Mettre fin à l'ambiguité

Ici aussi, cela doit être: ''L'INDEPENDANCE D'ABORD!''

Tribune libre

Ya pas de souveraineté sans une déclaration d'indépendance!
Ya pas de constitution du peuple sans réunir d'abord, une constituante citoyenne!
L'Option nationale doit nous dire franchement si elle est un parti qui désire faire la lutte pour l'indépendance nationale, si elle désire prendre le pouvoir à Québec ou si ele est une voie de garage du PQ pour occuper les radicaux en attendant le déclanchement de la prochaine campagne électorale?
Option nationale doit jouer franc jeu avec ses membres et militants. Elle ne peut servir deux maîtres à la fois!
Il est inquiétant de ne jamais entendre monsieur Aussant son chef actuel, prononcer l'expression indépendance nationale alors que le premier ministre actuel de l'Écosse en a fait le slogan de sa campagne référendaire: INDEPENDANCE FIRST!
Le mot souveraineté entretient une filiation morbide et passéiste avec le PQ chez les militants ainsi qu'elle nous braque la population du Québec qui y voit encore une démarche référendiste perdante. Cela doit cesser!
Il est inquiétant d'entendre monsieur Aussant, dans toutes les rencontres de l'Option nationale, nous parler des excellentes relations qu'il entretient avec ses ex-collègues péquistes, qu'il se réjouit de la remontée de madame Marois dans les sondages et qu'il se rallierait à tout parti qui parlerait de souveraineté. C'est comme si René Lévesque, après la fondation du MSA et du PQ, avait passé son temps à nous entretenir des ses bonnes relations avec Lesage, Gérin-Lajoie etc... Nous sommes en politique monsieur Aussant; pas en pastorale. Cette attitude risque à la longue, d'affaiblir votre leadership. Vous êtes une personne solide, compétente et rafraîchissante, ressaisissez-vous!
Je tiens à rappeler que j'ai adhéré à Option nationale non pas pour flirter avec le PQ mais pour m'en démarquer et mener franchement la lutte électorale pour faire du Québec un pays.Je crois que c'est ausi pour cette raison que plus de mille citoyens sont devenus membres de ce parti.
Pour toutes ces raisons et bien d'autres que j'ai exposées dernièrement dans Vigile, je demande aux militans d'Option nationale d'en finir avec le mot souveraineté et de lui réserver un enterrement de première classe afin de regarder résolument vers l'avenir et l'avenir c'est de se battre franchement pour faire du Québec , ce Québec que nous aimons tant,un pays indépendant parce qu'ici aussi, il faut que ce soit: ''L'INDÉPENDANCE D'ABORD!''
VIVE L'INDÉPENDANCE DU QUÉBEC!


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25 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    1 mars 2012

    Ils n'écoutent pas lorsqu'on leurs parle! Ils ont toujours raison, ils savent toutes, ils ne veulent pas apprendre. Ils sont incapables de subir la moindre contrariété. Ils rentrent dans des colères ou ils boudent.Autant, nos ancêtres furent serviles autant eux, ils pensent être le fruit d'une génération spontanée dont tout leurs est dû.On verra bien ce qu'ils feront de mieux que nous!
    Nous qui nous sommes battus pour qu'ils aient tous accès à l'éducation, aux soins de santé, aux garderies, à la protection de leur langue, des terres agricoles, à une environnement politique plus sain, à un régime public d'assurances automobiles et à tout ce qui fait qu'ils sont des privilégiés de la planète aujourd'hui.
    Dans un autre ordre d'idées, je perçois les tendances lourdes qui commencent à polluer le Québec. Cette influence perverse qui nous vient de la droite facho populiste du bible belt américain. On pensait s'être immunisé de l'emprise de la religion catholique et bien, regardez pousser comme des champignons les temples évangélistes partout dans toutes les régions du Québec et tout ce que cela va nous ramener en débats qu'on croyait réglés. Observez le symbole du poisson sur les pare-chocs des voitures!
    Je visitais hier, un client à Saint-Édouard de Lotbinière. Quelle ne fut ma surprise d'y lire sur une affiche: Centre Communautaire Familial. En France qui est une république et chez mes amis qui habitent la commune d'Uchaux dans le Vaucluse, il aurait été impensable d'ajouter le mot famillial à une centre destiné à tous les citoyens de la commune.Que veux dire famillial? Que les citoyens de Sant-Édouard de Lotbinière qui sont des célibataires ou des gais ou des lesbiennes ne peuvent fréquenter ce centre? Il y a un dérapage ici! C'est carrément sectaire! Certains diront que j'exagère. Oh! que non! On perçoit cette tendance tribal et communautarisme partout au Québec.
    En république tous les citoyens sont égaux.Comme nous sommes une monarchie constitutionnelle, voilà ce que cela donne et pourtant, les Chartes des Droits ne parlent-elles pas des droits de la personnes, pas de la famille, de la personne humaine?
    Non, on n'avance pas au Québec; on recule!

