséquences de dualismes sociaux et de guerres civilistes.
En conséquence, les socialistes espagnols (PSOE et PCE-IU) ont administré l’État comme ils savent le faire, tel que cette idéologie de fabricants de misère l’a prouvé, partout elle s’est avérée n’être qu’une ruine collective. Quand il y a patrimoine économique étatique, la ruine collective causée par la dette et le déficit publics, la dénationalisation totale de l’économie devient alors pour la gauche la solution. Comme ceux qui, sans le dire, veulent en arriver là, affirment que la voie à suivre pour enrayer cette crise est celle prônée par la gauche. Patrimoine économique privatisé qui peut pallier en partie cette débâcle nationale, mais le pays concerné est condamné à la servitude imposée par les groupes oligarchiques qui deviennent les nouveaux maîtres de la mainmise de l’économie nationale. Aujourd’hui cette servitude donne le résultat pouvant être ainsi synthétisé :
« Les investisseurs s’enfuient d’Espagne : la Bourse et la Dette publique se précipitent dans l’abîme »(1)
C’est le prix que l’Espagne doit payer aujourd’hui pour être entrée dans l’UE en 1986. Une Union Européenne qui ne survivra pas à cette Babylone de bureaucrates et des centaines de partis politiques de 27 pays et d’idéologies « … de toutes les couleurs »(2), tel que je le dénonce depuis 25 ans. En effet, tous les monopoles et les grandes sociétés de l’État espagnol sont aujourd’hui contrôlés par des capitaux étrangers. C’est la gauche, les socialistes de tout acabit qui ont conduit, non seulement l’Espagne, sinon presque tous les pays faisant partie de l’UE, à la ruine nationale forçant la dénationalisation de l’économie pour faire face aux coûts de la bureaucratisation de l’appareil de l’État, avec leur armée de centaines de milliers de commissaires politiques et de millions de protégés se trouvant dans l’Administration publique. Un État dans l’État, au service du parti, tel que le socialisme sait le faire quand il arrive au pouvoir pour éviter de perdre ses privilèges et prérogatives de caste parasitaire, tel que l’Histoire du socialisme nous l’a révélé.

En définitive, cette constante d’aliénation sociopolitique de millions d’antipatriotes qui se prêtent à partager de manière concertée la misère institutionnalisée, est une tendance souvent manifestée dans l’Histoire économique et n’est pas exclusive à l’Espagne contemporaine, sinon à tout le spectre socialiste dans le monde. Après tant d’années de régime socialiste, l’Espagne est aujourd’hui un pays hautement déficitaire en culture politique et en entrepreneuriat, comme les sont tant d’autres nations gouvernées par une telle idéologie.
De fait, l’on constate que la gauche est inéluctablement encline à faire, dans n’importe quel pays où elle gouverne, des analphabètes fonctionnels et des serviteurs d’une idéologie qui, tôt ou tard, se revire contre eux-mêmes et leurs intérêts. En d’autres mots, il s’enclenche une dynamique de paupérisation qui reflète l’évidence de la basse compétitivité, ainsi qu’un interventionnisme vorace étatique et une rigidité économique dont souffrent ces pays étant sous le régime socialiste. Somme toute, cette gauche rance n’est qu’un lest très lourd, un grave problème de difficile solution là où elle gouverne.
Par conséquent, tous ceux qui croient aveuglément que la solution à ‘’cette crise’’ financière et économique mondiale dépend de « La sortie est à gauche » sont pris au piège d’une idéologie qui conduit inexorablement à tout le contraire des postulats prônés par les prosélytes de la gauche de l’imposture. Démasquer et dénoncer les agents des oligarchies infiltrés dans les mass médias et défendant le socialisme comme moyen de sortir de ‘’cette crise’’, doit être la tâche des patriotes-nationalistes pour ne pas succomber dans la ruine et la misère nationales.
Jean-Louis Pérez
Vive le Québec libre de caciques, de tricheurs et mercenaires de la politique, de traîtres et de pilleurs des ressources fiscales et naturelles
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1. Principal titre retrouvé dans presque tous les éditoriaux et articles des journaux espagnols des 23, 24 et 25 novembre 2010, traitant de l’économie nationale.

2. Partie du titre de ce livre collectif présenté par le BQ, « Québec nouveau, Québec de toutes les couleurs. Je t’aime ! ».


