À propos de Gilles Duceppe

L'empêcheur de tourner en rond

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Tribune libre

Au cours des six élections fédérales de 1993 à 2011, le Bloc québécois a toujours remporté la majorité des 75 sièges impartis au Québec. Toutefois, aux élections de 2011, il obtient seulement quatre sièges. Malgré tout, le parti réussit, aux élections fédérales de 2015, à faire élire cette fois 10 députés dans un contexte où Gilles Duceppe effectuait alors un retour en politique.


Depuis lors, le Bloc est devenu un parti moribond où déjà se profilait le spectre de la saga entre les fervents défenseurs d’un Bloc axé prioritairement sur la défense des droits du Québec à Ottawa et ceux dont la priorité était orientée sur l’indépendance du Québec, Gilles Duceppe ayant toujours fait partie du premier clan.


Or, depuis que M. Duceppe s’est retiré « officiellement » de la scène politique, nombreuses ont été ses sorties publiques où il est intervenu dans les débats idéologiques entre les militants du Bloc. J’en ai pour preuve son parti pris bien affirmé en faveur de la défense des intérêts du Québec par le Bloc à Ottawa et, par ricochet, son désaveu envers la chef actuelle du Bloc, Martine Ouellet.


Une attitude qui n’est pas sans nous rappeler les belles-mères qui ont toujours gravité autour du Parti québécois et qui, souvent agissaient comme des empêcheurs de tourner en rond, un rôle que Gilles Duceppe joue actuellement dans la crise que vit le Bloc, et dont les militants pourraient facilement se passer. 



Henri Marineau, Québec


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Henri Marineau2016 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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2 commentaires

  • Jean Lespérance Répondre

    24 mai 2018

    Un autre qui est devenu traître. Il y a eu tellement de traîtres que le Bloc est bloqué. De la politique de tortue, on en a assez eu. L'heure est au changement avec Martine Ouellet.


    • Gilles Sauvageau Répondre

      25 mai 2018

      Parfaitement raison Monsieur Lespérance !!!