  • Marcel Haché Répondre

    29 février 2012

    Vous avez raison concernant la génération passe-partout.M'est arrivé ici sur Vigile de la nommer une génération de braillards.Qu'est ce le gouvernement peut faire pour moi ? j#$"d(?$"i4gdgtte$...
    Mais c'est simplement qu'aucun gouvernement péquiste ne s'est adressé à eux sérieusement.Ce travail reste à faire.Il pourrait être fait.Et s'il était fait un jour,je ne doute pas que cette génération de braillards répondrait présent.
    Salutations à vous.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 février 2012

    Et je vais vous dire monsieur Haché, pourquoi, on en est arrivé là!
    Je vous suggères de lire l'essai d'Andrew Keen, Le culte de l'am@teur. Comment Internet tue notre culture,aux Éditions de l'Homme. J'y inclus la culture au sens large dont la culture politique.
    Les réseaux dit sociaux en occident véhicule une culture narcissique et individualiste à la limite de la pathologie.
    Je n'ai pas d'attentes démesurées par rapport à ce médium qui m'a hautement déçu.
    L'émission Passe-Partout a aussi au Québec, grandement favorisé le montée de ce phénomène du je-me-me-me-moi qui nous a conduit à une société de l'instantanée et de l'immédiatetée que les comportements compulsifs de mes compatriotes ne me surprennent pas du tout.
    Quand le jugement fout le camp, JACQUES GRAND'MAISON, Fidès.
    Ca donne le Québec d'aujourd'hui, FUN.com

  • Archives de Vigile Répondre

    29 février 2012

    Monsieur Haché!
    Tous les médias sont contrôlés par eux et c'est comme cela qu'ils disent au bon peuple, comment voter. C'est cela qui est très inquitant!
    Ils ont inventé se toutes pièces la fausse vague orange et cela a réussi. Ils nous parlent de la maCAQue depuis des mois, une, deux et trois pages complètes dans leurs torchons de Québecor ou de GESCA à tous les jours qui passent.
    Le sondage mené à Toronto qui donne le PQ largement en avance avec 39% et la maCAQue à 19%, vous avec lu cela en première page des journaux québécois? Moi, j'ai lu cela dans VIGILE.
    JE SUIS INQUIET MONSIEUR HACHÉ!
    Parce que le vote est fluide et que le québécois moyen qui lit les journaux est parfois prêt à élire n'importe qui y compris Patof.

  • Marcel Haché Répondre

    29 février 2012

    Tous les espoirs de ceux qui, récemment encore, étaient persuadés que le P.Q. s’en allait à l’abattoir, que Mme Marois signifiait à elle seule la fin de son parti, que seulement Gilles Duceppe pouvait redresser la barre, mais que, s’il échouait, Dieu merci, il restait Québec Solidaire pour prendre le relais, tous ceux-là se sont trompés. Et tous leurs espoirs, déçus mais tenaces, vont les conforter dans une attitude de résistance ultime pour bien marquer leur fidélité à la Cause.
    Tout cela n’a pas empêché qu’il est arrivé à Gilles Duceppe ce qui devait lui arriver, et il n’arrivera pas à Québec Solidaire ce que plusieurs croient encore et espèrent qu’il lui arrivera. Mauvaise analyse politique à gauche, selon une vieille habitude, trop travaillée qu’elle est par un antinationalisme puéril, sinon coupable. Ce n’est pas votre cas, je sais.
    Gardez donc espoir de reprendre du service. La cote du P.Q. est à la hausse et la probabilité qu’il forme un prochain gouvernement s’améliore. Rien n’est joué, bien sûr, mais imaginez quand même : s’il fallait que Nous ayons un gouvernement qui dise encore vouloir faire le pays… plutôt que cette gang de rouges qui voudraient Nous refaire bientôt le coup de la Baie James. Imaginez surtout cet électorat franco, aussi tanné que vous des rouges, ne se ralliant pas encore au pays, mais se plaçant en attente à la C.A.Q. On jase…
    À quoi ressembleraient alors les libéraux ? Ils auraient l’air des anglais, qui parlent et qui votent en anglais. Des anglais, finalement.
    Et les solidaires, eux ? Vous avez suffisamment de sens politique pour répondre vous-même…

