Assermentation de la députation du peuple souverain du Québec

L'irrecevable double allégeance - L'ABJURATION obligée

Seule allégeance démocratique admissible : au PEUPLE SOUVERAIN du Québec

Tribune libre

Prêter double allégeance pour siéger, et ensuite, abjurer l’une, pour respecter l’autre. Ce ne peut pas être les deux, c’est soi l’État démocratiquement ILLÉGITIME du Canada, soi le peuple démocratique, donc Souverain, du Québec
Assermentation des députés du PQ ce 17 septembre 2012
Après le scrutin, les candidats élus doivent être assermentés par le secrétaire général de l’Assemblée pour pouvoir siéger au sein de cette institution. À cette occasion, le député prête les 2 serments suivants :
Le serment d’allégeance à la Couronne canado-britannique :

« Je, (nom du député), jure [déclare solennellement] que je serai fidèle et porterai vraie allégeance à Sa Majesté la Reine Elizabeth II. »

Le serment de loyauté envers le peuple québécois :
« Je, (nom du député), déclare sous serment que je serai loyal envers le peuple du Québec et que j’exercerai mes fonctions de député avec honnêteté et justice dans le respect de la constitution du Québec. »

Irrecevable double allégeance
ALLÉGEANCE
- (Droit féodal) Fait d’être un homme lige d’un suzerain.
- (Par extension) Obligation de fidélité et d’obéissance envers une nation, une entité.

Sa Majesté le Reine Elizabeth II est la cheffe de l’État du Canada, un État qui s’impose par-dessus la tête du peuple puisqu’il s’est autoconstitué sans jamais avoir obtenu pour ses Actes constituants, pour sa Constitution, le clair OUI référendaire des Québécois,es.
Jurer « fidélité » et « obéissance » à une telle Couronne et des Actes constituants démocratiquement ILLÉGITIME, est antinomique à la prestation de serment de « loyauté » envers « le peuple » Souverain « du Québec ».
C’est soit un Souverain, soit l’autre, pas les deux. En démocratie, ce ne peut être que le peuple Souverain, certainement pas la Cheffe d’un État qui s’impose en NIANT la primauté de la Souveraineté démocratique du peuple.
Pire, déclarer respecter « la constitution du Québec », subordonnée aux Actes constituants de l’État du Canada, qui pareillement n’a jamais obtenu le clair OUI référendaire du peuple souverain du Québec, est le contraire de la « loyauté » « envers le peuple » démocratique, donc souverain, « du Québec ».
C’est soit l’un, soit l’autre. Ou bien on est « loyal envers le peuple du Québec », et on refuse de représenter et de gouverner le peuple en vertu d’une légalité démocratiquement illégitime qui n’est pas celle du peuple souverain du Québec; ou bien on porte allégeance à la Couronne canado-britannique, à la Reine Elizabeth II, à la cheffe de l’État du Québec/Canada, à la Constitution de l’État du Québec/Canada.
L’idée fausse qui consiste à admettre une soi-disant valide double allégeance, à charge d’en privilégier une, est irrecevable.
Mais pour siéger, la députation DOIT prêter serment d’allégeance à la Couronne canado-britannique.
Prestation de serment pour siéger et...
ABJURATION pour siéger démocratiquement

La députation pour siéger, consent, mais une fois en chambre, elle abjure son serment d’allégeance à la Reine et à tout Acte constituants qui n’a pas l’aval démocratique référendaire du peuple souverain du Québec.
Dans un tel cas, qui donc pourra expulser de l’Assemblée nationale du Québec, la députation qui aura prêté serment d’allégeance « au peuple du Québec »? Le Lieutenant-gouverneur? Une partie de la députation?
Quelle partie de la députation voudra contredire sa loyauté à la volonté électorale du « peuple du Québec »? Le peuple sera très intéressé à prendre Acte de ce qu’une partie de sa députation élue décide de faire de sa « loyauté envers le peuple du Québec ».
Toutes la députation élue par le peuple souverain du Québec doit choisir entre une allégeance à un État démocratiquement ILLÉGITIME qui s’impose par-dessus la tête du peuple sans avoir obtenu son clair OUI référendaire; et sa loyauté envers le peuple démocratique, donc souverain du Québec et son Autorité démocratique suprême. Ce ne peut pas être les deux!
C’est soit l’un, soit l’autre.
Soit la Majesté DÉMOCRATIQUE, soit le déni démocratique de la Couronne

