La femme québécoise désormais d'une superficialité choquante

Tribune libre

Il faut croire que la femme québécoise, j'entends par ce terme celle qu'on appelait autrefois la Canadienne-Française, a versé dans la superficialité.
Et cette constatation vaut du haut en bas de l'échelle socio-économique. Les plus jeunes femmes ne se conçoivent plus sans tous les gadgets que nous a apportés le capitalisme ambiant: téléphone portable, ipod, ipad. Là-dessus, il faut dire que les gars sont pareils.
Les femmes présentement en politique n'ont pas apporté cette touche féminine qui aurait humanisé la politique par plus d'empathie et de compréhension, particulièrement envers les moins favorisés des Québécois. Elles ont été somme toute exactement comme leurs collègues masculins.
Et que dire des femmes dans les médias. De Catherine Richer qui nous fait une chronique des restaurants dispendieux qu'elle fréquente (alors que le Québec ne fournit plus aux besoins des banques alimentaires) à Denise Bombardier qui s'insurge contre Amir Khadir de qui elle dit:

"il pratique la démagogie en bousculant ses «ennemis de classe», les «puissants», les «riches» et les «fourbes», ce qui inclut à ses yeux une grande partie de ceux qui contribuent de nos jours au développement du Québec."

C'est quand Khadir avait "varlopé" Lucien Bouchard le printemps dernier.
Eh oui, au Québec, les femmes en particulier ont embarqué de plain-pied dans le wagon de la mondialisation capitaliste; même les "intellectuelles" genre Denise Bombardier semblent incapables de remettre en question le dogme de la mondialisation capitaliste qui brise des vies partout sur le globe et ce, peu importe la réalité des faits.
Je me souviens, il y a quelques années, d'un monsieur anglais d'un certain âge qui venait de l'Ontario et qui m'avait dit que, jeune homme, il aimait bien aller à Montréal parce que les Canadiennes-Françaises avaient tellement de beaux sourires. Et il avait ajouté qu'il était retourné plus récemment au Québec et qu'il n'avait plus remarqué cette belle façon qu'avaient les générations antérieures de Québécoises.
De quoi faire réfléchir...


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1 commentaire

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    18 septembre 2011

    «... "il pratique la démagogie en bousculant ses « ennemis de classe », les « puissants », les « riches » et les « fourbes », ce qui inclut à ses yeux une grande partie de ceux qui contribuent de nos jours au développement du Québec."...».
    Cette conception digne des années 1950, voire du Moyen-âge, avec Adam Smith, comme quoi la présence de riches dans la communauté, crééerait de la richesse et de l'emploi, est tellement révolue!
    Parlez-en aux nombreux riches américains qui au lieu de crééer de l'emploi chez eux, préfèrent ouvrir des usnies en Chine et au Mexique!
    Et que dire du fait que ces gens, au lieu de faire leur juste part sur le plan fiscal, sont toujours à la recherche d'abris fiscaux...