  • Stéphane Sauvé Répondre

    26 février 2012

    Salut Denis,
    Je te comprend. J'ai passé à deux poils cette semaine de tout foutre dehors. Puis mon fils de 8 ans m'a demandé ce Samedi pendant qu'on pelletait,
    "Papa, c'est quoi être Québécois ?".
    Tu sais ce que je lui ai répondu ?
    Je lui ai parlé de toi, de Aussant, de Chartrand, de Cloutier, de Simonet, de Michaud, de Le Hir, de Frappier...en lui donnant des exemples de ce qu'ils ont fait ou faisaient pour le Québec.
    "Être Québécois mon fils, c'est souhaiter et agir pour être le meilleur de qui nous sommes. C'est de se battre pour que nos forêts soient en santé, pour que notre eau soit bonne à boire et à partager avec ceux qui n'en ont pas. Être Québécois, coco c'est de bien prendre soin de tous les grands-papa et grands-mamans du Québec. Être Québécois, c'est regler nos difficultés dans la paix pas dans la haine."
    Je lui ai dit: "Fiston, papa est avec toi à pelleter toute cette neige et pelleté par pelleté on va toi et moi venir à bout de notre stationnement. Tu seras fier et moi aussi. Pendant qu'on pellete, des Québécois comme toi et moi sont en train de discuter pour que ton pays, le Québec soit protégé de ceux qui ne pensent pas aux autres. Être Québécois mon fils, c'est vivre en paix, être généreux de soi-même, courageux et aimer la vie...et ce sont les petits pas, les petites pelletée qui nous y mènera davantage."
    ....et lui de me répondre: :"Papa, j'aime cà être Québécois...on va tu prendre un chocolat chaud après avoir pelleté toute la neige". Mémorable comme moment. Mémorable. Ma foi est revenu à ce moment là.
    Souveraineté, Indépendance....en bout de ligne Denis...peu importe le mot qu'on choisira, il faudra tôt ou tard sortir les loups de la bergerie. Je suis sûr de cela et comme la vérité parle plus fort que le mensonge, je sais que nous vaincrons. L'esprit nous anime, la lettre les anime. L'esprit est et restera. Le reste est un caillou qui tôt ou tard sortira...ne serait-ce que par le trou du soulier...
    J'ai fais une promesse à mon fils....celle de faire tout en mon pouvoir pour que lorsqu'il sera grand, il puisse lui aussi se promener en forêt et boire l'eau des rivières.
    Pour t'avoir vu à Québec te geler les couilles devant l'assemblée nationale, pour t'avoir vu discuter au Nouveau Mouvement Citoyen...je ne peux que te remercier pour ta fougue et ta conviction profonde.
    Prend du recul, pour mieux nous revenir. C'est essentiel.
    Les semaines, mois et années à venir ne seront pas de tout repos. La crise économique va nous rentrer dedans pas à peu près. C'est dans cette période que les vrais patriotes sortiront des rangs. Je sais que tu en es un.
    amitié.
    Stef

  • Archives de Vigile Répondre

    26 février 2012

    Lorsque des gens comme M. Julien s'emporte, en prétendant que le mot souveraineté n'a pas la même signification que le mot indépendance, je crois qu'il est victime du péquisme. Voilà un beau cas de dommage collatéral de la gouvernance souverainiste péquiste.
    Je dois lui concéder qu'il est vrai que le PQ a tout gâché. Il a perverti le sens des mots. Nous, indépendantistes, nous sommes sentis trahis au cours des années par ce parti. Nous y avons investi des efforts, en fait tout notre coeur. Et puis voilà que nous avons dû, parfois avec douleur, nous rendre compte que ce parti ne nous dirigeait pas là où nous le désirions. Lorsqu'il a sorti son concept de gouvernance souverainiste, ce fut le bouquet. Du pur machiavélisme. Il gardait le mot "souverainiste" en lui accollant celui de "gouvernance" pour désigner en fait le programme adéquiste de rapatriement des pouvoirs. Le PQ a par la suite expliqué (et explique encore aujourd'hui) que le rapatriement des pouvoirs était la route à suivre pour mener au pays.
    Que ne l'avait-il dit avant, n'est-ce-pas? Autrement dit, Jean Allaire et Mario Dumont auraient eu, sans le savoir, la recette magique menant à la souveraineté du Québec? Pourquoi alors le PQ ne s'est-il pas sabordé et n'a-t-il pas joint les rangs de l'ADQ?
    Évidemment, peu parmi les indépendantistes ont cru à ce bric-à-brac fignolé pour entourlouper les Québécois. Il était évident pour plusieurs d'entre nous que le PQ présentait là un programme nationaliste de gouvernance provinciale, qui ne voulait pas prendre son nom, afin de garder en otage les vrais souverainistes, dont il a grand besoin des votes, mais dont il se fiche comme de sa dernière chemise.
    Et voilà comment, Madame la Marquise, le PQ a procédé afin de pervertir le sens des mots, et jeter la confusion, une confusion volontaire, bien évidemment.
    On peut en constater les dégâts aujourd'hui.
    Mais, Monsieur Julien, je vous invite à ne pas perdre espoir. Vous n'êtes pas le seul à vouloir sortir de cette confusion dans laquelle nous a jetés le PQ. Nous en avons tous besoin, et je crois qu'ON nous fournit une occasion en or pour le faire.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 février 2012

