L’immigration massive est une richesse pour le PLQ

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L'immigration est une arme de choc pour tuer le mouvement souverainiste

Dans son édition de septembre, L’ac­tua­lité publie une passionnante étude de la circonscription Laval-­des-Rapides, qui, depuis 1981, a toujours voté du côté du pouvoir, ce qui en fait la circonscription baromètre par excellence.


Laval


Mais L’actualité reconnaît que Laval-­des-Rapides risque bientôt de basculer dans la catégorie des forteresses libérales. La raison ? Elle s’est profondément transformée sous la pression de l’immigration massive. Et les électeurs issus de l’immigration votent systématiquement pour le PLQ.


Laval connaît le sort de Montréal : elles deviennent électoralement, pour paraphraser Frédéric Lacroix dans L’aut’journal, un gros West Island. D’ailleurs, les deux îles s’anglicisent. Et quoi qu’on en pense, le comportement électoral des immigrés est un bon critère pour évaluer leur intégration.


Il faut oser le dire : au Québec, l’immigration massive a d’abord une fonction politique. Comme le disait René Léves­que, le Canada s’en est historiquement servi pour noyer les Québécois francophones. Elle a toujours servi, et sert encore, à marginaliser la majorité historique francophone, à diminuer son poids démographique et à favoriser l’intégration définitive du Québec au système canadien.


Les Québécois francophones sont ainsi dépossédés de leur destin, comme on l’a vu en 1995. Ce n’est pas sans raison que le PLQ prône toujours des seuils d’immigration démesurément élevés. Sans cesse, il étend sa base. Un jour, il sera indélogeable. Le Québec deviendra une société sans alternance.


Silence !


Mais qui le mentionne en payera le prix. Raciste ! Intolérant ! C’est avec de telles insultes qu’on fait taire ceux qui oseraient plaider pour une vraie baisse des seuils d’immigration. Elle est pourtant urgente. On parvient même à faire croire aux Québécois francophones que c’est parce qu’ils ne sont pas assez ouverts qu’on ne s’intègre pas à eux.


L’immigration massive est une chance ! Combien de fois avons-nous entendu cette formule de propagan­de ? Parlons sérieusement : l’immigration massive est une richesse pour le Parti libéral.