Un précédent dangereusement injustifié
La frasque la plus récente de la Gouverneure-Générale du Canada a de quoi laisser très songeur, même le Premier Ministre en place, le Très Honorable Stephen Harper.
Que Michaëlle Jean pense que « Le Québec boude le Canada » est une chose, qu'elle l'affirme publiquement en est une autre.
Traditionnellement, la personne qui occupe le poste de Gourverneur-Général, du moins depuis que j'ai conscience de la signification de ce que représente cette fonction, devrait normalement garder pour elle ses opinons politiques, au risque de les confondre avec les rôles officiels de sa fonction.
Michaëlle Jean ne cesse, depuis qu'elle occupe ce trône, de multiplier ses sorties « politiques », tant et si bien qu'elle risque de provoquer une confusion des genres, à tel point que cela pourrait devenir l'élément déclencheur d'une crise politico-constitutionnelle.
Cet état de crise n'est pas plus souhaitable pour un Canada anglais qui craint une sécession du Québec, que pour des Québécois qui veulent devenir souverains sans heurt ni effusion de sang. Personne n'y trouverait avantage, que l'on soit fédéraliste ou souverainiste.
Si Michaëlle Jean veut s'immiscer dans le débat constitutionnel qui sépare les deux rives des Outaouais, alors qu'elle aille le faire là où ce débat s'est toujours situé : sur le parquet de la Chambre des Communes ou à l'Assemblée nationale du Québec, en tant que député dûment élu par le peuple, pour entre autres débattre de questions politiques et constitutionnelles. Autrement ne devrait-elle pas se taire sur ces questions-là tout en assumant ses rôles protocolaires comme ses prédécesseurs l'ont toujours fait avant elle ?
Pour les raisons énumérées dans ce texte, le Premier Ministre du Canada n'aurait-il pas intérêt, ne serait-ce que pour éviter une crise dont personne n'a vraiment besoin en ce moment, d'exiger la démission de Michaëlle Jean sur-le-champ ?
Normand Perry
Philosophe et
_ chroniqueur à www.quebec-politique.com
Les Coteaux, Qc
Le 23 septembre 2006
L'étincelle qui pourrait allumer la mèche
Tribune libre
Normand Perry126 articles
On pourrait le décrire comme un grand passionné de communication, de philosophie, de politique, d'histoire, d'astronomie, de sciences, de marketing, de musique classique et d'opéra. Normand Perry mène une vie publique bien remplie, toujours avec des projet...
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On pourrait le décrire comme un grand passionné de communication, de philosophie, de politique, d'histoire, d'astronomie, de sciences, de marketing, de musique classique et d'opéra. Normand Perry mène une vie publique bien remplie, toujours avec des projets plein la tête et des rêves à réaliser.
Après avoir obtenu un premier diplôme universitaire en philosophie au milieu des années ’90, Normand Perry débute sa vie publique comme pamphlétaire, exprimant ses opinions librement, ces dernières étant publiées régulièrement dans les journaux régionaux, les quotidiens et divers sites Web.
Depuis avril 2004, il travaille chez [Soleil communication de marque->http://www.soleilcom.com/], agence de publicité montréalaise, où il est au développement des affaires, en veille stratégique et aux relations publiques.
Depuis juillet 2010, il s’est vu confié un projet radiophonique à [l’antenne de Radio Ville-Marie->http://www.radiovm.com/index.aspx] où il conçoit, réalise, anime et supervise le montage d’une émission portant sur l’orthodoxie chrétienne au Québec : [Voix Orthodoxes->http://www.voixorthodoxes.org/].
Sa plume va le conduire en politique active.
Après s’être fait connaître comme pamphlétaire à partir du début des années 2000 dans sa région du Suroît, il se fait remarquer, et on lui propose la présidence de circonscription au Parti Québecois dans Soulanges au début 2005. Suite à la démission inattendue de Bernard Landry en juin 2005 comme chef de cette formation politique, Normand Perry appuie d’emblée la candidature de Louis Bernard tout en s’opposant farouchement à l’élection d’André Boisclair. Lorsque ce dernier remporte la chefferie du PQ en novembre 2005, Normand Perry démissionne de sa présidence et quitte le PQ sur-le-champ.
A l’automne de la même année il se fait élire au conseil municipal à Les Coteaux dans la circonscription de Soulanges au Québec. Il se voit confier notamment les responsabilités du comité des loisirs, où conçoit et implante un programme de subvention à l’activité sportive pour les jeunes; il occupe la vice-présidence du HLM, il aussi responsable de la sécurité publique et participe activement à la fondation de la Régie inter municipale des Pompiers du Lac-St-François (fusion des services des incendies de Les Coteaux et St-Zotique).
Lors de la création du nouveau parti politique Québec solidaire en février 2006, il en devient membre et participe au congrès de fondation à Montréal. Il se porte candidat aux élections provinciales de mars 2007 pour cette formation politique dans la circonscription de Beauharnois.
Après ces quelques années en politique active, il poursuit son œuvre de réflexion pamphlétaire, notamment sur le [Blogue de Normand Perry->http://normandperry.blogspot.com/] tout comme sur Vigile et bien d’autres médias québécois
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