La députation DÉMOCRATE du peuple souverain du Québec doit aussi rompre avec la gouvernance collabo d’un État de clair déni démocratique qui s’impose par défaut de n’avoir pas appelé ce peuple Souverain à VALIDER les Actes constituants de l’État ayant cours légal illégitime sur SON sol et sous-sol national du Québec.
Elle rompt quand elle CORRIGE le défaut. Le défaut est corrigé SI, et seulement si, les Québécois,es sont APPELÉ,ES à INVALIDER, sur leur territoire national du Québec, TOUT État qui n’a pas obtenu le clair OUI référendaire du peuple souverain du Québec; ce qui fait s’effondrer la prétention démocratique canadianisatrice, et ce, à la face du monde libre; devra succéder à de vide démocratique un plein qui est tout sauf le faux-plein actuel, ce, dès après l’obtention du OUI référendaire des Québécois,es à la Constitution primordiale de la République démocratique du peuple souverain du Québec.
VIVE le Québec LIBRE!
VIVE l’UNION des forces démocratiques citoyennes et politiques du peuple souverain du Québec!
Coalition nationale | Démocratie et souveraineté


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13 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2012

    Biz se retire des Prix littéraires du gouverneur général
    http://www.radio-canada.ca/nouvelles/arts_et_spectacles/2012/10/02/004-prix-litteraires-gg.shtml

  • Luc Archambault Répondre

    22 septembre 2012

    M. Gignac, ce n'est pas seulement depuis 1982 que l'État du Québec/Canada est démocratiquement ILLÉGITIME. Il l'est depuis toujours puisque JAMAIS il n'a obtenu le clair OUI référendaire du peuple. Depuis la Conquête, les États qui se sont succédé ici se sont toujours auto-constitués par-dessus la tête du peuple SANS faire VALIDER leurs Actes constituants par les voix référendaires du PEUPLE.
    Ce pourquoi il faut APPELER Le PEUPLE, à se poser dans l'État en tant que seule Autorité démocratique suprême de l'État capable d'INVALIDER tout État qui n'a pas obtenu son clair OUI référendaire et pour VALIDER les Actes constituants d'un État démocratiquement valide.
    Que l'ANQ, pareillement et par-dessus la tête du PEUPLE, SANS en référer à ses voix référendaires fonde unilatéralement un État concurrent n'est pas plus VALIDE que ne l'est l'État ILLÉGITIME actuel.
    OUI, c'est au PEUPLE SOUVERAIN du Québec de décider.
    Pour cela, suffit de l'APPELER à le faire par référendum, pour faire place nette et pour qu'il s'impose en tant que seule Autorité démocratique suprême sur SON sol et sous-sol national du Québec capable de RENVERSER et INVALIDER, sur son territoire national du Québec TOUT État qui n'a pas obtenu son clair OUI référendaire, ce qui fait s'effondrer l'État ILLÉGITIME actuel.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 septembre 2012

    Monsieur Archambault
    Je suis persuadé que depuis le rapatriement unilatéral de la constitution "canadian" de 1982, sans l'accord du Québec et sans référendum à cet effet, que le gouvernement d'Ottawa qui en est un d'occupation illégale n'a plus aucune raison d'être ici au Québec. Si Marois avec sa gouvernance souverainiste est sérieuse; elle devrait occuper toutes les juridictions comme un état indépendant ayant les pleins pouvoirs et rapatrier tous nos impôts d'Ottawa. Il serait plus que temps que nos gouvernements collabos québécois cessent de faire le jeu des fédéralistes et démontrent au peuple qui les élit qu'ils ne sont pas subordonnés à lui mais à son écoute. C'est le peuple qui est souverain et qui doit décider rien de moins. Dehors Ottawa!
    André Gignac 22/9/12

