L’Assaut

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Offensive de l'armée syrienne contre une poche de « rebelles »

Les informations et les images, terribles, du début de l’assaut terrestre sur la Ghouta orientale font état de combats d’une violence extrême, allant jusqu’au corps à corps, l’usage de lances-flammes et l’échanges furieux de projectiles, de cadavres amoncelés par dizaines dans tous les coins de rue et des dévastations dépassant celles pouvant être causées par un séisme tellurique de très forte magnitude.



Jadis le grenier fertile de la région de Damas, réputée pour ses vergers et ses terres fertiles, la Ghouta orientale a subi une urbanisation anarchique en partie induite par un exode rural mais également par l’émergence de ce que l’on peut appeler une bourgeoisie d’affaires formée majoritairement mais pas exclusivement par des islamistes ayant connu un enrichissement spectaculaire grâce à la spéculation immobilière et foncière.



Peuplée par 2 800 000 habitants avant la guerre, la Ghouta orientale fut investie par des dizaines de groupes armés qui y créèrent une sorte d’Émirat à la périphérie de la capitale Damas, où est déployée la III division blindée de l’Armée Arabe Syrienne.



Aujourd’hui la Ghouta orientale, le dernier fief rebelle près de Damas, ne compte que 389 000 habitants dont près de 40 000 rebelles armés solidement retranchés dans une jungle en béton.



La plupart de ces rebelles sont des islamistes purs et durs de la tendance la plus extrémiste qui ait jamais existé à ce jour et dont les idées n’ont pratiquement rien à voire avec l’Islam.



Le gouvernement syrien dont les forces assiègent ce fief depuis des années a tenté de négocier à plusieurs reprises avec les groupes armés les plus puissants de la Ghouta pour obtenir un accord d’évacuation des femmes et des enfants mais les rebelles y ont toujours opposé une fin de non-recevoir.



Pour les Chefs militaires rebelles, la seule négociation possible avec le gouvernement « apostat et impie » est sur champ de bataille.



Damas est une ville relativement calme et sûre. Les seules menaces pesant sur Damas sont les raids aériens israéliens que l’Armée syrienne tente de stopper et les tirs d’obus de mortier et de roquettes à partir de la Ghouta orientale.



Un général des forces d’élite syriennes s’est adressé aux rebelles, les provoquant à un duel franc et régulier en laissant partir leurs femmes et enfants et toutes les personnes inaptes ou incapables de porter une arme et de combattre. La réponse fut assez prompte et percutante sous forme d’une longue salve d’obus de mortier.



Excédé par l’occupation US du Nord-Est de la Syrie (10 bases et 21 900 militaires US au milieu de 60 000 combattants kurdes), le président Assad a décidé de renforcer l’autorité de l’État sur la Ghouta orientale après l’échec de négociations américano-russes.



Un assaut y est ordonné.


Plus de 290 officiers de liaison de plus de treize pays de l’OTAN et de pays Arabes se trouvent parmi les rebelles.


Les pays soutenant les rebelles crient déjà au massacre.