Les temps ont changé, entend-on sur tous les toits, il faut s’habituer, il faut évoluer. Pendant ce temps, les personnes âgées sont cantonnées dans des mouroirs. Les jeunes sont en quête de repères. Les parents ont abandonné l’éducation de leurs enfants entre les mains des écoles. La classe moyenne peine à se loger et à se nourrir. Les enseignants et le personnel de la santé sont écrasés par la lourdeur de leur tâche. Les médias sociaux exhibent à tout vent la désinformation. La violence, sous toutes ses formes, occupent quotidiennement la une des médias. La tablette s’est substituée aux jeux extérieurs, la réussite sans effort à la persévérance et l’effort, etc...
Face à un tel scénario, sommes-nous en train de perdre pernicieusement les valeurs fondamentales de notre identité dans une société qui nous engouffre sans coup férir dans un monde déshumanisant? Face à l’évolution époustouflante de l’IA qui s’affiche comme la voie de l’avenir, sommes-nous en train d’oublier que le cerveau humain en est le créateur? Notre société est-elle emportée sans vergogne dans le maelstrom de la sacro-sainte évolution?
À mon avis, le temps du réveil est venu, nous avons le devoir de redonner à notre société ses lettres de noblesse devant la montée vertigineuse de l’extrême droite sur tous les pans de la sphère sociétale. Les enseignants doivent retrouver la satisfaction engendrée par les effets positifs de leur enseignement envers les jeunes qui leur sont confiés. Le personnel de la santé doit redécouvrir la valorisation dans l’acte gratifiant lié aux soins de santé des personnes malades. Les travailleurs doivent s’investir sans ménagement dans leur travail au profit du mieux-être de la société.
Nonobstant les avancées importantes des effets positifs de l’évolution dans différents secteurs de la société, notamment en sciences, il m’apparaît pertinent, voire essentiel, de s’arrêter et de prendre un temps d’arrêt pour observer et analyser ses effets négatifs dans notre société en général. C’est une question de survie de notre santé physiologique, psychologique et sociétale.
Pensée personnelle
"L’homme est ainsi fait qu’il investit des milliards pour la conquête de l’espace pendant que des terriens meurent, faute de ressources pour les chercheurs"
Henri Marineau, Québec
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