  • Luc Archambault Répondre

    21 septembre 2012


    M. Gignac, je n'ai pas déformé vos propos... Merci de me relire. Je n'ai jamais écrit que vous aviez écrit que « le peuple québécois était idiot »
    J'ai parlé d'une manière générale de ce qui consiste directement ou indirectement, sciemment ou involontairement à tenir Le PEUPLE souverain du Québec pour un idiot.
    Par exemple, attribuer l'impasse actuelle au fait qu'on ne parle pas assez d'INDÉPENDANCE de l'État, mettre de l'avant comme solution finale le fait qu'il faille en parler davantage, se trouve à dire en somme que Le PEUPLE ne comprend rien à rien, puisqu'on a parlé que de ça depuis 50 ans, de toutes les manières, en veux-tu en v'là...
    Ce que vous dites me semble de la même eau... il y aurait un...
    « manque flagrant de leadership politique pour guider le peuple québécois vers sa pleine maturité collective »
    « Guider le peuple »... Qu'est-ce d'autre que d'affirmer qu'il est incapable de se gouverner lui-même, de faire les bons choix, puisqu'il lui faut un « guide » qui ne manque pas de « leadership » ?
    Je relève ce fait non pour vous blâmer, mais pour faire état de ma conviction profonde, pour partager ce qui me semble être la cause de la subordination de ce peuple, et c'est le postulat autocrate mis de l'avant par une minorité ploutocratique, qui se trouve en quelque sorte endossé par nos propres élites soi-disant libératrices.
    Je traque cet endossement dans nos dires... Je traque les manifestation du syndrome de Stockholm. Être victime d'un tel syndrome n'est pas une tare. Ce qui l'est c'est l'aveuglement qui prétend ne pas en être victime... d'emblée, sans examen.
    Merci de prendre acte du fait qu'il est bel et bien question pour moi d'échanger en tout respect, sans déformer les propos de quiconque...
    J'opine qu'à notre corps défendant sans aucun doute, nous avons erré, nous errons. Nous avons omis de gouverner notre pensée, notre action, en la subordonnant à la primauté de l'Autorité démocratique suprême du peuple. S'il répudie la Souveraineté de l'État, il a raison de le faire.
    Et il a raison parce que les soi-disant souverainistes ne le sont juste pas... Ils ont toléré, et tolèrent toujours que s'impose la claire NÉGATION de la souveraineté du peuple, cependant qu'ils ont formé et qu'ils forment encore des gouvernements collabos de la dictature d'occupation canadianisatrice SANS ni s'engager ni prévoir s'en remettre au peuple, SANS lui donner l'OCCASION de se poser dans l'État, quel qu'il soit, en tant que seule Autorité démocratique suprême.
    On lui a donné 2 fois l'occasion de le faire, mais seulement dans l'État souverain à venir. S'il disait NON, on le livrait sans recours à l'État ILLÉGITIME canadianisateur qui NIE la suprématie démocratique de son Autorité démocratique.
    Il fallait et il faut toujours d'abord s'occuper du présent, en lieu et place de rêver à l'à venir.
    Il faut d'abord RENVERSER la dictature, ensuite peut surgir l'État légitime devant lui succéder. C'est l'enfance de l'art politique. Le peuple l'a compris, pas nos élites...
    On lui a dit en somme, à défaut, deux fois plutôt qu'une, que, sans État souverain, phoque la souveraineté du peuple. C'est un non sens... !?
    Il a bien été perçu par ce peuple, voilà pourquoi, avec raison, il ne donne pas sa confiance à de telles inconséquentes élites... collabos.
    Il n'y a pas de mal à l'avoir été, le mal vient du fait qu'on décide de le demeurer.
    Un certain François Mitterrand a mis 3 ans à le comprendre...
    Le problème avec cette réflexion, c'est qu'elle oblige à reconnaître qu'on a erré. Elle m'y a obligé, ce en fut pas facile. Je peux bien comprendre la résistance de plusieurs.
    Ce pourquoi cette réflexion s'est trouvé et se trouve toujours à heurter tant de soi-disant souverainiste...
    Sauf que... il n'y a aucun mal à errer, on peut errer, c'est de nos errances et de nos erreurs qu'on apprend. Il faut juste admettre qu'on a erré... et se gouverner en conséquence d'une logique radicalement DÉMOCRATIQUE, qui place Le PEUPLE au SOMMET de l'État, au sommet de nos actions. Il est au sommet quand ce n'est plus l'État qui est mis de l'avant, mais ce qui en amont de l'État, peut seul faire de lui un État qui soit celui du peuple, à savoir, Le PEUPLE lui-même et la primauté de son Autorité démocratique suprême.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 septembre 2012

    Monsieur Archambault
    Svp relire mon dernier commentaire; je n'ai jamais écrit que le peuple québécois était idiot loin de là. Je suis bien prêt à échanger avec vous mais svp ne déformez pas mes propos. Merci
    André Gignac 20/9/12

