Hommage aux héroïnes de 1759

Nous faisons donc appel à vous pour commanditer cette commémoration que nous estimons très importante pour la mémoire de nos lieux

Tribune libre

Bonjour,
Un comité  « Hommage aux héroïnes de 1759 » a été mis sur pied à Saint-Jean-Port-Joli, en vue de rendre hommage aux femmes, qui, lors de la conquête, durent prendre en main une situation catastrophique. En effet, alors que plusieurs hommes-miliciens*, étaient partis défendre la ville de Québec, la dévastation de 7 villages de Kamouraska à Cap-Saint-Ignace obligea les femmes à assumer la lourde responsabilité de se débrouiller pour sauver leur famille du froid et de la faim dans les mois d’automne d’hiver et de printemps qui suivirent.
Cet hommage sera rendu le 12 septembre 2009 à Saint-Jean-Port-Joli.. Un comité existe dans la plupart des 40 paroisses qui furent affectées par la guerre de la conquête.
Hier le 11 août, des représentants des sept municipalités incendiées par le major Géo Scott en 1759 se sont rencontrés à la salle du conseil municipal de Saint-Jean-Port-Joli pour établir un plan organisationnel afin d’honorer le courage de ces femmes.
L’idée vient de membres de la Société d’histoire de Sainte-Foy et de celle de Québec.
Membres du comité à Saint-Jeasn-Port-Joli :
Claudia Laverdière

Madeleine Barbeau

Robert Gagnon

Alain Raby

* On dit qu’il y avait environ 15, 000 miliciens en Nouvelle France pour défendre la colonie française. La moitié d’entre eux seulement seraient retournés dans leur famille.
***
Saint-Jean-Port-Joli, le 18 août, 2009-09-18
Madame, monsieur,
Objet : Demande de commandites
Le comité « Je me souviens des héroïnes de 1759 » de Saint Jean Port Joli veut, 250 ans après, commémorer les femmes du pays qui en 1759 connurent une grande souffrance lorsque après l’incendie de leurs lieux de vie, elles se retrouvèrent seules et sans ressources avec leurs enfants et leurs vieillards.
Plus rien et plusieurs des hommes partis à la guerre, défendre Québec. Peut-on imaginer le désespoir de ces femmes en cette mi-septembre? Comment allaient-elles passer l’hiver?
Pourtant après avoir survécu dans des conditions inhumaines et dans l’indigence un hiver durant, elles revinrent ( certaines sans leur époux, mort à la guerre) avec les leurs, recommencer avec si peu de moyens mais avec une volonté inébranlable.
Le comité veut donc rappeler le courage et la détermination de ces femmes héroïnes par une rencontre des villageois et un pique-nique familial au parc du Chanoine Fleury, samedi le 12 septembre à compter de midi. S’il y avait mauvais temps, le pique-nique sera remis au lendemain, même heure.
Pour les autres volets de la commémoration, voyez le dépliant.
Nous faisons donc appel à vous pour commanditer cette commémoration que nous estimons très importante pour la mémoire de nos lieux.
Veuillez agréer l’expression de nos sentiments les plus sincères,

Le comité : Les héroïnes de 1759, 11 Chemin du Roy, est, Saint-Jean-Port-Joli, G0R3G0, 418-598-9318. Membres du comité : Claudia Laverdière, Madeleine Barbeau, Robert Gagnon, Alain Raby

Featured 4b7f53d7d6aaf5dfc55d826cdc1b73a4

Alain Raby118 articles

  • 164 103

Né à Mont Saint Michel, Qc

Bac en pédagogie - Hull

Maîtrise en Relations Internationales.

University of the Americas - Mexique 1971

Scolarité de doctorat en sciences politiques - Université Laval

Enseignant à Saint-Claude, Manitoba

Globetrotter et commerçant-importateur - Art populaire des cing continents à Saint Jean Port-Joli - Les Enfants du Soleil





Laissez un commentaire



23 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    17 août 2009

    @ Madame Marie-Hélène Morot-Sir
    « Mais l’essentiel, même si c’est d’une façon malhabile, comme vous me le faites remarquer, n’est-il pas que nous nous sentions proches de vous tous, n’est-il pas que nous essayons de nous rapprocher de vous ? ... Le pire n’est-il pas l’indifférence ? »
    Tout à fait !
    ET je ne pensais pas à « malhabile », je pensais faute de mieux à « incomplète ». Forcément... nous réapprenons à nous apprivoiser et connaître... ET cette incomplétude est réciproque... Aussi, en nous parlant, nous produisons du sens qui ne demande à apprendre le sens de l'autre.
    Cela nous permet de clarifier les choses. Vous nous avez grandement permis mutuellement de le faire. Merci !
    « Si Denis Julien dit qu’il est " fatigué" je pense très sincèrement qu’il n’est pas près de baisser les bras... »
    TOUT À FAIT !
    J'en suis aussi moi-même convaincu... Nous sommes épuisés, fatigués, aussi... il faut nous reposer... Le repos du guerrier EST essentiel. Le guerrier fatigué devra même se plier à l'ordre de repos donné par un gradé. Dans l'armée c'est coutume.
    Comme nous n'en sommes pas une, je ne peux que faire valoir cette idée de repos. Il nous faut aller au combat frais et dispos. Il faut être là aussi, vigilant. Être à l'affut des signes d'épuisement. Se sentir et être présent au comment on se sent... Si l'on se sent nauséeux, irascible, c'est qu'on est épuisé... Seule alternative, se reposer...
    C'est du reste ce que je tente de faire ces jours-ci et plus encore dans les prochains... Il nous faut MAINTENANT nous reposer, car l'automne sera de retour bientôt... Le repos de l'été sera passé et il nous faut en profiter pendant que ça passe. Et, ça se passe ici et MAINTENANT.
    Au plaisir. Luc A.

  • Marie-Hélène Morot-Sir Répondre

    16 août 2009

    A Luc Archambault,
    Nous n'avons pas toujours la même perception des choses ce qui peut se concevoir aisément, et peut donc entraîner quelques incompréhensions de part et d'autre au fil des discussions, mais, pour votre beau Québec et son devenir, je partage la majorité de vos idées vous le savez bien.
    Cela peut sembler compréhensible, qu'ici en France, nous ressentions les choses différemment, et ce n'est pas pour cela que nous avons tout faux, c'est parce que nous n'avons pas vécu ce que vous vous avez vécu, notre sensibilité est autre .. Mais l'essentiel , même si c'est d'une façon malhabile, comme vous me le faites remarquer, n'est-il pas que nous nous sentions proches de vous tous, n'est-il pas que nous essayons de nous rapprocher de vous ?..Le pire n'est-il pas l'indifférence ?
    Si Denis Julien dit qu'il est " fatigué" je pense très sincèrement qu'il n'est pas près de baisser les bras, comme il peut l'avoir laissé supposer par son dernier commentaire, je pense qu'il est juste fatigué des discussions inlassables qui s'égrénent les unes aprés les autres. Tout ce que vous lui dites est exactement ce qu'il pense lui-même , jamais au grand jamais, il ne souffrira d'avoir laissé ses ancêtres faire autant de chemin pour ne pas à son tour s'atteler à la tâche .. Attendons qu'il vous réponde lui-même lorsqu'il vous aura lu .. Merci cher Luc de vos derniers superbes propos.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 août 2009

