Montréal, capitale nord-américaine du chômage des immigrants

Immigration : solution à la pénurie de main-d’œuvre?

Il est temps de « mettre la pédale douce sur l’accélérateur » de l’immigration

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Tribune libre

 


Depuis quelques années, il est devenu monnaie courante d’évoquer l’immigration comme solution à la pénurie de main-d’œuvre au Québec. Or, en fouillant sur le Web, je suis tombé sur un article plutôt révélateur sur le taux de chômage dans la Métropole dont voici le contenu :  

« La métropole du Québec détient ce triste titre en Amérique du Nord. C’est bien à Montréal que les immigrants sont les moins bien intégrés au marché du travail selon une étude de l’Institut du Québec (IdQ) en collaboration avec la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) et Montréal International (MI).

Montréal aurait la pire performance nord-américaine dans l’écart entre le taux de chômage de ses citoyens qui y sont nés, et celui des immigrants. Il est de 10% à Montréal, contre 6% à Toronto et 5% à Vancouver dans le reste du Canada.

Et les résultats sont encore pires pour les plus instruits des immigrants. En effet, le taux de chômage des immigrants détenant un diplôme étranger est à près de 12,5% à Montréal, alors qu’il est d’environ 7% pour ceux détenant un diplôme canadien. Et paradoxalement, la diplomation universitaire des immigrants montréalais est de 33% alors que les natifs sont diplômés dans une proportion de 24%.

Selon Raymond Bachand, président de l’Institut du Québec (IdQ), il est grand temps de se mobiliser afin que les ordres professionnels soient plus flexibles auprès des immigrants.

La question de la langue pourrait aussi faire partie du problème. En effet, le marché du travail montréalais demande aux immigrants de posséder non pas qu’une langue mais bien deux langues afin d’avoir accès à de nombreuses professions. »

Source: TVA Nouvelles, IdQ, Chambre de commerce du Montréal métropolitain, Montréal International

https://www.immigrer.com/montreal-capitale-nord-americaine-du-chomage-des-immigrants/

Dans ces circonstances, il m’apparaît évident que l’immigration ne s’avère nullement la solution-miracle à la pénurie de main-d’œuvre au Québec et qu’il est temps de « mettre la pédale douce sur l’accélérateur » de l’immigration.

Par ailleurs, je suis d’avis que le ministère de l’Éducation, en collaboration avec les Universités et les Cégeps, fassent, à chaque année, la promotion des domaines d’emploi où sévit la pénurie de façon à aiguillonner les futurs finissants/es vers ces carrières.

Enfin, le ministre Jolin-Barrette se doit de revenir à l’Assemblée nationale avec un projet de loi sur l’Immigration et un programme d’expérience québécoise (PEQ) qui contient une liste exhaustive et détaillée des emplois à combler sur le marché du travail de façon à répondre efficacement à la pénurie de main-d’œuvre.


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Henrii Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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