  • Luc Archambault Répondre

    20 septembre 2012

    Monsieur Gignac, vous écrivez :
    « depuis 1982, notre incapacité collective à nous brancher politiquement, commence à nous jouer de vilains tours avec cette immigration massive qui, petit à petit, affaiblit notre cohésion sociale... »
    « ... notre incapacité collective » dites-vous. Je dirais plutôt, l'incapacité de nos élites politiques. Le peuple lui, a fait son choix, il répudie les Actes constituants de l'État Canada auto-constitué par-dessus la tête du peuple, sauf qu'il n'a jamais été appelé à s'exprimer à cet égard. Il ne l'a bien sûr pas été par les canadianisateurs qui savent que s'ils avaient posé la question c'eut été et ce serait NON.
    Le problème, c'est que les soi-disant souverainistes ne l'ont pas non plus appelé à USER des ses pleins droits et pouvoirs démocratiques capables autant de VALIDER l'État qu'il désire fonder, que d'INVALIDER l'État dont il ne veut pas. Je parle de soi-disant souverainistes, car ce faisant, par défaut, s'impose un État qui NIE la primauté de la souveraineté démocratique de ce peuple. On ne peut pas de manière crédible se prétendre souverainistes quand on tolère sans recours la négation de la souveraineté démocratique du peuple.
    Cette impuissance qui est la nôtre n'est pas celle du peuple, mais bien celle de ses élites, à commencer par les soi-disant souverainistes. En formant un gouvernement soi-disant souverainiste qui gouverne impunément Le PEUPLE en vertu d'une loi qui n'est pas celle du peuple, sans prévoir appeler ce peuple à USER de ses pleins pouvoirs et droits démocratiques, on livre le peuple à l'IMPUISSANCE, on lui dit : « tu es IMPUISSANT ».
    Qu'a d'autre comme choix Le PEUPLE ? L'ON, QS ? Non pas, car pareillement, ces soi-disant souverainistes prévoient pareillement gouverner Le PEUPLE sans prévoir l'APPELER à USER sans condition ni délai de ses pleins droits et pouvoirs démocratiques. L'un pour faire son LIT, l'autre pour, sous occupation, appeler le peuple à un large processus constituant, cependant que le gouvernement gouverne le peuple alors que le gouvernement est gouverné par une Constitution qui n'est pas celle du peuple.
    Et OUI, la montréalisation de l'immigration, la centralisation à Montréal de l'immigration, a pour effet de partitionner de facto le Québec. Et, cette montréalisation du Québec s'appuie sur une montréalisation générale, autant politique, technocratique, économique que culturelle et médiatique.
    Encore là, les soi-disant souverainistes n'ont rien fait pour dé-montréaliser le Québec, pour implanter par exemple à Québec, la capitale nationale du Québec, un pôle de production télé digne de ce nom. Télé-Québec a son siège social à... Montréal. La première Première ministre élue a fêté sa victoire à... Montréal, non pas dans la Capitale nationale...
    Il faut dé-montréaliser le Québec, et québéciser Montréal
    Or, que dit le gouvernement soi-disant souverainiste. Montréal est une ville ouverte sur le monde, et le ministre des affaires internationales a reçu le mandat d'internationaliser encore davantage Montréal... Ce qui ne fait que lancer le message que le reste du Québec est fermé sur le monde.
    C'est le Québec qui est ouvert et qui DOIT être ouvert sur le monde, pour que ce soit lui qui reçoivent l'immigration venue de partout dans le monde, non pas Montréal. C'est la centralisation à Montréal de l'immigration qui partitionne le Québec, non pas l'immigration en soi. Bien qu'il faille freiner ce taux migratoire, quoi qu'il en soit.
    Vous dites encore... « ne voulant pas nous prendre en main pour nous responsabiliser comme peuple... »
    Une telle affirmation valide l'idée fausse que Le PEUPLE est trop idiot pour comprendre ce qu'est sa situation. Ce qui consiste à valider le postulat autocrate qui tient à ce qu'une telle chose soit admise. Or, ce PEUPLE est tout sauf idiot. Dans les conditions adverses les plus contraires, il a su trouver comment depuis 254 ans, résister à la Conquête et à la fatalité supposée de son assimilation, de son anéantissement, ce, contre la fine fleur du plus puissant Empire de toute l'Histoire de l'Humanité... Idiot ce peuple !? Vraiment !?
    Comme il ne l'est pas, faudrait cesser de se prétendre ses libérateurs si on persiste à refuser de l'APPELER sans condition ni délai à USER de ses pleins pouvoirs et droits démocratiques. Cesser de craindre Le PEUPLE, cesser de prétendre qu'il lui faut être éduqué, qu'il faut lui parler d'INDÉPENDANCE de l'État, parce qu'il ne comprend rien à rien sinon...
    Ce peuple est tout sauf idiot
    Ce PEUPLE est parfaitement instruit des affaires de l'État. Tellement, qu'il sait qu'il ne pourra pas s'affirmer durablement si ses nouvelles élites, celles qu'il a dû sécréter de toutes pièces après la Conquête à partir de rien ou presque, parce que les siennes avaient fui. Il est encore aux prises avec des élites immatures, victimes du syndrome de Stockholm et obéissant aux dictat de la division encouragé par les forces canadianisatrices.
    À commencer par la division de nos propres forces citoyennes... comment blâmer les politiques, si nous-mêmes, citoyen,nes, nous sommes incapables de faire l'INDISPENSABLE UNION de nos forces DÉMOCRATIQUES.
    Nous pouvons faire pression sur nos élites politiques pour que les souverainistes le soient vraiment. Et pour cela, il faut mettre fin à la gouvernance collabo. Elle nous a été utile un temps. Nous avons appris d'elle que la collaboration avec une dictature ne peut mener qu'à l'impasse. Il faut briser le cercle vicieux et s'en remettre aux voix du PEUPLE. Il faut pour cela le mettre au début, au centre et à la fin de notre investissement politique.
    Il faut parler non pas de l'INDÉPENDANCE de l'État abstrait à venir. Il faut s'occuper du présent, du concret, de l'État actuel. Ça tombe bien, Le PEUPLE n'en veut pas. Il ne faut pas que ce rejet reste muet, sans voix. Il faut appeler sans délai ni condition Le PEUPLE à INVALIDER sur SON sol et sous-sol national tout État, tel l'État actuel du Canada, qui n'a pas obtenu le clair OUI référendaire du PEUPLE.
    Pierre Bourgault lui aussi a abondé à la gouvernance collabo. C'est l'erreur faite de bonne foi par les tenants ce que nous pourrions appeler le « souverainisme étatique historique ». Il faut maintenant savoir comprendre cette erreur et en tirer les leçons utiles.
    Ce n'est pas l'INDÉPENDANCE de l'État qui doit primer, mais bien l'INDÉPENDANCE DÉMOCRATIQUE du PEUPLE. C'est sur le déni démocratique canadianisateur que nous pouvons faire la plus large alliance possible, par delà le clivage constitutionnel. Que l'État soit fédéral ou pas, ce qui compte c'est qu'il soit DÉMOCRATIQUE. Il ne peut l'être par défaut de n'avoir pas obtenu le clair OUI du PEUPLE. Il ne peut l'être DÉMOCRATIQUE que si Le PEUPLE approuve ses Actes constituants. Ce n'a jamais été le cas. On corrige le défaut. On met le compteur à zéro.
    Le PEUPLE par la seule expression de ses voix référendaires PROCLAME INVALIDE sur SON territoire national du Québec TOUT État qui n'a pas obtenu pour sa Constitution, le clair OUI référendaire du PEUPLE.
    Ce qui permet de clore maints faux-débats.
    - De un, qui forme Le PEUPLE souverain du Québec ? Toutes les personnes habilité,es à voter lors d'une élection ou d'un référendum ;
    - De deux, la reconnaissance du peuple : Le PEUPLE se reconnaît lui-même comme existant, et comme étant dans l'État, quel qu'il soit, la seule valide Autorité démocratique suprême. Finit la quête de reconnaissance. Fini de quêter en vain à Ottawa une reconnaissance qui ne vient pas parce que Le PEUPLE n'a jamais eu l'occasion référendaire de se reconnaître comme peuple, lui-même... ;
    - De trois, SON territoire national est le Québec, tout entier, aucune partition admissible ;
    - De quatre, TOUS les États, pas seulement les États à venir, mais bien aussi l'État concret présent, DOIVENT obéir à la même règle ;
    - De cinq, c'est le fait de valider ou pas par référendum les Actes constituants de l'État, qui fait de l'État un État DÉMOCRATIQUEMENT valide OU invalide, rien d'autre, et certainement pas les juges de cour de la Couronne canado-britannique et pas davantage le Parlement d'Ottawa sur lequel ce peuple n'a pas de prise.
    Ce qui fait s'effondrer à la face du monde libre la prétention démocratique canadianisatrice. Plus personne ne peut prétendre valide l'État ILLÉGITIME actuel du Canada.
    Un effondrement qui fait place nette
    DOIT obligatoirement succéder à l'État ILLÉGITIME actuel un État LÉGITIME. Quel autre sinon, la République démocratique du peuple souverain du Québec ? Quelle autre constitution que la Constitution primordiale de l'État du PEUPLE souverain du Québec, républicain il va sans dire.
    On ne peut rénover une dictature, nous sommes d'accord. Mais la déclaration unilatérale d'indépendance n'est pas la seule solution. Il y en a une autre, c'est d'APPELER ce PEUPLE à USER de ses pleins pouvoirs et droits DÉMOCRATIQUES, une fois n'est pas coutume, et suffira d'une fois, pour INVALIDER l'État ILLÉGITIME du Canada actuel et VALIDER ensuite, un État VRAIMENT démocratique.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2012