    ERRATUM
    J'ai oublié de signer le dernier message à Madame Morot-Sir
    @ Denis Julien de Lotbinière
    « Il se peut que le peuple québécois échoue lamentablement dans sa volonté de faire du Québec un pays indépendant. Il y a beaucoup de nations qui n’y sont jamais parvenues. Il se peut que le projet fût celui d’une génération.
    Et bien moi, j’aime la France et s’il s’avérait que notre projet national n’aboutisse pas comme il le devrait, je pense avoir le droit de ne pas vouloir continuer à vivre dans ce Québec qui continuera de s’angliciser et c’est une très forte possibilité monsieur Archambault. »

    Je n'ai pas de problème avec ça, vous pouvez quitter dès maintenant si vous voulez. D'ailleurs, c'est ce qu'ont fait des centaines de milliers que Québécois depuis la Conquête. Les descendants des « Neufrançiens » sont, je pense, 10M aux États-Unis... si ce n'est pas davantage...
    Or, nous sommes ± 7M au Québec. Et nous ne sommes toujours pas assimilés. Et, je ne crois pas que nous le soyons de si tôt. Nos ancêtres ont bravé des conditions adverses autrement plus décourageantes. Ils et elles n'ont pas baissé les bras malgré leur sous-instruction, leur pauvreté, leurs manques de moyens, toujours travaillant pour éduquer, enrichir plus qu'eux leurs enfants, et ainsi de suite de génération en génération jusqu'à aujourd'hui. Nous sommes en pleine possession des moyens qui ont toujours manqué aux générations précédentes. Nous sommes sur le point d'aboutir, avec toute l'expérience acquise. Le Canada est aux abois, il ne parvient pas malgré ses titanesques ressources et moyens à emporter la libre adhésion du Québec et des Québécois. Le Canada ne passe pas ! C'est lui qui est dans les câbles. C'est lui qui échoue tous les tests, c'est lui qui se heurte à un mur infranchissable. Il a beau jouer de la carotte, rien de fait et quant au bâton, il sait que ce serait le pire des moyens et le meilleur pour nous enrager. Meech l'a prouvé. Ils sont coincés et s'emballent, et s'emmêlent dans leurs propres filets.
    - Leur canadianisation du 400e qui faisait de Samuel de Champlain le premier Gouverneur général du Canada fut accueilli sous la risée ;
    - La Art-Peur s'est heurtée à un mur édifié par les artistes ;
    - Le Bloc québécois donné pour battu a fait élire une députation majoritaire ;
    - Leur « célébration » du 250e de la Conquête sous fausse concorde a été retirée sous la pression d'un tollé général ;
    - Le Président de la France a dû s'expliquer en s'adressant d'égal à égal avec nos Chef(fe)s ;
    - Le PrattiGescagnatiévisme a fait patate alors qu'ils comptaient bien porter le coup de grâce... et n'est plus même qu'un très vague espoir de tenir le coup encore quelques jours quelques mois, un jour à la fois.
    Le Canada est intoxiqué. Il s'est obstiné à nous coincer dans une impasse et ils sont pris avec nous dans la même impasse. Ils n'espèrent plus rien... Nous nous avons encore l'espoir. Eux, ils sont dans le désespoir du Conquérant qui sait très bien que l'on ne peut indéfiniment tenir un peuple sous tutelle contre son gré. On sent la fin de régime...
    N'avez-vous pas remarqué qu'ils ont retraité, ils jouent le profil bas ? Ils ne savent plus quoi faire... alors que leurs coups n'avaient de cesse... il n'y a pas un an. La Canadianisation du 400e qui préparait l'apothéose du 250e a fait long feu comme sa suite. Nous avons pu déjouer leurs plans.
    Nous avons en plus tout le temps qu'il nous faut pour nous préparer à donner le coup d'envoi qui va nous permettre d'invalider cet État illégitime qui s'impose de force et d'autorité depuis 250 ans et qui n'a jamais obtenu le OUI qui le validerait. Et, il ne l'obtiendra jamais en l'État. Le Canada doit changer et il ne veut pas, parce qu'il ne le peut pas. À force, il aura produit son propre anéantissement, cela sous l'impulsion de Pierre Elliott Trudeau et son désir de passer à l'Histoire coûte que coûte en imposant de force un État dont les Québécois ne voulaient pas. Il aura été le fossoyeur du Canada en tentant de se passer des Québécois et de leur démocratique et libre approbation.
    Le Canada a dû et doit toujours se réduire à proférer des menaces de représailles pour fédérer le NON à l'État souverain du Québec. Rien de positif et d'enthousiasmant, tout doit être un fait de contrainte dans cet État. C'est ça qui tue le Canada. C'est sa propre contradiction qui le tue. Celle qui ne peut assumer le décalage qu'il y a entre se vouloir un exemple mondial de démocratie et de liberté, alors que la fédération ne peut tenir que parce qu'on profère des menaces de représailles... On est loin de l'État de droit légitime et libre.
    L'UNION de nos forces
    Il suffit maintenant que nous fassions l'UNION de nos forces pour achever le chien canadianisateur. Son chien est mort.
    Nous avons le temps de la faire. Ne reste qu'à en exposer et discuter les termes. Ce n'est pas le temps d'être défaitiste. Le pessimisme n'aide pas, il ne peut que prouver qu'il a raison. Il ne sert à rien. La confiance, la lucide confiance elle ne peut que servir et le pire qui peut survenir c'est qu'elle ait tort. Il sera toujours temps de baisser les bras lorsque le Canada aura pu obtenir le OUI qui le validerait. On en est loin. Jamais il ne l'obtiendra en l'État.
    Donnons-nous encore 5 ans avant de capituler. Il sera toujours temps de le faire. D'ici là, le pessimisme, de défaitisme doit être de leur côté, pas du nôtre, car c'est leur cause qui n'a pas d'avenir, de profondeur, de hauteur. La nôtre est du côté de la liberté, et du OUI à ce que nous sommes. La leur est du côté de la contrainte et de la fédération négationniste du NON.
    On peut être épuisé... mais on n'a pas le droit de démissionner. On peut être fatigué, en ce cas pas la peine de se tirer en bas de la fenêtre. On la garde grande ouverte pour aérer une bonne nuit de repos... On respire par le nez et on se repose, le temps qu'il faut. Et si on est encore fatigué, on se repose encore. D'autres ne le sont pas et le pire serait d'annuler leur action et leur détermination par un travail de sape défaitisme.
    Dénoncer oui, mais seulement parce que nous sommes du côté de l'espoir et de la victoire. À quoi sert la dénonciation si c'est pour dire qu'il n'y a rien à faire, que la fatalité des de leur côté et pas du nôtre. Si nos ancêtres avaient abondé dans ce camp là de l'Histoire, nous ne serions pas ici en train de déprimer... Nous ne serions tout simplement pas là. Si nous sommes là, c'est que le plein de leur espoir est en nous et c'est notre héritage. Nous devons être les dignes héritiers de ce legs reçu parce que construit de tant de labeur et d'acharnement d'espérance, pour nous, pour que nous nous puissions accomplir ce qu'ils n'ont pas pu accomplir.
    La parade contre la désespérance est simple à organiser. Même désespérés il nous faut afficher l'espoir. L'affiche de la désespérance, brandir le drapeau du désespoir et le porter bien haut n'est pas de la bravoure. On n'est pas brave Affiche désespoir et défaitisme sous prétexte de lucidité n'est que de la lâcheté.
    Une lâcheté qui anticipe la défaite en pure perte et ne fait que l'appeler de ses voeux pour mieux s'y préparer, comme pour se ménager. Éprouver du désespoir est une chose, s'en faire le porte-étendard est autre chose. Que fait-on face à un enfant désespéré et en pleurs. On le console, on l'encourage, on ne lui dit pas, tu as raison, la vie est infecte, autant en finir maintenant, tu ne seras pas capable, tout est contre toi et tu n'as pas ce qu'il faut, la vie même est contre toi, jamais tu ne parviendras à contrer tout ce qui se présentera devant toi, il n'y aura que des murs infranchissables, tous plus hauts les uns que les autres. Et si tu survis, si tu parviens à franchir un mur, puis en abattre un autre, tu devras tôt ou tard être écrasé par l'un de ses murs, sinon, tu t'acharneras en vain et devant ce mur ultime rien ne pourra te secourir, autant ne pas mobiliser tes forces, autant ne pas les réunir, cela ne servira à rien. Autant maintenant, jeter la serviette.
    Est-ce bien là ce qui peut aider un enfant à affronter la vie, les difficultés, un examen à préparer, un concours à remporter, une partie à jouer, s'il est désespéré et ne voit pas comment il pourra affronter ce qui le fait être démuni, découragé ? Vraiment !?
    Non pas ? Ce qui peut l'aider, c'est autre chose. Et, si on n'a pas la force de l'aider, de l'encourager, on se doit de ne pas abonder dans son découragement. NON ?
    Ce n'est pas le temps de nous ménager. Nous nous ménagerons après la victoire. Ou après la défaite. Pour l'heure rien d'autre que le drapeau du désespoir ne peut la produire cette victoire. Et cette anticipation de la défaite est un leurre. Tout aussi cruel qu'un espoir vain. Sauf que, l'espoir vain lui peut produire quelque chose qui appelle la victoire. Le désespoir ne fait qu'appeler la défaite et contribuer à sa victoire.
    « Ce genre de Québec qui se dessine actuellement, prolongement des États-Unis, de plus en plus militariste et de moins en moins français, non merci ! »
    Le dessein que je vois moi, c'est celui qui, peu importe les conditions adverses, encourage le peuple à affronter ce qui se présente à lui hors la désespérance.
    « Lorsqu’on ne sait pas d’où l’on vient ; il y a de fortes chances que nous ne sachions où aller ! »
    Nous savons d'où nous venons. Nous sommes les descendants d'un peuple fier et courageux qui a su survivre là où d'autres ont péri, d'angoisse, de désespoir. NOUS, nos ancêtres nous ont de génération en génération transmis un héritage tout petit, tout simple :
    « Tu diras à tes enfants que j'ai, à la sueur de mon front, jusqu'à épuisement de ma jeunesse écourtant d'autant ma vieillesse, défriché pour eux, une terre de roche ingrate et dure. Dis leurs de ne jamais perdre espoir, car sombrant dans le désespoir, c'est n'est pas tant eux qu'ils tueront, mais moi. Ils anéantiront l'espoir que j'ai mis en eux et qui m'a permis de survivre, pour qu'ils puissent exister libres et souverains, hors la botte de ces chiens de Souverains qui nous ont gouvernés. Le premier nous a abandonnés à un second qui nous a Conquis. Ils ne m'ont rien laissé que mes mains pour travailler, j'avais pour survivre que l'espoir de les voir vivre ce que moi je n'ai pu vivre que dans l'espoir de les voir un jour vivre, au lieu de survivre. »
    « ON VA COULER, ON VA, ON VA COULER ON Va ! » Jacques Michel.
    Vraiment !?
    Ça peut nous aider ça !?
    Vraiment !?