    Lorsque (JMA) dit qu'il est prêt à s'associer avec un autre parti qui prônerait les mêmes principes , il le fait dans un but impersonnel qui lui apporterait plus de force pour réaliser le but ultime de l'indépendance .
    Il a quitté le PQ et fondé ON dans un but précis , il veut faire de notre nation un pays et il s'est mis à l'écoute du peuple , ce qui veut dire qu'il a compris que de s'écarter de sa parole de base serait un suicide politique , car les québécois sont ecoeurés des politicailleurs et autres bouffons à la belle image "photoshoppée"
    Pour faire une charte de l'indépendance cela prend un consensus qui ne peut être obtenu pour l'instant car ce n'est pas un homme seul qui a le droit de l'imposer mais chacun d'entre nous doit y travailler de facon à en établir la cohérence

  • Archives de Vigile Répondre

    26 février 2012

    Je trouve infiniment regrettable votre décision, Monsieur Julien. Vous avez sûrement milité des années au PQ en parlant de souveraineté, et vous étiez certain, j'en mettrais ma main au feu, qu'il s'agissait de faire un pays du Québec. Et puis, tout à coup, ce terme ne vous convient plus? Vous avez décidé que le terme souveraineté ne consistait pas à faire du Québec un pays indépendant?
    Voyons, soyez raisonnable, reprenez vos sens! Vous préférez sans doute comme moi d'ailleurs, le terme "indépendance", mais reconnaissez au moins qu'il ne s'agit que d'un choix (presque cosmétique, puisque les politologues utilisent les deux), et que les deux termes désignent un processus qui consistera à faire du Québec un pays.
    Je vous remercie pour vos souhaits, et je vous invite à voter, au moins lorsque viendra le temps des élections décisives pour notre peuple. Ne vous laissez pas influencer par les esprits chagrins.
    Bon moral, Monsieur Julien!

  • Archives de Vigile Répondre

    26 février 2012

    Merci monsieur Rolland pour les références. Je ne suis plus membre d'ON depuis ce matin. J'ai retourné ma carte au bureau de Nicolet. Mon compagnon en a fait autant!
    Je n'ai plus aucune confiance dans les politiciens tels qu'ils soient.
    Je salue madame Grogières pour son optimisme mais ne le partage pas. Je luis souhaite bonne chance!
    Je n'ai désormais, plus d'énergie à accorder à la militance politique partisane.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 février 2012

    Pour ma part, je trouve Aussant clair et déterminé. Depuis Jacques Parizeau, nous n'avons pas vu cela, sur la scène politique (j'exclus volontairement le PI, qui n'a pas de représentation à l'AN). On est loin ici de la gouvernance souverainiste.
    Il semble savoir où il s'en va, et il est très organisé. Il a construit en 6 mois un parti qui est mieux structuré, à l'heure actuelle, que la CAQ, qui a passé des mois à parcourir le Québec, en faisant semblant de consulter les Québécois sur leur vision des choses. Aussant a bâti un parti qui a maintenant une plate-forme électorale, des membres, du financement, et je l'espère, des candidats en nombre suffisant pour la prochaine campagne électorale. Son équipe est étonnamment jeune et tonifiante.
    J'ai confiance dans sa volonté de nous mener à bon port. Nous ne pouvons nous permettre de laisser passer notre chance d'arriver à notre objectif.
    Il faut que chacun sache qu'il ne trouvera pas l'entièreté de ce qu'il désire, dans ce parti, mais il y trouvera l'essentiel: un parti rassembleur, voué à la réalisation de l'indépendance (ou la souveraineté, pour ceux qui préfèrent le terme).