    Monsieur Archambault
    Hier, dans mon commentaire, j'avais oublié d'ajouter ceci: depuis 1982, notre incapacité collective à nous brancher politiquement, commence à nous jouer de vilains tours avec cette immigration massive qui, petit à petit, affaiblit notre cohésion sociale (vous n'avez qu'à penser aux résultats des dernières élections sur l'île de Montréal). Et que penser de ce multiculturalisme et de ces accommodements raisonnables servis à la sauce "canadian" qui sèment de plus en plus de confusion dans notre identité collective qui est déjà assez confuse ou ambivalente? Ne voulant pas nous donner de pays et ne voulant pas nous prendre en main pour nous responsabiliser comme peuple; le gouvernement fédéral s'impose de plus en plus pour rendre impossible cette indépendance nationale et en profite pour nous nier quasiment complètement. Nous sommes en train de perdre notre pays par défaut de l'actualiser et de le statuer.
    Nos dirigeants politiques québécois, au lieu de prendre le taureau par les cornes et de décréter unilatéralement l'indépendance du Québec, suivie par l'élaboration d'une constitution québécoise à être approuvée et votée par le peuple québécois ce qui représente la seule solution envisageable dans les circonstances actuelles; donc, nos dirigeants politiques québécois continuent de croire à un renouvellement possible de la constitution "canadian" malgré 2 référendums perdus et sans aucun changement apporté, depuis, par le gouvernement fédéral, il faut le faire ! Quelle mentalité de perdants!
    Il y a ici au Québec un manque flagrant de leadership politique pour guider le peuple québécois vers sa pleine maturité collective; ça saute tellement aux yeux! Parfois, il m'arrive de penser que nos dirigeants politiques québécois ont choisi de donner raison aux conclusions du rapport Durham sur notre éventuelle disparition collective par l'assimilation. Si Pierre Bourgault vivait encore, il aurait honte d'eux!
    André Gignac 19/9/12