  • Archives de Vigile Répondre

    15 août 2009

    Un arbre a des racines. Dès qu'on les coupe, ils est foutu!
    Il en va de même des peuples.
    Tirez vos propres conclusions. Lorsqu'on ne sait pas d'où l'on vient; il y a de fortes chances que nous ne sachions où aller!
    ON VA COULER, ON VA, ON VA COULER ON Va!
    Jacques Michel.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 août 2009

    Madame Morot-Sir...
    « ... c’est en 1791 que le terme de Canadiens cessera de définir les seuls Français... »
    Désolé mais ce n'est pas la bonne date.
    Ce n'est que pour conspuer Riel que les Anglos Toronto on inventé le vocable « French canadian » cela au moment où ils ont imposés la Conférération contre notre gré cela se passait en 1870... ET c'est à partir de là que les « Neufranciens » Conquis ont commencé à se dire « canadiens français ».
    « cela nous touche de penser que longtemps aprés la conquête vous vous êtes toujours dits Français ! »
    Désolé de vous décevoir mais cela n'est pas le cas... Ce mot « français » fait référence à la langue, pas à la nationalité ou au fait que nous serions toujours « français »...
    « ... le terme de De Gaulle, les" Français du Canada" »
    Il était dans le champ... En aucun cas nous n'étions, nous nous percevions comme Français... du Canada ou d'ailleurs... Ce que nous avons applaudi c'est plutôt son « Vive le Québec... libre ! »
    Nous sommes un peuple distinct du peuple de France... cela depuis l'abandon de la France, depuis l'abdication de fait de LOUIS XV, qui nous a fait peuple sans Souverain, donc, peuple souverain à part entière et distinct de tout autre... Il y a de ça 250 ans...

  • Archives de Vigile Répondre

    15 août 2009

    Je suis épuisé et en ce qui me concerne le débat est maintenant clos!

  • Archives de Vigile Répondre

    15 août 2009

    Je n'accepterez jamais que ma québécité se nourrisse et repose sur la hargne, le mépris et le rejet de ce qui coule encore profondément dans mes veines.
    Aussi, je me garde une porte de sortie monsieur Archambault. Vous comprenez ce que je veux dire?
    Il se peut que le peuple québécois échoue lamentablement dans sa volonté de faire du Québec un pays indépendant. Il y a beaucoup de nations qui n'y sont jamais parvenues. Il se peut que le projet fut celui d'une génération.
    Et bien moi, j'aime la France et s'il s'avérait que notre projet national n'aboutisse pas comme il le devrait, je pense avoir le droit de ne pas vouloir continuer à vivre dans ce Québec qui continuera de s'angliciser et c'est une très forte possibilité monsieur Archambault.
    Ce genre de Québec qui se dessine actuellement, prolongement des États-Unis, de plus en plus militariste et de moins en moins français, non merci!