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2 commentaires

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    27 novembre 2010

    Monsieur Desfossés,
    Hier soir (26-11-2010), mon intervention au « Colloque international sur le renouvellement de la Social-démocratie » organisé par Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC), pourrait servir à vous faire comprendre plus clairement et aussi répondre aux questions que vous me posez dans votre commentaire :
    « … Il y aurait une fausse gouvernance de gauche qui dans les faits travaillerait pour les oligarchies de droite ?!?…A l’échelle de l’Europe ? A l’échelle de la planète ? Exprimez-vous clairement et dites-nous donc comment cela se traduit, selon vous, dans la réalité québécoise actuelle.Le capitalisme triomphant qui gouverne l’économie mondiale avec des politiques de droite ne serait-il pas plutôt la cause première de l’écart toujours croissant ente les riches et les pauvres ? C’est la réalité canadienne comme la réalité québécoise. Hors conservateurs, libéraux et adéquistes prônent toujours sans vergogne les pseudo vertus d’une gouvernance de droite. Dois-je comprendre que vous souscrivez à ce credo et que vous nous conviez à en faire autant sans oser le dire franchement ? Aidez-moi à mieux vous comprendre. »
    Suite aux conférences des trois panelistes ―Mme Claudette Charbonneau, présidente de CSN ; Benoît Hamon, porte-parole du PSF et Joseph-Yvon Thériault, sociologue à l’UQAM― invités par l’IRÉC et présentés par M. Robert Laplante, président de cet institut, voici cette intervention :
    Le constat est qu’aujourd’hui presque tous les gouvernements, tant libéraux que sociaux-démocrates, sont piégés par la concaténation de la dynamique de la corruption institutionnalisée. C’est-á-dire, que l’obscurité du présent est révélée par la lumière de la réalité telle qu’elle nous apparaît :
    a). les paradis fiscaux servant à transférer les milliers de milliards de dollars provenant de l’évasion fiscale et du trafic des activités illicites ;
    b). l’économie submergée du travail au noir fait perdre aux pays développés l’équivalant de 3000 milliards de dollars par année ;
    c). dans le secteur des infrastructures publiques la surfacturation des travaux exécutés représente en moyenne 25% des coûts.
    Alors, selon vous ―les panelistes―, que peut faire la Social-démocratie face à ces mécanismes économico-financiers de détournements antidémocratiques et de pillages organisés ?
    Ces trois facteurs de corruption institutionnalisée furent pour ces trois conférenciers matière de stupéfaction et de réponses évasives devant ce phénomène de saccage généralisé que les gouvernements de la « gauche caviar » de par le monde ont consenti à perpétrer de manière à mieux consolider leur statut de nouvelle aristocratie. Par conséquent, la gauche au pouvoir est le meilleur allié de ce capitalisme sauvage qui sait comment la soumettre pour qu’elle puisse jouir des prérogatives et privilèges inhérents au pouvoir politique, en autant qu’elle le laisse agir pour arriver à monopoliser l’économie nationale.
    Cordialement,
    JLP

  • Archives de Vigile Répondre

    26 novembre 2010

    Monsieur Perez,
    votre aversion viscérale de la gauche m'agace. Je n'arrive pas à saisir clairement à quoi vous voulez en venir. Les malheurs de l'Espagne d'aujourd'hui que vous citez en exemple ne veulent pas dire grand chose quand on pense à la gouvernance franquiste... Il y aurait une fausse gouvernance de gauche qui dans les faits travaillerait pour
    les oligarchies de droite?!?...A l'échelle de l'Europe? A l'échelle de la planète? Exprimez-vous clairement et dites-nous donc comment cela se traduit, selon vous, dans la réalité québécoise actuelle.Le capitalisme triomphant qui gouverne l'économie mondiale avec des politiques de droite ne serait-il pas plutôt la cause première de l'écart toujours croissant ente les riches et les pauvres? C'est la réalité canadienne comme la réalité québécoise. Hors conservateurs, libéraux et adéquistes prônent toujours sans vergogne les pseudo vertus d'une gouvernance de droite. Dois-je comprendre que vous souscrivez à ce credo et que vous nous conviez à en faire autant sans oser le dire franchement? Aidez-moi à mieux vous comprendre.