  • Luc Archambault Répondre

    19 septembre 2012

    Cher Claude,
    « C'est un pays que nous voulons »
    Voilà le problème ! Il nous faut vouloir non pas le pays, mais bien vouloir la DÉMOCRATIE dans le pays. Car, et pour emprunter les mots d'un autre,
    « le pays nous l'avons déjà sous les pieds »
    Le problème c'est que ce pays n'est pas DÉMOCRATIQUE.
    Qui dit DÉMOCRATIQUE, dit PEUPLE. Qui dit pays parle d'État.
    Or, les États passent, le PEUPLE reste.
    Comment dire !? Comment dire en peu de mots ?
    Tout miser sur l'État, évacue Le PEUPLE.
    Or, pourquoi « vouloir un pays », sinon pour Le PEUPLE ? Si c'est pour Le PEUPLE, alors pourquoi l'évacuer. Pourquoi ne pas plutôt concentrer notre énergie, dédier notre passion au PEUPLE, que sur lui. C'est lui qui est premier, c'est à lui qu'on veut du bien. L'État n'est rien ! N'est rien si Le PEUPLE n'est pas déjà au centre de notre action.
    Or, Le PEUPLE, Sa Majesté, Son Autorité démocratique suprême sont foulé,es aux pieds par un État qui s'en tape du PEUPLE ; par une Autorité qui se croit supérieure à celle du PEUPLE. Voilà ce qui est concrètement en cause quel que soit l'État qui s'impose ou se propose. C'est le caractère dictatorial de l'État actuel qui méprise Le PEUPLE auquel il faut s'attaquer, AU NOM du PEUPLE, non pas au nom de l'État.
    Aujourd'hui Jean-François Lisée se confronte à cette suprématie abusive puisqu'il a prêté serment d'allégeance à la Couronne canado-britannique. « Notre amie la Reine. Notre patron Le PEUPLE ».
    Sauf qu'il omet d'en tirer les leçons.
    On ne peut dire amie, une Couronne qui s'impose par-dessus la tête du PEUPLE.
    Si son patron c'est Le PEUPLE, comment justifier qu'il participe à la formation d'un gouvernement qui gouvernera Le PEUPLE en vertu d'une légalité qui n'est pas celle du peuple ; qui n'a jamais été approuvée par les voix référendaire du PEUPLE ; il gouvernera Le PEUPLE en vertu d'un ordre étatique qui n'est pas celui du PEUPLE ; il gouvernera Le PEUPLE en vertu d'un État dont le patron n'est pas Le PEUPLE.
    Comment justifier qu'on gouverne Le PEUPLE en vertu d'une Loi constituante démocratiquement ILLÉGITIME, sans prévoir l'appeler à INVALIDER tout État qui n'a pas obtenu le clair OUI du peuple ?
    « Archaïsme » nous dit-il !?
    Or, ce n'est une question de symbole archaïque, ce ne serait le cas que si et seulement si Le PEUPLE avait VALIDÉ l'État. Ce n'est pas le cas. Il ne l'a pas validé. JAMAIS il n'a eu l'occasion de le faire.
    La moindre des choses est de lui donner l'OCCASION de le faire. Un gouvernement VRAIMENT souverainiste pourrait le faire, DOIT le faire. À défaut, Le PEUPLE, son Autorité démocratique suprême, sa SOUVERAINETÉ démocratique, sont foulé,es aux pieds. On se trouve donc à admettre, sous prétexte de Raison d'État, qu'il est indifférent, supportable, que Le PEUPLE soit ainsi ravaler à portion autocratie congrue.
    Je dis, c'est inacceptable. Je dis, pas question d'accepter l’inacceptable. Basta ! FINIES les FOLIES !
    Pour cela, il faut vouloir le bien du PEUPLE.
    Pour cela, il faut vouloir pour lui la DÉMOCRATIE !
    Rien d'autre, puisque le pays est sous les pieds du PEUPLE !
    Si nous sommes attaché au mot INDÉPENDANCE, c'est l'INDÉPENDANCE DÉMOCRATIQUE du PEUPLE qu'il nous faut mettre de l'avant. Si elle est effective, l'État du peuple suivra.
    Ce n'est pas l'État qui crée Le PEUPLE, mais bien l'exact contraire, c'est Le PEUPLE qui crée l'État DÉMOCRATIQUE. Et, ce n'est pas Le PEUPLE qui crée l'État AUTOCRATIQUE.
    Celui-là, s'impose par-dessus la tête du peuple.
    L'antidote, Le PEUPLE, mettre au sommet, Le PEUPLE.
    P.S.
    Mes condoléances à la famille de Bernard Frappier.
    REQUIEM in PACE ! Qu'il repose en paix !

