Éducation
L’exigence à l’école, un gage de réussite dans la vie
Tribune libre
Dans sa chronique parue le 13 mai dans le Journal sous le titre Au Québec, l'école ne prépare pas les jeunes à la vraie vie, Richard Martineau amorce sa réflexion à partir d’un syllogisme fort révélateur de Philippe Lorange, un jeune intellectuel qui étudie en maîtrise à l’UQAM, qu’il a reçu à QUB radio : « La vie est difficile. L’école te prépare à la vie. L’école devrait donc être difficile ».
Henri Marineau2101 articles
Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplô...
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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com
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2 commentaires
Henri Marineau Répondre
17 mai 2023Merci beaucoup, M. Champux, pour ce témoignage empli de grandes vérités.
François Champoux Répondre
17 mai 2023Bonjour M. Marineau,
Félicitations pour votre beau programme; je le partage, comme il se doit.
Nul ne peut être contre la vertu, encore faut-il qu'elle soit enseignée. Les parents qui ont fait fi des efforts à l'école savent plus que quiconque combien il est important de faire les efforts nécessaires à l'acquisition des connaissances de base pour devenir autonome dans ce monde du travail.
Oui, la vie est difficile nous enseigna le Bouddha et dès l'enfance nous y faisons face, qui que nous soyons; pas besoin d'un maître pour ça. Le maître doit nous enseigner la vertu, celle qui nous donnera les forces pour rendre cette vie moins pénible. Il n'est pas donné à tous d'être un premier de classe et la découverte de notre rang parmi la multitude nous conscientise à la difficiculté que ce monde nous prépare: être le meilleur malgré notre incapacité à l'être. Les maîtres doivent encourager, mais jamais décourager: favoriser l'importance de faire sa place parmi la masse sans déprécier aucune place. Nous ne pouvons pas tous devenir des docteurs, malgré tous les efforts du monde à tenter d'en devenir un.
Il y a une place pour toutes et tous; à chacune et à chacun de la choisir en connaissance de cause, guidés par les maîtres en la matière.
François Champoux, Trois-Rivières