  • Marie-Hélène Morot-Sir Répondre

    15 août 2009

    A Monsieur Archambault,
    Personne n'a dit le contraire de ce que vous nous expliquez, si parfaitement et si longuement, les Français de France arrivés sur ce sol de la Nouvelle France étaient bien Français, mais les années passant ils s'appelèrent Canadiens parce que vivant sur ce sol de Canada, tout comme vous le dites, par ailleurs, les Français vivant en Acadie s'appelèrent des Acadiens ou ceux de Louisane des Louisianais .Mais en un mot tous étaient bien Français ... Ce n'était pas un peuple distinct de la France, bien entendu nous sommes d'accord.
    Quant au moment précis où le mot Français a été accolé à celui de Canadien cela s'est bien passé au moment où les loyalistes anglais ont voulu s'appeler aussi Canadiens , c'est en 1791 que le terme de Canadiens cessera de définir les seuls Français.. . Néanmoins il faut lire avec un certain recul les documentations trouvées sur le site Wikipédia, elles ne sont pas toujours fiables à 100%, nombre d'erreurs y sont malheureusement à remarquer, il est nécessaire de toujours remonter aux sources sans se fier à ce que tel auteur a pu largement recopier sur tel autre du siècle précédent .. C'est effectivement très intéressant de discuter de ce problème épineux, parce que ce terme employé de " Canadien Français" n'a pas la même connotation des deux côtés de l'Altantique . Chez vous il vous hérisse parce qu' il sous-entend de nombreux non-dits et vous le ressentez comme "un piège" vous dites même que de l'employer cela en arrive "jusqu'à nier votre ascendance française !.." Ouh là ! Est-ce votre avis personnel ou est-ce un avis largement partagé ?
    Je comprends bien entendu tout à fait votre ressenti, à cause de tout ce qui se cache derrière ce mot de "Canadien", cependant nous ici ne voyons que celui du mot " Français" accolé et, même si c'est sans doute naïf, cela nous touche de penser que longtemps aprés la conquête vous vous êtes toujours dits Français ! C'est pourquoi nous sommes enclins à penser que cela souligne votre ascendance française mais dans ce cas d'interprétation si éloignée, pour ne heurter aucune sensiblité peut-être faudrait-il employer pour cette période-là , le terme de De Gaulle, les" Français du Canada" ?
    L'explication du passé est évidemment sujette à controverse parce qu'il faut sans cesse tenir compte de l'influence exercée par le présent. Seuls les faits Historiques ne peuvent prêter à controverse, et c'est donc sur l'Histoire que nous devons nous appuyer.
    A partir de 1840, on peut lire dans le programme de LaFontaine : «Le Canada est la terre de nos ancêtres; il est notre patrie..." Ce discours avalisa l'idée des Canadiens-Français et ils se sont comportés en tant que tel, d'où leur difficulté de se nommer en tant que peuple : tantôt Canadien, d'autres fois Canadien français ou Canadien-Français, Québécois ou Québécois francophone ou de souche, etc.. c'est donc une réelle ambiguïté, appelant à des commentaires contradictoires..
    Quant aux colons français, c'est évident qu'ils ont été influencés par ce nouveau pays dans lequel ils vivaient, que ce soit le climat rigoureux d'où leur différence d'habillement avec les Français de France, de nouveaux métiers avec la fourrure, de nouveaux aliments appris des tribus amérindiennes, ou encore de nouveaux moyens de locomotion avec les canots ou les raquettes .. etc.. ce qui peut faire dire sans se tromper qu'ils devenaient peu à peu différents tout en restant des Français.
    Par contre, je n'ai pas tout à fait saisi pourquoi vous employez le mot " auspices" signifiant "augure ou présage" au lieu de mot " hospices" qui désigne les établissements tenus par des religieux , destinés à recevoir des orphelins, des vieillards etc..Il semble possible que vous ayez confondu les deux,trop absorbé dans votre désir de nous développer toutes vos idées .. Rien de grave, il suffit seulement au lecteur de le comprendre ..

  • Archives de Vigile Répondre

    14 août 2009

    Monsieur Archambault, permettez-moi de vous suggérer la lecture de ces livres :
    Histoire du Canada. Depuis sa découverte jusqu’à nos jours, 1845, de François-Xavier Garneau ;
    Histoire des Canadiens français de Benjamin Sulte ;
    Les Canadiens Français, de 1760 à nos jours, de Mason Wade.
    Bonne et patinnte lecture,
    JLP