  • Claude G. Thompson Répondre

    18 septembre 2012

    Cher Luc,
    merci de parler de l'essentiel et d'en développer les différents aspects.
    Chicaner sur les individus et s’en prendre à tout un chacun ne fera jamais le pays, mais expliquer, développer et témoigner de notre foi impérissable en nous comme vous le faites depuis plusieurs années sur Vigile et ailleurs est la voie la plus sûre pour faire croître chez le plus grand nombre le désir d’y parvenir.
    Il est plus que temps que les Vigiliens réalisent que seule la passion pour notre État emportera l’adhésion du grand nombre et que les chicanes partisanes, les jugements ou les condamnations ex cathedra, les joutes verbales pour le triomphe des ego et les attaques personnelles ne pourront jamais que nous en éloigner.
    C’est un pays que nous voulons et c’est l’affaire de tous; pas des seuls politiciens ou des gérants d’estrade.
    Merci pour votre constance et votre détermination à sans cesse nous ramener à l’essentiel.
    Claude G. Thompson

  • Luc Archambault Répondre

    18 septembre 2012

    @ André Gignac | Il n'y a pas que le PQ qui refuse de rompre avec la gouvernance collabo d'un État qui NIE l'irréductible primauté démocratique du peuple souverain du Québec. Une primauté qu'on ne saurait réduire, sans se réduire soi-même.
    QS, et l'ON, refuse tout autant de se gouverner en fonction de cette primauté. Ils prévoient former des gouvernements qui gouverneront ce peuple SANS l'appeler à USER de ses pleins droits et pouvoirs démocratiques capable d'abord, d'INVALIDER sur NOTRE sol et sous-sol national du Québec TOUT État qui n'a pas obtenu le clair OUI référendaire des Québécois,es, dont, l'État ILLÉGITIME du Québec/Canada qui s'impose par défaut de n'avoir pas obtenu le NON qui lui est destiné si la question était posée.
    Il faut D'ABORD corriger ce défaut. Pour le corriger, il n'y a qu'une seule manière de le faire. APPELER ce peuple à INVALIDER l'État ACTUEL qui s'est auto-constitué par-dessus la tête du peuple.
    Il faut d'ABORD renverser la dictature qui s'impose par défaut.
    Ce qu'aucun parti ne met de l'avant. Pourquoi donc !?
    Parce que nous avons à tort cru utile de faire l'économie de cet incontournable renversement. Le « souverainisme étatique historique » a cru utile de ne pas d'abord INVALIDER l'État ILLÉGITIME ACTUEL. Résultat, un NON à l'État légitimé par le peuple, devant succéder à la dictature, nous livrait sans recours à la dictature.
    Ce qui a permis à l'État démocratiquement ILLÉGITIME actuel de s'imposer sans avoir à respecter la même règle démocratique ; sans avoir à respecter sa propre loi dite de la Clarté... Personne ne l'y oblige et même pas les soi-disant souverainistes qui ne le sont juste pas, puisqu'ils tolèrent sans recours que soit NIÉE la primauté de la souveraineté démocratique du peuple, qui ont formé et forment encore des gouvernements collabos agissant en vertu d'une légalité constituante qui n'est pas celle du peuple.
    Cette asymétrie admise, facilite la tâche des canadianisateurs comme c'est pas permis. Il faut plutôt à partir de désormais, les confronter au même standard démocratique que celui qui prévaut en DÉMOCRATIE.
    TOUS les États DOIVENT obéir à la même règle DÉMOCRATIQUE
    Le PEUPLE SOUVERAIN dispose des pleins pouvoirs pour INVALIDER tout État qui refuse d'obéir. Ne reste qu'à rompre avec le « souverainisme étatique historique » qui s'est trouvé à subordonner l'effectivité de la souveraineté démocratique du peuple à l'effectivité de la souveraineté de l'État.
    Or, ce n'est pas l'État qui confère au peuple démocratique sa SOUVERAINETÉ démocratique. C'est l'exact contraire, c'est parce que le peuple EST Souverain, par définition démocratique, qu'il est légitimé de fonder un État DÉMOCRATIQUE qui soit bel et bien celui du PEUPLE DÉMOCRATIQUE, non pas un État qui s'impose par-dessus la tête du peuple.
    Si donc, Le PEUPLE dispose des pleins pouvoirs et droits démocratiques pour fonder un État valide, il dispose des mêmes droits et pouvoirs pour INVALIDER tout État qui n'a pas obtenu son clair OUI référendaire.
    Ne reste qu'à faire l'UNION des forces démocratiques de ce peuple autour de la PRIMAUTÉ effective de son Autorité démocratique suprême ; autour d'UN même PROGRAMME COMMUN d'État DÉMOCRATIQUE qui transcende les concurrents programme de gouvernance.
    Ce renversement paradigmatique est aussi crucial que difficile à opérer. Il faut du temps. Il faut apprivoiser l'idée nouvelle qui fait du peuple non plus un idiot incapable de se gouverner, mais qui fait de lui la seule Autorité démocratique suprême. Il faut aussi admettre que nous vivons sous une dictature d'occupation qu'il faut RENVERSER. Il faut comprendre qu'il n'y a aucune porte de sortie sous gouvernance collabo. Comme l'a compris de Gaulle en juin 1940. Un certain Français Mitterrand l'a compris seulement 3 ans plus tard...
    Louis-Joseph Papineau l'a compris 30 ans après la révolte des patriotes, en 1867... Quand il a compris qu'il ne fallait pas seulement revendiquer le gouvernement responsable, mais bien un État responsable « entièrement dépendant du peuple ». Il faut prôner l'INDÉPENDANCE du PEUPLE, et la fondation d'un État DÉPENDANT du PEUPLE, et de personne d'autre...
    Cf : Déclarations constituantes de Papineau de 1837 et 1867.

