L'ineffable Bolduc et...

L'art de se mettre les pieds dans les plats

Tribune libre

Décidément, le ministre de l’Éducation, Yves Bolduc, semble avoir le don de répéter les gaffes à répétition. Après le scandale des primes de prise en charge de patients qu’il avait encaissées du temps où il pratiquait la médecine tout en étant député de l’opposition, il déclarait récemment son intention de couper dans les budgets attribués à l’achat de livres par les commissions scolaires.

Et, pour « réparer » sa dernière bourde, M. Bolduc présente ses excuses, alléguant que sa déclaration avait été « très malhabile » et qu’elle « ne représente vraiment pas sa pensée ». Eh bien, M. Bolduc, il me semble qu’un adulte responsable, à fortiori le ministre de l’Éducation, devrait apprendre à se tourner la langue sept fois avant de lancer des déclarations aussi incongrues. Quant à vos excuses, elles n’effacent en rien votre manque de jugement!

Le boulet de Philippe Couillard

À force de multiplier les gaffes, il est à se demander si Philippe Couillard n’est pas en train de regretter sa décision d’avoir nommé Yves Bolduc ministre de l’Éducation en guise de prix de consolation pour la Santé. Quoi qu’il en soit, le premier ministre serait fort légitimé d’agir en ce sens, compte tenu des erreurs de jugement monumentales, incompatibles avec le poste occupé par Yves Bolduc. En conséquence, Philippe Couillard devrait admettre son erreur et exiger la démission de son ministre de l’Éducation illico, pour le plus grand bien de notre système d’éducation.

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Henri Marineau2033 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    2 septembre 2014

    Les risques d'évasion par hélicoptère étaient « prévisibles »
    La ministre Lise Thériault, qui a présenté sa déclaration sans répondre aux questions des journalistes, attend des recommandations du ministère de la Justice d'ici le 17 octobre sur le moment où le rapport pourrait être rendu public en totalité ou en partie.
    C'est comme ça au Québec avec le parti libéral, on perd 40 milliards en 2008 à la Caisse de dépôt, Jean Charest déclenche une élection juste avant que ça se sache et aucune enquête publique s'en suit contrairement à l'Ontario.
    Et maintenant, trois criminels les poches bourrés pleins de millions s'évadent d'une prison en hélicoptère et on voudrait nous faire croire que c'est l'oeuvre du Saint-Esprit.
    Avec quelles complicités ont-ils réussi leur coup, pourquoi le préposé aux caméras pointait ailleurs, des citoyens près de la prison ont dit avoir vu un hélicoptère survolé la région et pratiquer des atterrisages quelques jours avant et la SQ avait prévenu la direction de la prison que ces prisonniers préparaient leur évasion?
    http://ici.radio-canada.ca/regions/quebec/2014/09/02/006-threriault-rapport-evasion.shtml

  • Archives de Vigile Répondre

    30 août 2014

    M. Bolduc s'est défendu d'être insensible à la cause de la lecture, indiquant avoir été « très jeune soumis à pouvoir faire de la lecture ». Il assure qu'il fréquente « extrêmement fréquemment » de nombreuses librairies et qu'il achète des livres « très régulièrement ».
    M.Bolduc a probablement été "soumis" par la force à apprendre la langue française et il n'est pas le seul ministre libéral à l'écorcher fréquemment et régulièrement.

    Bibliothèques scolaires : Yves Bolduc s'excuse
    http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2014/08/26/004-bolduc-bibliotheques-scolaires.shtml