Le français doit redevenir prioritaire là où il ne l'est plus

Je n'ai pas entendu parler anglais de la semaine et je trouve ça normal

Parler seulement français dans sa ville, c'est faisable

Tribune libre


"Je n'ai pas entendu parler anglais de la semaine et je trouve ça tout à fait normal", voilà une phrase que je peux me répéter pratiquement chaque semaine. Mais combien de nos amis montréalais pourraient en dire autant? Ce qui semble tout à fait normal et habituel à nous les Québécois du reste de la province doit être une rare exception pour eux, voire une impossibilité pure et simple.

Par cette observation, je cherche simplement à souligner que beaucoup de Montréalais se sont peut-être résignés à ce que l'anglais occupe une place prédominante dans la vie courante, comme si la situation ne pouvait plus être corrigée, alors que ce n'est pas normal lorsqu'on vit au Québec. Nous les plaignons de tout coeur et les secondons dans l'entreprise de reconquête de cette ville jadis considérée comme la deuxième ville francophone dans le monde.


Les fortifications de Québec
Imaginez un peu le contraste tel que vécu ici-même à Québec:

cette semaine, je n'ai pas entendu parler anglais en allant faire mon épicerie, en allant à la pharmacie et au club vidéo, à la caisse populaire et à la bibliothèque. Je n'ai pas entendu parler anglais dans ma rue ni dans le quartier où j'habite. Et ce n'est pas une exception. C'est là le quotidien de la plupart des Québécois de la province et personne ne pourrait concevoir qu'il en soit autrement.

À Québec, on entend un peu d'anglais dans les secteurs touristiques comme le Vieux-Québec et dans quelques centres commerciaux fréquentés par ces mêmes touristes mais ça s'arrête là. Et on sait toujours que ce ne sont pas des résidents de la ville mais des étrangers de passage. Le français est tellement omniprésent qu'on ne peut s'empêcher de se retourner lorsqu'on entend des paroles anglaises, c'est trop surprenant et inhabituel. Et c'est comme ça qu'il faut que ça reste.


Les francophones de l'île en péril ont bien raison de se sentir assiégés. C'est à eux de résister courageusement et d'exiger le français partout sur la place publique. Lorsque je vais à Montréal, jamais je n'accepterais de parler anglais, je réserve ça pour les autres pays comme le Canada ou les États.
Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale.

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Plus de 825 articles publiés en ligne ont été lus un million 400 000 fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période de plus de 14 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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2 commentaires

  • Marcel Haché Répondre

    8 février 2011

    Il faut aller où vont les gens couramment.

    Allez dans le quartier St-Léonard de Montréal, allez chez le Walmart du coin, rue Langelier près de la Métropolitaine, attendez en file, aux caisses, observez : les Tremblay d’Amérique y sont une minorité comme bien d’autres, et l’anglais contesté tout autant que le français.
    Alors il faut aller aussi où les gens ne vont pas couramment.
    Allez donc à trois coins de rue du Walmart de la rue Langelier, allez au cimetière « repos St-François d’Assise », anciennement le Cimetière de l’Est, marchez-y, observez et lisez : des générations de Tremblay d’Amériques y reposent en paix.
    L’assimilation, c’est ce qui guette Québec. Le «cas» Montréal relève d’une toute autre affaire : s’agit du remplacement d’une population.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 février 2011

    Je vis à Montréal depuis des années et je ne dis jamais un m..... mot en anglais. C'est un état d'esprit, une question de courage. Quand les commerçants me voient arriver, ils savent maintenant qu'ils doivent m'adresser la parole en français.
    Je trouve les Montréalais lâches, faibles et aplatventristes. Je le constate à tous les jours. Ou encore seraient-ils des complexés ?
    Quel beau pays nous aurons !