  • Luc Archambault Répondre

    18 septembre 2012

    @ Michel,
    Tout à fait. Ce pourquoi il faut prêter serment et ensuite l'abjurer solennellement, en masse, le jour où nous disposerons d'une députation qui ROMPT majoritairement avec la gouvernance collabo d'un État ILLÉGITIME de clair déni démocratique ; le jour où cette députation cessera enfin de se contenter de gouverner le peuple en vertu d'une LOI constituante qui n'est pas celle du peuple puisqu'elle n'a jamais été approuvée par le peuple.
    Il faut pour cela que le souverainistes le soient vraiment et cessent de tolérer la claire NÉGATION de la souveraineté démocratique de ce peuple SOUVERAIN qui dispose des pleins droits et pouvoirs démocratiques capables d'INVALIDER sur SON sol et sous-sol national du Québec TOUT État qui n'a pas obtenu le clair OUI référendaire des Québécois,es.
    Or, autant le PQ que QS que l'ON prévoient gouverner le peuple SANS l'appeler à USER de ses pleins droits et pouvoirs démocratiques.
    Il faut rompre avec le « souverainisme étatique historique » qui s'est trouvé jusqu'à maintenant à subordonner l'EFFECTIVITÉ de la souveraineté démocratique de ce peuple à l'effectivité de la souveraineté de l'État. Cette subordination est l'exact miroir de la subordination canadianisatrice. Il faut briser le miroir, guérir du syndrome de Stockholm.
    Il n'y a pas d'issue à la gouvernance collabo
    De Gaulle l'a compris en juin 1940. Il nous faut maintenant le comprendre tous et toutes. Voilà pourquoi de Gaulle s'est écrié ici en 1967 VIVE le Québec LIBRE ! Ce même cri qui terminait ses appels à la résistance du peuple de France, de l'extrême gauche communiste à l'extrême droite nationaliste en passant par l'extrême centre socialiste... VIVE la FRANCE LIBRE !
    Tant et aussi longtemps que les soi-disant souverainistes, de l'ON, de QS et du PQ refuseront de ROMPRE avec la gouvernance collabo ; refuseront de faire l'UNION de TOUTES les forces DÉMOCRATIQUES de ce peuple SOUVERAIN ; refuseront de respecter la primauté de la SOUVERAINETÉ du PEUPLE, les canadianisateurs pourront impunément continuer à imposer par défaut un État qui NIE la primauté de l'Autorité démocratique Suprême de ce peuple.
    La gouvernance collabo des partis soi-disant souverainistes et un crime de haute trahison démocratique envers ce peuple souverain. C'est la trahison des clercs dans sa plus abjecte dénomination.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 septembre 2012

    Monsieur Archambault
    Entièrement d'accord avec votre texte! J'aurais cru en Marois et à sa gouvernance souverainiste si son gouvernement avait décidé d'abolir avec un minimum de courage, le poste colonial de lieutenant-gouverneur du Québec. LA VRAIE GOUVERNANCE DU QUÉBEC aurait dû s'effectuer ou aurait dû débuter en 1982 après que Trudeau nous eu sortis du Canada avec le rapatriement unilatéral de la constitution "canadian" sans l'accord du Québec et sans référendum à cet effet.
    Lévesque n'avait qu'à déclarer unilatéralement l'indépendance du Québec, rédiger une constitution québécoise à être approuvée et votée par le peuple et demander une reconnaissance internationale par les Nations Unies puisque le geste d'Ottawa était antidémocratique, illégal et irrecevable au niveau international.
    Marois par son geste vient de démontrer que le statu quo actuel sera maintenu comme auparavant; PAS FORT! PAS FORT! Il y a longtemps que j'ai lancé la serviette avec ce parti provincialiste vendu au régime fédéral "canadian", aux oligarques et à Bay Street. Ces politiciens carriéristes se foutent carrément du peuple québécois. Excellent texte!
    André Gignac 18/9/12

  • Michel Guay Répondre

    18 septembre 2012

    Et si les députés du PQ ne jurent pas ces Allégeances honteuses envers la Reine d'Angleterre et la Constitution des Canadians ils n'auraient pas droit de siéger et ne pourront jamais voter pour un référendum décisif pour la décolonisation .
    À moins que le Parti Québecois décide qu'aussitôt élu ce serait l'Indépendance
    MICHEL