  • Archives de Vigile Répondre

    14 août 2009

    @ Denis Julien de Lotbinière
    « Les gens qui quittèrent la France pour l’Amérique avaient déjà en tête de construire ici une société nouvelle libérée des guerres et des guerres de religion qui sévissaient sur le vieux continent. »
    Oui, comme tous les migrants ils quittaient la France, en tant que Français et ne quittaient pas la France en fait, ils n'émigraient pas en Nouvelle-Angleterre, mais ne Nouvelle-France. Ils arrivaient entre 1608 et 1759, en bon Français, en Nouvelle-France. Plaquer notre québécité ou canadianité est un anachronisme. Comme porter une montre dans une reconstitution gréco-romaine ou de la Bataille des Plaines. C'est appliquer au temps passé notre perception moderne du temps présent...
    Aussi, les habitants de la Nouvelle-France étaient aussi Français qu'étaient Britanniques les populations qui ont fondé les États-Unis. L'états-unianité a mis des générations à se construire. Comme notre québécité.
    « ... cette population se démarquait déjà des métropolitains de par leurs us et coutumes, leurs moeurs, leurs façons de vivre et même de s’habiller défiant les autorités en place. »
    Cela doit aussi être temporisé puisque cette conception est anachronique. OUI, partout en France, dans les régions françaises de France et de Nouvelle-France, les régionalismes les distinguaient les uns des autres et pas seulement ce que vous dites, la langue même des régions de France étaient autre que française. Ce qui nous fait toujours français. Ce que vous décrivez comme différence d'avec les métropolitains, valait aussi pour les autres régions de France qui n'en étaient pas moins françaises.
    Sans la Conquête, inspirés que nous aurions pu être par la guerre d'Indépendance états-unienne, à la faveur peut-être de la Révolution française survenue 30 ans après la Conquête, peut-être aurions-nous pu nous aussi faire notre Indépendance. Ainsi, constituer un peuple distinct du peuple de France, sur la base d'une identité ontologique qui précède la réalité politique de la nation. Mais la Conquête est venue briser cet éventuel processus de Constitution de la nation québécoise.
    Nous en avons constitué un autre qui nous fait aujourd'hui former le peuple souverain du Québec. Nous retournant pour contempler aujourd'hui notre histoire, nous pouvons dire qu'elle remonte aux Gaulois par notre majoritaire origine française. Nous pouvons dire que notre histoire remonte à l'arrivée de l'installation pérenne de 1608 à Québec, dont nous sommes les descendants. Nous pouvons dire que nous sommes devenus ce que nous sommes aujourd’hui, un peuple à part entière, distinct du peuple de France, et de tout autre, par l’abandon de la France et l’abdication de fait de LOUIS XV, quant à son devoir premier de protéger son peuple de l’envahisseur, dont l’évidence n’a jamais été aussi prégnante que le jour de la bataille des Plaines d’Abraham du 13 septembre 1759. Nous pouvons dire que nous sommes nés peuple sans Souverain, peuple souverain devenu, ce jour-là, en tant que peuple distinct du peuple de France et de tout autre.
    Notre naissance en tant que ce que nous sommes et prétendons être, peuple souverain distinct de tout autre, remonte au 13 septembre 1759, mais notre histoire elle remonte à la préhistoire humaine, et à l’histoire des Gaulois et des Celtes, par nos racines françaises, en passant l’époque gallo-romaine, par celle de Jeanne D'Arc qui a bouté les Anglais hors de France, par l’installation de Champlain à Québec en 1608, jusqu’à la fin du Régime français à Québec par l’occupation militaire de nos enceintes dès les lendemains du 13 septembre 1759.
    Mais nous ne pouvons dire que nous avons par le seul transport de France formé un peuple distinct du peuple de France. Cela a pris du temps à se faire, d'autant quand on considère qu'en 1673, à peine 76 ans avant la Conquête les 2/3 des « Nouveaux franciens », avaient une mère Française, une Fille du Roy, tout ce qu'il y a de plus Français. En 1759, ce 2/3 avait engendré la moitié de la population née ici en Nouvelle-France. C'est dire que la moitié de la population née ici avait une mère ou une grand-mère française, née en France. On est loin de l'idée que nous formions depuis 1608, un peuple distinct du peuple de France...
    Mais cela a suffi néanmoins après 150 ans d’Histoire de Nouvelle-France sous Régime français, à constituer aujourd’hui les racines archaïques de la nation que nous sommes aujourd'hui. Une proto-nation archaïque qui ne saurait être considérée à la Conquête, comme une nation distincte du peuple de France.
    Cela dit, la Conquête a changé radicalement la donne. D'un coup, nous avons été arrachés à la France, à nos racines qui faisaient que la moitié de la population de Nouvelle-France ( ± 70 000 âmes ), avait des arrières grands-parents toujours en France.
    La transposition synchronique hors l’anachronisme partisan
    Imaginez que votre grand-mère est née en France. Elle est arrivée ici à l'âge de 20 ans ( entre 15 et 30 ans pour les Filles du Roy ), vous êtes donc Québécois, mais vous avez encore de la famille en France, votre mère ou votre père ont été élevé(e)s par une Française nouvellement arrivée ici, il et elle ont hérité(e)s de l'accent français, de la culture française, vous aussi par lui et elle... et vous avez 16 ans au décès de votre grand-mère que vous avez bien connue. ET cela est le cas de la moitié des Québécois…
    Transposons à la Nouvelle-France. Votre grand-mère est arrivée ici à l'âge de 15 ans, 1673, à l’âge de 40 ans elle accouche de son 10e enfant en 1698, votre père épouse une fille de Fille du Roy, composant le 2/3 de la population, à l’âge de 25 ans votre mère, fille de « Fille du Roy » bien Française, accouche en 1723 de son 7e enfant, vous. Vous avez 36 ans en 1759 au moment où les Anglais et leur flotte menacent les rives du Saint-Laurent. Votre père en a 61 et votre grand-mère française aurait eu 101 ans si elle n’était pas décédée en 1739 à l’âge vénérable de 81 ans, alors que vous n’aviez que16 ans. Vous l’avez bien connue néanmoins et le souvenir de son odeur vous revient en chantonnant les comptines qu’elle vous chantait avec son bel accent de La Rochelle qu’elle n’avait pas complètement perdu, des comptines bien françaises. Quand vous montez au front pour battre les Britanniques avec Lévis en 1760, vous portez une écharpe qu’elle a brodée pour vous pendant 15 ans entre le ménage et la corvée de cuisine, et qu’elle n’a pu terminer l’ouvrage à l’enseigne de votre nom fleurdelisé, que quelques jours avant de mourir.
    Et vous dites alors que vous n’étiez pas Français comme la moitié des Français de Nouvelle-France, même si les nouveaux arrivés sont des cons finis qui ne connaissent rien du pays, sauf Lévis qui lui a bien compris…
    NON PAS ! Vous êtes bel et bien Français…
    Tellement que 250 ans plus tard, même arraché à la France, en n’y mettant les pieds qu’à l’âge de 55 ans ( quelque chose comme ça ) vous y retournez et vous vous sentez, malgré l’accent, chez vous, et sur la terre de vos ancêtres, le poil dressé sur tout le corps en visitant les auspices où ont été éduquées les Filles du Roy…
    Notre histoire « nouvelle-française » nous a été ravie. Où sont les romans, les films, les téléséries, mettant en scène ce parcours là. Le situant non plus dans une canadianité canadianisatrice, mais dans une québécité de Nouvelle-France, française. Tout un appareillage culturel identitaire propre aux autres nations constituées, capables de leur faire bien comprendre aujourd’hui ce qu’ils sont en illustrant ce qu’ils étaient vraiment. Ce dont nous sommes privés. Parce qu’il nous faudrait parler de ce qui nous a enfermés dans une canadianisation qu’on veut fatidique, éternelle, comme si cela n’était que notre destinée : avoir été canadiens en Nouvelle-France, et non Français ; avoir été Cédés et non Conquis, pour être libéré d’un supposé jouc français ; être toujours « canadiens français » pour être finalement et éternellement « canadians » d’origine « canadienne française » et surtout pas : Québécois d’origine française capables d’invalider sur notre territoire national un État abusif du Canada illégitime imposé de force et d’autorité impériale autocratique depuis la Conquête pour fonder un État souverain valide et légitime.
    « C’est pour cela que je vous dis que cette date n’est pas fondatrice mais la continuité et tout cela fait partie intégrante de la nation québécoise. »
    La continuité s'impose par delà les ruptures certes. Mais ce sont les ruptures qui force les choses ou les rendent visibles. Les retournements n'oblitèrent ni ce qui suit, ni ce qui précède. Mais les nier n'est pas préférable. Ce qui s'opère dans une rupture, c'est le changement de nature. La nature de notre appartenance nationale a changé avec l'abdication de fait de notre Souverain LOUIS XV. Nous sommes devenus peuple sans Souverain. Ce qui a changé la nature de ce que nous étions en tant que peuple partie du peuple de France.
    C'est cette nature là qui est toujours la nôtre depuis 250 ans en tant que peuple à part entière distinct du peuple de France et distinct de tout autre. Ce que nous n'étions pas en 1759 à la veille de la Conquête. Nous étions Français. Quoiqu'en disent les canadianisateurs.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 août 2009

