Démission de Julie Payette

L’astronaute quitte sa capsule pour revenir sur terre

Marylène Levesque, une mort évitable

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Tribune libre

Ces derniers jours, les médias ont beaucoup dénoncé le climat toxique qu’entretenait Son Excellence Julie Payette, gouverneure générale du Canada, envers ses employés.


Or, on a très peu entendu parler de sa propension viscérale pour les réparations à Rideau Hall, 100 000$ pour des aménagements laissés en plan, des vols et des repas gastronomiques totalisant 65 000$ en 18 mois. C’est sans compter une cérémonie d’assermentation qui a coûté aux contribuables canadiens la modique somme de 650 000 $, et, pour couronner le tout, elle touchera une rente de 143 000$ par année, et ce, pour le reste de sa vie.


Par ailleurs, l’ex-astronaute qui régnait en maître sur ses « domestiques » dans sa « capsule » de Rideau Hall est maintenant déchue de tous ses pouvoirs maléfiques lors de son retour précipité sur terre.


La star québécoise de l’espace vient de se voir dégarnie de tout son éclat… Force est de constater que Julie Payette tolère difficilement les « paillettes » autour de sa personne… Peut-être devrait-elle s’accommoder d’une vie à l’écart de toute gestion de personnel!


Marylène Levesque, une mort évitable


À la suite de la remise du rapport d’un Comité d’enquête national sur le meurtre sordide de Marylène Levesque survenu en janvier 2020 au Service correctionnel du Canada (SCC), ce dernier a décidé immédiatement de retirer les contrats de surveillance aux centres résidentiels communautaires, lesquels, sont sous la juridiction de la Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC) qui décident d’accorder ou non une libération conditionnelle et des conditions à imposer. Les délinquants qui obtiennent une libération conditionnelle sont alors placés sous la surveillance d’agents de libération conditionnelle à l’emploi du SCC.


L’enquête a démontré, notamment, que la CLCC avait formellement interdit à Gallese de fréquenter les salons érotiques ou d'avoir des services sexuels. Les membres de son équipe d’intervention, tels que les agents correctionnels et les intervenants de la Maison Painchaud où séjournait Gallese étaient au courant de cette interdiction. Or, à l’insu de tous, le meurtrier a continué de fréquenter les salons érotiques.


Dans toute cette salle histoire, une chose est certaine, Mylène Levesque est passée entre les mailles du filet. À mon sens, toutes les instances du système, chacune à son niveau d’intervention, doivent être tenues imputables de ce meurtre qui aurait dû être évité, que ce soit le SCC, la CLCC, l’agent de libération conditionnelle responsable de Gallese et la direction de la Maison Painchaud… La communication entre tous les intervenants a été défaillante et doit être dénoncée haut et fort!


Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com