On parle beaucoup d'un monde en paix dans lequel il y aurait absence de guerre et de conflit et dans lequel tous vivraient heureux et en harmonie.
Le 21 septembre, soit ce mercredi, ce sera la Journée internationale pour la paix, journée qui a été instaurée par l'ONU en 1981.
http://www.un.org/fr/events/peaceday/
Mais après dix ans de conflit en Afghanistan, huit ans de conflit en Irak, un conflit toujours en cours en Libye et d'autres un peu partout sur la planète, on peut avoir la tentation de considérer avec cynisme cette journée internationale pour la paix.
La question est de savoir si la paix est possible à l'intérieur des structures de l'économie de marché capitaliste.
Le capitalisme n'étant pas basé sur la juste répartition des richesses mais sur la compétition pour l'exploitation des ressources et le profit personnel, ce système ne peut pas engendrer autre chose que des conflits pour le contrôle des sources de profit.
Et étant donné que les structures de l'économie de marché capitaliste régissent le monde entier, la Journée internationale pour la paix devient du même coup un leurre, surtout si l'on pense que les instigateurs de cette journée sont des fonctionnaires de l'ONU, tous chauds partisans de l'économie de marché capitaliste ainsi que de la mondialisation de ce capitalisme.
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
19 septembre 2011Le problème n'est pas l'économie de marché, l'initiative privé ou personnelle qui en découle...
mais bien le système financier, c'est-à-dire le monopole du privé sur les émissions de crédit... qui lui, pour le plus grand bien de l'humanité, devrait être effectivement nationalisé au sein de chaque État souverain.
Sylvain Marcoux