    @ Madame Morot-Sir
    «... les Canadiens ajoutèrent alors le mot Français à ce nom de Canadien pour bien se différencier de ces tout nouveaux Canadiens anglais. Donc pour en revenir à la prochaine commémoration de Saint Jean Port Joli ce seront bien des Canadiennes qui seront à l’honneur. »
    Faux !
    Ce ne sont pas les « Canayens » qui ajoutèrent le mot « Français », ce sont les Britanniques canadiens qui voulaient s'accaparer l'identité canadian pour bien montrer qu'ils pourraient assimiler les Québécois d'origine française.
    Abonder nous fait être annexé à l’entreprise de canadianisation assimilatrice et tutélaire des canadianisateur dont M. Pérez est l’activiste propagandiste, jusque dans les nobles entreprises de commémoration de la Conquête britannique toujours en cours ici et qui nous veut être objet de Cession. Comme si un peuple pouvait être un objet ? Comme si un peuple pouvait être objet de Cession… ???
    Voyons voir comment contrer le confusionnisme canadianisateur
    Un travail constant à compléter et parfaire pied à pied
    Mais commençons par le début. Quand on dit que les Français(es) de Nouvelle-France né(e)s en la Nouvelle-France s'appelaient « Canadiens », c'est faux, car ils s'appelaient aussi Acadiens et Louisianais. Et les appeler « Canadiens » est un anachronisme. On utilise ce vocable évocateur, qu’on le veuille ou non, en lui conférant une dimension qui n'existait pas à l'époque dans le Régime français de Nouvelle-France. On lui confère malgré nous, une notion de nation et de nationalité conforme à notre actuel entendement, ce qui ne saurait être conforme à la réalité de l'époque.
    L'employer sans distinction avec notre acception actuelle est du révisionnisme historique caractérisé. Ce serait somme dire que les États-Uniens n'étaient pas Britanniques avant l'indépendance. ET... ils l'étaient Britanniques. Au point où nombre d'entre eux ont quitté pour se réfugier dans la colonie loyale du Canada britannique, la « Province of Québec », la colonie britannique du Québec, ancienne Nouvelle-France annexée au Royaune-Uni, sauf la Louisiane.
    Nous étions bel et bien « Français », sujets du Roy de France, vivant dans un Régime « français », jamais contesté, pendant ± 150 ans. Pendant cette période les Français sont continuellement arrivés pour grossir la population ou pour y séjourner plus ou moins longtemps.
    1673 - Des « Filles du Roy » bien Françaises
    De 1663 et 1673 par exemple, 800 Filles du Roy bien Françaises, de 15 à 30 ans venues, de Dieppe, Honfleur, La Rochelle ou Paris, envoyées en Nouvelle-France pour augmenter la population française du Régime français, à permis « Dix ans plus tard » de faire « tripler la population. » Wikipédia. Ainsi, cette population qui avait triplé était donc Française, élevée par des Françaises fraichement arrivées. Ce qui veut dire qu'en 1683 les 2/3 de la population sont nés de la couche de Françaises fraichement arrivées.
    Pour le bien comprendre, il faut transposer la chose aujourd'hui, en considérant une actuelle population de néo-Québécois née d'Italiennes, de Marocaines, ou d'autres Haïtiennes, fraichement arrivées ici, qui formerait les 2/3 de la population du Québec en 1923. Pourrions-nous dire que cette population n’est pas d’origine italienne et qu’elle n’est que d’origine française ? Non. C’est donc qu’on ne peut dire que les Canayens formaient un peuple distinct du peuple de France en si peu de temps et formé de tant de nouveaux apports bel et bien Français. Pour l’affirmer, il faudrait qu’il n’y eut pas d’apports génétiques français entre 1608 et 1759. Ce qui n’a pas été le cas. Ce serait admettre une situation démographique univoque et figée dans le temps qu’on applique de manière tout à fait anachronique et propagandiste.
    Les Français de Nouvelle-France
    En comptant les nouveaux arrivants français qui se sont installés ici entre 1673 et 1789, ne serait-ce que les militaires français, Allemands et Autrichiens qui ont produit ici une descendance, c'est dire que ± la moitié des Français de Nouvelle-France, 89 ans plus tard en 1759, avaient une grand-mère ou une arrière-grand-mère belle… et bien… « Française », ou des parents français nouvellement arrivés ou encore Acadiens fuyant la Conquête et la déportation. Ils et elles étaient donc toutes et tous Français(es). Ensuite, les Français(es) de la région administrative française du Canada, étaient donc oui, « Canayens », comme on est Floridien ou Ontarien, donc Français, et certainement pas « Canadiens » comme on l'entend aujourd'hui, constituant un peuple, une nation du Canada multiculturel. Comment faire la distinction et ne pas plaquer à ce vocable notre acception moderne ? Impossible, voilà pourquoi les canadianisateurs font la promotion du vocable de manière aussi insistante. Pour nous flouer une fois encore.
    Certes en 1759, sociologiquement parlant, culturellement parlant, cette population française de Nouvelle-France, formée de sujets du Roi de France, toujours citoyen(ne)s français(es), capable de retourner en France en tant que citoyen toujours français ( au sens moderne du terme ), avaient déjà commencé à former ce qui est aujourd'hui devenu le peuple que nous sommes, distinct du peuple de France par la Conquête et la Cession qui l'a confirmé, mais prétendre que nous étions déjà en 1759 un peuple distinct du peuple de France est une falsification anachronique canadianisatrice qui plaque artificiellement une supposée relation entre le Canada actuel et la Nouvelle-France. Abus révisionniste qui a fait dire au Premier ministre canadian Stephen Harper en 2008, que Champlain était le premier Gouverneur général du Canada. N’importe quoi !
    C'est ce qui fait dire à d'autres canadianisateurs que nous sommes « canadiens-français » d'origine « canadienne-française », comme l'a affirmé la Commission Bouchard-Taylor, pour nier notre ascendance française et nous affubler du label Canadian.
    Pour ne plus faire cette translation anachronique, il nous faut nous dire à l'époque de la Nouvelle-France, du Régime français, de la « French and Indians war », que les Français et Françaises de Nouvelle-France se sont battus contre les Britanniques au côté des Premières nations alliées, dirigé(e)s par des militaires et une armée française, dont le Chevalier de Lévis. Si la Conquête n'avait pas eu lieu, l'immigration française aurait continué à nous faire toujours en grande partie Français de fraiche date. La coupure nous a cependant fait peuple distinct du peuple de France.
    Les Français, « Canayen(ne)s » et Acadien(ne)s en Nouvelle-France
    Et, s'il faut parler de la population de 1759, née ici en Nouvelle-France, des descendants des Français arrivés en 1608, il faut considérer l'apport Français récent qui de 1608 à 1759, dont celui déterminant de 1673, la faisait cette population, Française de nationalité, de culture et d'identité. Ces « Canayens », Québécois archaïques, ces Acadiens et Louisianais de Nouvelle-France étaient Français.
    Le vocable « Canadien » est piégé par l'acceptation moderne neutre, ou canadianisatrice. Ce pourquoi, s'il nous faut parler des Français de Nouvelle-France. Et s'il faut pour les distinguer des Français de passage ou nouvellement arrivé distinguer ces Français né en Nouvelle-France, en distinguant les nouveaux arrivés et les occupants de longue date, il faut nommer ces derniers Français, « Nouveaux franciens » ou « Canayens », Acadiens et Louisianais. Ce vocable de « Nouveaux franciens » ou « Canayen » permet de faire la distinction historique qui s'impose et qui nous fait être toujours Français de 1608 à 1759.
    « French canadian »
    Quant au « Canadiens-français » avec ou sans trait d'union, ce vocable n'est pas le nom que nous nous sommes donnés. Nous, nous étions les « Nouveaux franciens » d'origine française ou les « Canayens » et Acadiens. Les Conquérants étaient Britanniques, essentiellement non pas des Anglos-Saxons, mais des Anglos-Celtes d'Irlande et d'Écosse pauvre. Cette famille celte dont pour beaucoup nous sommes les Normands descendants, n'est pas étrangère au fait que nombre d'Irlandais se sont assimilés aux « Nouveaux franciens » d'origine française, aux « canayens », pour devenir les Québécois que nous sommes aujourd'hui. Leur musique de même famille celtique qu'une partie de la nôtre est devenue la nôtre.
    Après la fondation de la Confédération du Canada imposée de force impériale Britannique aux « Canayens » d'origine française s'y étant opposé avec force pétitions, la forme archaïque de vote démocratique, Louis Riel, métis d'origine française formé à Montréal, crée en quelques années une Province à lui tout seul pour défendre les droits des Métis d'origine française, allié qu'il était des Métis d'origine Britannique. Cette force empêchait l'expansion britannique vers l'Ouest. On a ainsi fabriqué de toutes pièces un ennemi « French canadian » à Toronto. Les « Canayens » ne pouvaient se prévaloir de subventions données seulement aux Britanniques, pour coloniser l'Ouest du Canada. Ce qui a encouragé à diaspora vers les États-Unis, au moins 1M. de Québécois ont fui la misère. Si les subventions avaient été accessibles au Québécois de l'époque de la Confédération canadian, la population d'origine française du Canada ne serait pas de ± 7M, mais bien de ± 17M...
    Ce n'est donc que vers 1870 que ce vocable réintroduisant la francité canadian a été inventé par les Canadian de la Confédération britannique du Canada, parce qu'ils se constituaient ainsi une nouvelle identité que leur permettait de constituer leur distinction des « French canadian » en s'appropriant la dénomination « canadian ».
    « Honte aux vaincus »
    Les « Canayens » d'origine française, les Québécois de l'époque, habitant la Province du Canada britannique, étaient outrés de cette nouvelle appellation dénigrante. Dénigrante, car il faut bien comprendre que les Britanniques méprisaient la France et les Français. Les « Canayens » quant à eux en voulaient à la France de les avoir abandonnés comme une vieille chaussette. « Honte aux vaincus ». Ainsi pour tous et toutes, le vocable « French canadian » à propos des Métis d'origine française, était perçu des deux côtés comme une insulte aux populations métis d'origine française.
    Sauf que les Québécois ont pris fait et cause pour ces descendants métis d'origine française du Manitoba nouveau, au grand dam des Britanniques en mal d'identité « canadian». Ils se sont dits solidaires des métis d'origine française en se disant désormais « Canadiens français ». Comme ont dit les Français récemment pour pendre fait et cause contre l'antisémitisme, « Nous sommes tous des Juifs allemands ».
    Ainsi, par Louis Riel, via Toronto, nous avons renoncé à être les « Canayens » pour devenir pendant 100 ans, des « Canadiens français » du Québec, puisque les Britanniques se disaient maintenant Canadians, pour nous assimiler. Comme il n'en était pas question. Nous avons renoué avec notre origine française qui nous faisait canayens d'origine française de Nouvelle-France.
    Ainsi... Les femmes à qui on rend hommage aujourd'hui ne pouvaient pas être « canadiennes française ». Elles étaient bel et bien, belles Françaises à l'époque de l'occupation anglaise entre la Conquête de 1759 et la Cession de LOUIS XV en 1763. Françaises de la région française du Canada en Nouvelle-France. Leurs grands-mères étaient bel et bien Françaises pour la moitié ou presque, même pas « canayenne ».
    La Guérilla identitaire
    Jean Louis Pérez, propagandiste canadianisateur, pourfendeur raciste des musulmans, défend une subordination anachronique négationniste de notre cause souverainiste en prônant une ethnicité canadianisatrice qui nous fait être qu'un « groupe ethnique » du Canada, parmi d'autres « groupes ethniques », alors que nous sommes un peuple. Nous sommes le peuple souverain du Québec, doté d'un territoire national.
    Un « groupe ethnique » n'est qu'une population vivant hors le territoire national de son peuple. Les Italos-Québécois ne sont pas un peuple, mais un « groupe ethnique », parce que le peuple italien vit en Italie, ce n'est pas notre cas. Cette tentative confusionniste canadianisatrice nous prive de notre territoire national du Québec, puisqu'un « groupe ethnique » n'a pas de territoire national.
    Toutes ces distinctions sont nécessaires pour contrer le confusionnisme identitaire canadianisateur. Tout ça sera réglé le jour où les souverainistes pourront appeler ce peuple souverain du Québec à répudier l'État du Canada abusif actuel pour fonder la RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE du PEUPLE SOUVERAIN du QUÉBEC sur son territoire national du Québec.
    En attendant, la propagande canadianisatrice s'immisce dans toute mention historique pour la canadianiser, comme cela s'est fait pendant le 400e de Québec. Un révisionnisme anachronique qui tente de plaquer une notion de nationalisme ethnique moderne qui ne saurait s'appliquer à la Nouvelle-France.
    Je récuse et dénonce ces vicieuses et sournoises attaques. C'est la guérilla identitaire que nous sommes contraints de conduire pour contrer les attaques canadianisatrice qui tente de faire feu de tout bois pour empêcher ce peuple d'invalider l'État canadian abusif et illégitime qui nous tient pour l'exclusive propriété du Canada, avatar autocratique et monarchique d'un Empire contrôlé de Toronto via Ottawa et Québec, par une minorité activiste affairiste pour en monopoliser les richesses et le profit e imposant une tutelle autocratique politique, économique, sociétale, culturelle et identitaire colonisatrice d'un autre âge, sur tout un peuple souverain sur son territoire national du Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 août 2009