  • Archives de Vigile Répondre

    26 février 2012


    Cher Monsieur Julien,
    Votre libre arbitre, votre objectivité, votre honnêteté, votre combativité me touchent profondément. Je ne reprendrai pas ce que nous avons dit sur ON, notre idée étant faite à son sujet. Pour être gentil, je dirai simplement qu’ils sont des péquistes déguisés.
    Je vais suivre votre suggestion et me documenter sur Claude Hagège, Edgar Morin et Étienne Chouard. Permettez-moi aussi de vous suggérer : Noam Chomsky http://www.chomsky.fr/ et Le Grand Soir, souvent mentionné ou cité par Vigile : http://www.legrandsoir.info/ .
    Ne vous découragez-vous pas, il reste encore des îlots de démocratie sur la planète. Nous Occidentaux qui nous pensons toujours crus à l’avant-garde de tout, devons faire preuve d’humilité. L’exemple nous vient des pays les plus pauvres… les moins développés, mais qui se sont pris en main, qui ont identifié leurs ennemis et leurs besoins : les pays bolivariens d’Amérique du Sud, avec, en tête le Vénézuéla et la Bolivie. Si vous en avez le temps, ce texte sur Hugo Chavez, qui donne même, à la fin, les défauts de Chavez, devrait vous redonner espoir : http://www.legrandsoir.info/hugo-chavez-un-homme-a-abattre.html.
    Ce que le bolivarisme nous enseigne c’est que la bourgeoisie capitaliste internationale fera tout pour nous empêcher d’accéder à notre indépendance, et ici je me répète : « parce que ce qu’elle craint par-dessus tout, ce sont les nations indépendantes soucieuses de préserver leur indépendance. Elle craint ces pays encore plus que le socialisme. Ce que Wall Street déteste le plus de Chavez et du Vénézuéla, ce n’est pas sa politique de redistribution des richesses à la collectivité, mais le plein contrôle qu’il exerce sur son pétrole. Jamais nous n’obtiendrons notre indépendance nationale, tant que cette dictature de la bourgeoisie capitaliste internationale sera en place. Et toute notre réflexion doit désormais porter sur la manière de terrasser l’ennemi : le capital. »
    Imaginez que nous exercions le plein contrôle de nos richesses naturelles, à commencer par notre électricité… L’abstention n’est qu’un premier pas dans notre lutte contre l’oligarchie capitaliste. Nous avons beaucoup de pain sur la planche… Tout reste à faire, mais à partir de ces constatations nouvelles que vous, moi et des milliers de Québécois sommes à faire.

    L’INDÉPENDANCE D’ABORD !
    Michel Rolland

  • Archives de Vigile Répondre

    26 février 2012

    Les petits politiciens parlementeux provinciaux québécois ignorent contre quoi ils font semblant de s'opposer!
    Nous sommes en guerre contre le rouleau compresseur d'une culture anglo-américaine déguisée en culture internationale.Cet empire culturel, politique et économique qui nivelle tout par le bas.Leur but est de faire des humains des robots et des automates serviles qui consomment et qui se la ferment.
    La vérité, c'est qu'il n'y a plus de démocratie sur cette planète terre.Déjà Alexis de Tocqueville l'annonçait par cette phrase: ''Les gens voteront pour qui on leurs dira!''
    C'est l'oligarchie partout!
    Cette pensée unique qui s'étend partout, Claude Hagège l'expliquera dans son nouvel essai qui sortira fin février.
    Le mouvements des indignés reprendra probablement en force puis qu'il est une réponse musclée à ce nouvel esclavage qui s'installe partout.
    Je vous invite à lire des écrits d'Edgar Morin et d'écouter des conférences d'Étienne Chouard pou être convaincu que tout ce cirque de la gouvernance représentative n'est que leurre et simulacre de démocratie.
    Vous avez raison monsieur Rolland de ne plus vouloir vous prêter à cette mascarade qu'on appelle élections où on élit des gouvernements avec 18% de la population. Que tout cela ne sert qu'une élite de carriéristes et d'opportunistes qui s'amusent pendant que la civilisation vit présentement l'une des pires crises qui menace son existence même.
    J'envisage sérieusement, moi-aussi, de ne plus participer à cela tant et aussi longtemps que nous ne trouverons pas collectivement une solution au danger qui est à nos portes.
    Mon premier geste sera de retourner ma carte de l'Option nationale qui ne m'a pas convaincu de grand chose durant cette fin de semaine. C'est désolant!

