Presque tout le monde connaît la langue commune

L'État doit faire respecter le droit de travailler en français

Exiger la connaissance de l'anglais est discriminatoire

Tribune libre

Impératif français saisit l’occasion de la fête du Travail pour dénoncer la pratique très et trop répandue de discrimination et d’exclusion consistant à exiger la connaissance de l’anglais pour travailler au Québec, alors que près de 95 % de la population déclare parler français.

Cette pratique de discrimination enlève aux citoyens du Québec leur droit de travailler et de gagner leur vie dans leur langue nationale pour accommoder quelques personnes qui ignorent ou qui refusent d’apprendre ou de parler la langue commune du Québec, le français. Dans bien des cas, le service à la clientèle en souffre tout autant que le français, langue de travail, car le droit d’être reçu, servi et informé adéquatement en est affecté. Les dégâts causés par l’exigence de la connaissance de l’anglais sont encore plus observables dans les grandes régions de Montréal et de l’Outaouais.

Réclamer la connaissance de l’anglais à l’embauche n’est ni plus ni moins qu’un « accommodement déraisonnable » qui encourage le non-apprentissage de la langue commune, le français, langue que tout le monde doit connaître et parler au Québec, sinon apprendre. Est-il nécessaire de rappeler que des cours de français, il s’en donne!

Ce qui doit être exigé en tout temps de tous et toutes au Québec, c’est la connaissance du français. Tous les employeurs ont la responsabilité de s’en assurer à l’embauche et d’informer régulièrement, et aussi souvent qu’il le faut, leur personnel que la langue de travail au Québec est le français.

Impératif français lancera en octobre prochain sa grande campagne promotionnelle d’intérêt public « Moi, je travaille en français » rappelant aux employeurs leur obligation de s’assurer que le droit de leurs employé-e-s de travailler en français est respecté en tout temps.

Bonne fête du Travail… en français!


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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    4 septembre 2015

    Monsieur Perreault
    Tant que le Québec ne sera pas un pays indépendant avec le français étant la seule langue officielle, nous allons continuer de tourner en rond et de patauger dans le multiculturalisme "canadian". Je suis désolé mais je ne vois, présentement, aucune volonté politique au Québec d'en sortir et de se responsabiliser en se prenant en main.
    Durant ce temps, le Québec s'assimile à vue d'oeil avec cette entrée massive d'immigrants dont personne ne semble percevoir les dangers potentiels pour notre survie. BEL AVENIR!
    André Gignac 4/9/15

  • Jean-Jacques Nantel Répondre

    3 septembre 2015

    Pour faire progresser leurs intérêts, les Québécois devraient apprendre à penser positivement et à cesser de toujours dire ¨non¨.
    La meilleure façon de réduire au minimum l'usage de l'anglais au niveau de l'emploi au Québec, ce n'est pas de l'interdire pour ensuite envoyer des inspecteurs de l'Office la langue française pour faire respecter la loi. Cela coûte cher en plus d'être mesquin et inefficace. La meilleure façon, c'est de laisser les employeurs totalement libres d'imposer l'anglais à leurs employés, mais en les obligeant, en pareil cas, à payer ces derniers 10 ou 20% de plus. Comme ces employeurs exigent plus de qualifications de leurs employés, il serait juste et équitable qu'ils les paient mieux. C'est comme demander une maîtrise plutôt qu'un baccalauréat pour obtenir un emploi; ça implique un salaire plus élevé.
    Avec un tel système, le gouvernement n'aurait qu'à faciliter l'accès aux tribunaux aux travailleurs pour ensuite laisser ces derniers poursuivre leurs patrons (après avoir quitté un emploi) pour réclamer leur dû. Comme les travailleurs en question seraient les premiers bénéficiaires de l'opération, ils n'auraient qu'à amasser des preuves filmées, enregistrées, écrites ou des témoignages montrant que leurs patrons les forçaient à parler anglais au travail pour réclamer devant un juge 10% de plus pour toutes les heures travaillées; le tout majoré avec des intérêts composés.
    Si on modifiait la loi 101 en conséquence, tous les employeurs qui ont vraiment besoin de l'anglais pour faire fonctionner leurs entreprises au Québec (ex: dans l'industrie aéronautique) paieraient leurs employés en conséquence alors que tous les autres employeurs s'empresseraient d'éliminer au maximum l'anglais des relations de travail dans le but d'augmenter leurs profits.
    Nous devons apprendre à penser comme des gagnants...