    Les gens qui quittèrent la France pour l'Amérique avait déjà en tête de construire ici une société nouvelle libérée des guerres et des guerres de religion qui sévissaient sur le vieux continent.
    Cette réalité était telle qu'en 1759; cette population se démarquait déjà des métropolitains de par leurs us et coutumes, leurs moeurs, leurs façon de vivre et même de s'habiller défiant les autorités en place.
    C'est pour cela que je vous dis que cette date n'est pas fondatrice mais la continuité et tout cela fait partie intégrante de la nation québécoise.
    La réalité nous démontre que le peuple québécois, que la nation québécoise existe bel et bien même si le pays québécois reste à faire.Dans mon esprit la nation québécoise précède le pays Québec. Les catalans constituent eux-aussi, une nation malgré que la Catalogne ne soit pas un pays indépendant.

  • Marie-Hélène Morot-Sir Répondre

    14 août 2009

    Permettez-moi de rajouter un mot afin que je sois bien claire lorsque je dis " oui en 1759 ces femmes héroïques étaient bien des Canadiennes", en effet elles l'étaient parce que c'étaient des habitantes du Canada, nées sur ce sol "de la Nouvelle France appelée vulgairement Canada " mais elles étaient bien sûr, de nationalité Française. Alors que des nouveaux émigrants arrivants de France étaient simplement appelés "Français" puisque nés de l'autre côté de l'Atlantique ..

  • Marie-Hélène Morot-Sir Répondre

    13 août 2009

    Ah, moi aussi je suis terriblement touchée de savoir qu'un tel évènement se prépare, c'est extrêmement émouvant de voir aujourd'hui combien de gens sont désireux de se rappeler du passé,de ne pas le laisser enfoui à tout jamais, mais au contraire de l'expliquer aux nouvelles générations grâce à de telles commémorations, afin que toutes ces personnes au grand courage , celles-là même qui durant les siècles passés ont construit ce magnifique pays, votre pays, ne soient jamais oubliées, qu'elles n'aient pas sacrifié leurs vies pour RIEN!
    Quant au terme employé de savoir si ces femmes étaient Canadiennes Françaises ou Françaises , il n'y a qu'à relire les textes anciens dans les archives de la Nouvelle France ou les archives de la marine Française qui tous nous décrivent parfaitement les choses .
    Les Français arrivés sur ce sol d'Amérique du Nord étaient comme nous le savons tous, des Français de France. Le pays qu'ils ont bâti avec tout leur enthousiasme, mais aussi leur immense valeur et leur courage a été appelé par les autorités françaises la Nouvelle France.Nom courant et sans grande imagination à cette époque, je vous l'accorde, donné par ailleurs à toutes les colonies des autres pays, comme la Nouvelle Angleterre , la Nouvelle Amsterdam par exemple ..
    Nous savons aussi que Jacques Cartier avait trouvé ce nom de "Ganata-ha", prononcé par un des fils de Donnacona qu'il ramenait à Stadaconé, après un séjour en France de quelques mois, si charmant qu'il l'avait adopté et le prononçant avec l'accent français cela avait donné "Canada" .. Au départ cela ne désignait que le petit regroupement de cabanes de cette tribu Amérindienne de Stadaconé, mais par la suite les Français l'étendirent petit à petit, non seulement à la petite colonie des bords du Saint Laurent, mais à tout le grand territoire qu'ils découvraient et étendaient années après années.. De telle sorte que dans les textes officiels, nous pouvons lire sur les en-têtes de page: " Nouvelle France appelée vulgairement Canada " vulgairement se lisant bien entendu, dans le sens de "communément". Par la suite ce nom de Canada remplaça dans la vie courante, celui de Nouvelle France, et bien entendu les enfants de ces Français nés sur ce sol de Canada, s'appelèrent des Canadiens . Au moment de la Conquête ils étaient tous, ou presque tous, des Canadiens, si l'on excepte parmi eux, peut-être, quelques Français arrivés récemment sur ce sol .. Aprés la Conquête anglaise, lorsque les loyalistes des colonies anglaises, des bords de l'Atlantique, ne voulurent pas s'insurger contre Londres et arrivèrent pour s'installer au Canada devenu Anglais, ils furent appelés "anciens sujets Britanniques" et pour différencier les Canadiens, les Anglais appelèrent ces derniers " nouveaux sujets britanniques" ! mais n'acceptant pas cette dénomination, les Canadiens continuaient à s'appeler Canadiens, c'est pourquoi au bout d'un moment ces colons anglais revendiquèrent eux aussi ce nom, puisqu'ils habitaient à présent également sur ce sol du Canada . Désolés de ce nouveau coup du sort qui leur faisait non seulement voler leur pays, mais en plus leur nom, les Canadiens ajoutèrent alors le mot Français à ce nom de Canadien pour bien se différencier de ces tout nouveaux Canadiens anglais.
    Donc pour en revenir à la prochaine commémoration de Saint Jean Port Joli ce seront bien des Canadiennes qui seront à l'honneur.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 août 2009