  • Archives de Vigile Répondre

    26 février 2012

    Oui madame Grogières, chacun choisit ses combats et celui de la collabo déguisée en gouvernance souverainiste n'est pas le mien!
    Le mien; c'est L'INDÉPENDANCE D'ABORD! C'est celui mené par le premier ministre actuel de l'Écosse monsieur Salmon.
    C'est vous qui avez la chienne devant le mot indépendance! Non, je n'en fais pas une maladie; j'aime beaucoup trop la vie pour cela!
    Continuez à réciter votre mentra péquiste. Il ne vous évitera malheureusement pas de vous diriger directement dans le mur.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 février 2012

    Hier Patrick Bourgeois a écris sur l'indépendance:
    ¨Le PQ n’a tout simplement pas le droit d’être contre la Révolution. Il doit plutôt en être un instrument. Un instrument enfin solide parce qu’efficace et prêt à ce qui s’impose et aux sacrifices qui viennent avec. Matin, midi, soir et même en dormant, la nuit, le PQ doit être pour la Révolution. Présentement, la souveraineté qu’il propose seulement du bout des lèvres pue le politicailleux qui rêve d’un prestige supérieur qu’il obtiendrait (sans trop risquer personnellement dans l’aventure, bien sûr) en devenant ministre d’un pays comme celui d’à côté au lieu de demeurer un simple député d’un parlement de provincialeux. Un projet pensé et imaginé par des bureaucrates, pour des bureaucrates, voilà ce que c’est du moment que ce n’est pas révolutionnaire, et donc tourné entièrement vers un monde nouveau ou le bien être de tous sera plus grand. Ça ne peut pas être ça l’indépendance. Ça doit demeurer un projet qui est intrinsèquement révolutionnaire, et qu’on doit assumer comme tel.¨
    Appuyons les étudiants et exit Charest sans attendre des élections PROVINCIALES!
    http://lequebecois.org/chroniques-de-patrick-bourgeois/pour-le-pq-la-revolution-cest-non

    http://lequebecois.org/chroniques-de-patrick-bourgeois/pour-le-pq-la-revolution-cest-non

  • Archives de Vigile Répondre

    25 février 2012

    Monsieur Julien peut retourner au PI s'il tient vraiment à son vocable. Il y sera certainement heureux d'entendre 500 fois par jour son mot favori. ;)))
    Quant à Monsieur Aussant, il a clairement dit ce matin, sur les ondes du 98,5FM, que l'un ou l'autre terme (souveraineté ou indépendance) lui était acceptable, mais qu'il préférait celui de souveraineté. Chacun ses préférences, et l'important n'est pas là. Il réside plutôt dans le L-I-T.
    Choisissons nos combats! La lutte sera rude et les questions de vocabulaire sont futiles. Elles ne devraient en aucun cas occulter l'essentiel.
    En passant, je préfère le terme "indépendance" mais je n'en fais pas une maladie. Je choisis mes combats.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 février 2012

    Voilà comment je vois aussi les choses Monsieur Julien et votre billet les exprime sans ambiguïté.
    Pourquoi faut-il toujours que ce soit les militants qui soient aussi clairs et précis tandis que les dirigeants des partis populaires se contentent de jouer avec les mots? Il y a de quoi douter de leur véritable but.
    Pour que tous comprennent ... de combien de façon faudra-t-il le dire que le PQ l'a obtenu ce pouvoir, de cette manière compromettante à laquelle vous aussi faites allusion. Résultat: il n'a pas réalisé l'indépendance politique et nationale des québécois. Ça lui prenait en plus un référendum, soit, comme le disait Pierre Bourgault, de façon à donner une seconde chance à l'ennemi de nous battre, après avoir pourtant gagné les élections!
    Tout parti qui agira de la même manière obtiendra le même résultat. Ça fait 43 ans qu'on nous le démontre dans ce système politique britannique qui est le nôtre parce qu'on nous l'impose. Alors profitons de ses failles mais en restant honnêtes et en acceptant ce mot d'ordre: L'INDÉPENDANCE D'ABORD !
    Sans entrer dans tous les détails et à mon humble avis, une fois élu avec ce mot d'orde très clair, nul besoin de référendum pour déclencher le processus de prise de possession du territoire québécois par les québécois. On pose dès lors les gestes de rupture qui s'imposent pour se séparer du Canada. Là où le peuple doit être consulté, c'est de façon prioritaire pour la constitution du nouveau Pays du Québec français. Et je ne prétend pas que c'est facile.
    Quant à moi, je pense que le seul aspect qui démotive certains «souverainistes» devant la clarté du mot d'ordre, c'est l'idée même de l'indépendance du peuple québécois. Aussi, je vous laisse deviner tout ce qui vient avec la crainte de nos dirigeants face à l'actuelle monarchie qui nous domine et qui a rendus le peuple québécois soumis, en soummettant d'abord ses dirigeants.
    Ceci dit, si on veut vraiment un Pays du Québec, on doit agir en conséquence.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    25 février 2012

    Pierre Cloutier aura-t-il l'influence qu'il faut sur Jean-Martin? Cette plaquette (Le PQ a trahi ses militants) qui vient de paraître expose tellement simplement comment prendre la relève au parti fatigué... ON ne peut se passer de l'expérience de Cloutier. Et ce dernier serait parfait pour entretenir une correspondance contradictoire avec Jean-François Lisée. Celui-ci, affiché maintenant dans le comité de Mme Marois, après avoir croisé le fer avec Éric Duhaime et Georges-Hébert germain, ne pourra refuser un défi de Cloutier de débattre de sa propre thèse ou de celle de Aussant?

  • Archives de Vigile Répondre

    25 février 2012

    Encore une fois je partage votre opinion au sujet de la réponse que vous faites à la péquiste féministe Andrée Ferretti.
    Contrairement à ce que je pensais, Bourgault n’a pas fait d’erreur en recommandant la dissolution du RIN. J’étais membre du RIN lorsque le débat sur la dissolution est survenu. Au début j'étais un « ferrettiste », mais je me suis ravisé et j'ai choisi de suivre Bourgault. Lévesque voulait que le RIN continue sous la forme d’un mouvement de pression qui se serait tapé les manifestations et les coups de matraque. Lévesque avait besoin d’un mouvement dit radical à sa gauche, pour se présenter comme un modéré. Andrée Ferretti voulait, si je me souviens bien, faire du RIN un mouvement de pression. Moi j’aurais plutôt voulu que le RIN continue comme parti politique indépendantiste. C’était Bourgault qui avait raison. En dissolvant le parti, il ne jouait pas le jeu de Lévesque. Au contraire, il l’embêtait beaucoup. Quand je lis Andrée Ferretti, ses propos aberrants d’aujourd’hui par exemple, je comprends pourquoi j’ai choisi Pierre Bourgault plutôt qu’elle. Pierre Bourgault était un être logique. Ce qu’il disait tenait du gros bon sens. Il était un indépendantiste, un vrai. Il faisait passer son intérêt personnel après celui de notre indépendance nationale. Quand il a compris qu’il faisait erreur en militant au PQ, il l’a dit haut et fort, et avec combien de dignité ! Madame Ferretti elle, n’a toujours pas compris. Pire, cette femme qui fut jadis de gauche voudrait nous entraîner dans ce parti croupissant d’électoralistes associationnistes au service de la bourgeoisie capitaliste internationale.
    Bravo encore Monsieur Julien, vive Pierre Bourgault et vive l’indépendance du Québec !
    Michel Rolland

  • Archives de Vigile Répondre

    25 février 2012

    Vous écrivez: "le Parti québécois était beaucoup plus intéressé par la prise du pouvoir que par la réalisation de l’indépendance nationale et les évènements lui ont donné raison."..
    Mon commentaire:
    Le Parti québécois a tenu 2 référendums.A ce que je sache.
    Pour réaliser l'indépendance, il faut prendre ce "sale pouvoir". Ce n'est pas en nous subdivisant qu'on va pouvoir réaliser l'indépendance.
    J'abonde dans le sens de Mme Ferreti pour "l'ego trip".

  • Archives de Vigile Répondre

    25 février 2012


    « L’Option nationale doit nous dire franchement si elle est un parti qui désire faire la lutte pour l’indépendance nationale, si elle désire prendre le pouvoir à Québec ou si elle est une voie de garage du PQ pour occuper les radicaux en attendant le déclenchement de la prochaine campagne électorale ? »
    Comme vous avez raison. Trop de politiciens considèrent les membres de leur parti comme de la main-d’œuvre à bon marché, comme source de financement. Quand vient le temps de prendre des décisions sur l'orientation du parti, ces chefs politiques font la sourde oreille aux membres. Ils se croient propriétaires du parti. Combien de résolutions adoptées en congrès, au PQ, ont-elles été placées sur des voies d'évitement ? Un chef de parti qui respecte ses membres se contente d’agir comme porte-parole des membres. Il accepte le fait que sa tâche se limite à mettre en application ces résolutions. Je comprends, à la lumière de ce que vous dites, vous avez assez d'expérience dans le militantisme politique pour exiger le respect qui vous est dû en tant que membre.
    Encore une fois, bon courage et bonne chance pour l'adoption intégrale et non dénaturée de la résolution que vous défendez !
    Michel Rolland

  • Archives de Vigile Répondre

    25 février 2012

    C'est avec honneur que je vous donne la réplique madame Ferretti!
    Pierre Bourgault a déjà déclaré que le Parti québécois était beaucoup plus intéressé par la prise du pouvoir que par la réalisation de l'indépendance nationale et les évènements lui ont donné raison.
    Si les rinistes croyaient que Lévesque était plus rassurant, nous sommes obligés de réaliser qu'ils se sont bien fait tous roulés par lui. 42 ans plus tard, l'indépendance reste à faire.
    Et si les péquistes d'aujourd'hui pensent que Pauline Marois serait elle-aussi plus rassurante. Je regrette d'avoir à vous le dire mais ils se feront bien roulés à leur tour,par madame.C'est tout simplement l'histoire qui se répète!
    Je persiste et signe: ''L'INDÉPENDANCE D'ABORD!''
    En passant, les accusations de ''gros égo'', c'est un peu court de votre part.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 février 2012

    Il y a maintenant plus de cinquante ans, je me suis opposée à la dissolution du Rassemblement pour l'Indépendance Nationale (RIN) dont les dirigeants, Pierre Bourgault en tête, proposaient aux membres du Parti de se rallier au Mouvement Souveraineté-Association (MSA).
    Selon eux, qui réduisaient une guerre à une bataille, René Lévesque remporterait plus facilement et plus rapidement le combat. PARCE QU'IL FAISAIT MOINS PEUR.
    J'ai analysé plusieurs fois dans des textes publiés dans des journaux et revues, et même dans un livre, Le Part québécois : pour ou contre l’indépendance, l’erreur initiale et fondamentale de cette option et de ses navrantes conséquences.
    Par un retournement ironique de la situation, Jean-Martin Aussant, émule de Pierre Bourgault, qui puise tous ses propos dans Écrits polémiques, tome 1, 2 et 3, et les tient, après édulcoration, quittait récemment le Parti québécois, pas assez souverainiste à son goût (il n’a pas dit : assez indépendantiste), pour fonder Option nationale. Or, que propose ce monsieur Aussant ? L’indépendance ? Nenni.
    Monsieur Aussant, à l’égal des Curzy et Lapointe fait un ego trip.
    Un ego trip qui aurait pu être fatal à notre lutte, à cette étape de son histoire, en portant atteinte à une existence forte du Parti québécois.
    Car, nous en sommes là. Seule la réélection du Parti québécois peut assurer la survie de notre lutte. Qu’on l’installe au pouvoir pour sauver la maison de l’ennemi et en faire le fort d’où mener enfin la vraie guerre, en brandissant comme drapeau le prestige de l’indépendance.
    Andrée Ferretti.,

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    25 février 2012

    Lorsque j'étais sur le conseil d'administration
    du Rassemblement pour l'indépendance du Québec (RIQ),
    j'avais justement suggéré ce slogan à notre organisation :«L'INDÉPENDANCE D'ABORD». Je le trouve élégant et il élimine toutes les ambiguités possibles. Lorsqu'on utilise le mot indépendance, on ne se demande pas s'il s'agit de souveraineté «provinciale» ou d'une souveraineté «nationale». Et puisque l'Écosse en a fait son slogan principal sur le chemin devant mener à son indépendance, je vois mal comment les «fédérastes» pourrait sonner la charge de front... En ce sens, le cheminement actuel de l'Écosse aide le mouvement indépendantiste québécois, et il faut battre le fer quand il est chaud.
    «L'INDÉPENDANCE D'ABORD?»: très certainement.
    Jacques L. (Trois-Rivières)

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    25 février 2012

    Monsieur Julien
    Je souscris entièrement à votre texte qui est clair, net et précis. Avec l'assimilation qui progresse à une vitesse vertigineuse au Québec avec l'anglo Charest de Westmount qui ne fait même plus respecter la langue française au Québec avec le peu qui reste de la loi 101 et avec, en plus, cette immigration envahissante qui menace notre cohésion sociale. Fini le temps des demi-mesures, des tromperies avec des mots comme "souveraineté" qui ne touchent même pas la corde nationaliste des Québécois mais qui ont plutôt un effet contraire, soit de les emmerder.
    À l'ON, êtes-vous pour l'INDÉPENDANCE DU QUÉBEC ou pour la gouvernance souverainiste servie à la sauce Marois? Comme de plus en plus de Québécois, je veux vivre dans un pays normal qui m'appartient, en être responsable et être reconnu par les instances internationales. Fini la dépendance avec le Canada des autres, colonisateur et aliénant! VIVE LA RÉPUBLIQUE LIBRE DU QUÉBEC!
    André Gignac 25/2/12