    @ Madame Hébert et Denis Julien
    « Ces femmes n’étaient ni des Françaises ni des Canadiennes-françaises ! »
    FAUX !
    Ces femmes étaient Françaises habitant la province française du Canada, comme les Acadiennes étaient Françaises habitant la province française d'Acadie en Nouvelle-France. Oui elles étaient canadiennes, comme on est Floridien, ou Virginien, ou Californien ou Ontarien... Ce qui fait des Floridiens des États-Uniens d'abord...
    Les souverainistes doivent mettre de l'avant cette nationalité française de nos ancêtres de Nouvelle-France. Pourquoi, parce que le vocable canadien est piégé. Il l'est parce que quand on entend Canadien on entend et convoque une acception canadianisatrice du terme, on convoque une compréhension contemporaine de nationalité canadienne. Cette compréhension, cette acception est anachronique quand on l'applique à la « nationalité » de la Nouvelle-France. La nationalité des Canadiennes et Acadiennes de Nouvelle-France était française. POINT
    Au point où vous niez le fait qu'elles aient été bel et bien Française...
    Faut le faire ! Et cela à cause de l'anachronisme confusionniste canadianisateur.
    « ... qu’un haut gradé français de l’époque avait déclaré : Pour les Canadiens, le deuxième péché - véniel ou mortel ? - c’est d’être Français !, tellement il s’agissait déjà de deux peuples distincts à bien des égards. »
    Ne veut rien dire et ne fait qu'accréditer l'idée fausse qu'existait une nationalité canadienne... C'est anachronique de le dire et de l'affirmer... Cela ne correspond pas à la réalité politique de l'époque. Si un sentiment d'appartenance sociétale distincte des nouveaux arrivants ou des visiteurs français, existait, cela ne s'est pas concrétisé par la constitution d'une nationalité distincte. Certainement pas politique. Il n'y a pas eu de contestation organisée à l'égard de la France, rien de tout ce qui pourrait faire un nationalité distincte. Cependant ce sentiment d'appartenance distincte après 150 ans de Régime français ( et non canadien ) est la base de notre nation moderne actuelle.
    Et pour répondre à Denis Julien, cette nation du Québec est née bien avant la Révolution tranquille, elle est née distincte de la France, à la Conquête, elle est politiquement née, à la Conquête, avant, nous étions politiquement partie du peuple France, nous étions Français... Après la Conquête nous n'étions plus partie du peuple de France...
    Cela dit, notre histoire remonte aux Gaulois et aux celtes... elle ne commence pas en 1608... Ce qui commence ici en 1608 c'est la Nouvelle-France, l'ancêtre de l'État du peuple souverain du Québec. Notre histoire remonte donc au moins jusqu'en 1608, mais notre nature de peuple distinct du peuple de France elle remonte à la Conquête.
    L'histoire du peuple États-Uniens remonte avant l'Indépendance, mais ce peuple forme un peuple à compter de leur déclaration d'Indépendance...
    Et bien sûr j'endosse l'Hommage aux héroïnes de 1759, je récusais le fait que le canadianisateur Pérez en profite pour faire sa propagande... et faire des Françaises de Nouvelle-France des « canadiennes-françaises ».
    N'importe quoi !

  • Archives de Vigile Répondre

    13 août 2009

    « Si c'est vers une plus grande réalité que nous nous tournons, c'est à une femme de nous montrer le chemin. L'hégémonie du mâle touche à sa fin. Il a perdu contact avec la terre. »
    Henry Miller (1891-1980)
    Ecrivain américain
    Extrait de Dimanche après la guerre

  • Archives de Vigile Répondre

    13 août 2009

    Encore une fois Luc, je ne suis pas d'accord avec l'analyse que tu en fais. Si on suit ta logique; on devrait mettre la clé dans l'Association des familles Souches du Québec en disant à ces gens qu'ils sont des colonisés de rendre hommage années après années à nos grandes familles originaires de France.
    Tant qu'à y être, pourquoi ne pas dire tout simplement que la conquête, ça ne nous concerne pas. C'est une vieille histoire qui ne nous regarde pas, une vieille histoire entre français de France n'est-ce pas?
    Les gens de la côte sud ainsi que de Québec se sont battus pour défendre leurs familles, leurs enfants, leurs fermes, leurs maisons,leurs animaux et leurs récoltes bien plus que pour défendre le roy de France. Ils avaient déjà un attachement profond à leur nouvelle patrie. Ils se battaient contre l'envahisseur, l'anglais.Je ne suis pas du tout d'accord avec toi sur la date de 1759 qui serait selon toi une date fondatrice.1759, c'est la continuité et c'est aussi une profonde blessure qui ne guérira jamais autrement que par l'indépendance du Québec.
    Je regrette mais la Nouvelle France, c'est notre patrimoine historique. Nos ancêtres venaient de la France d'abord et on n'a qu'à consulter le bottin téléphonique de Québec pour s'en convaincre, voyons-donc!
    La date de la naissance de la nation québécoise; c'est 1608 pas 1759. La patrie québécoise existait déjà.
    J'ai de la dfifficulté à saisir où tu veux en venir?
    L'intitiative des gens de Saint-Jean-Port-Joli est admirable et digne du plus grand respect.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 août 2009

    @ MM. Perez et Archambault
    Ces femmes n'étaient ni des Françaises ni des Canadiennes-françaises! Elles étaient des Canadiennes! D'ailleurs, je lisais quelque part, qu'un haut gradé français de l'époque avait déclaré: Pour les Canadiens, le deuxième péché - véniel ou mortel? - c'est d'être Français!, tellement il s'agissait déjà de deux peuples distincts à bien des égards. Ce qui n'enlève rien à nos racines! Mais ce nom nous ayant été usurpé, et comme le récupérer n'est pas dans l'ordre du possible, il ne peut plus nous désigner! Rester Canadiens-français, c'est rester dans le Canada actuel, qui n'a rien à voir avec celui d'alors, bien évidemment! Nous sommes devenus fièrement, de par un choix concerté à la fin des années 1960, des Québécois et Québécoises!
    Nicole Hébert, Québécoise

  • Archives de Vigile Répondre

    13 août 2009

    Monsieur Raby,
    Cet évènement me réjouit tout autant que celui du Moulin à Parole!
    Bravo à la Société d'Histoire et au Comité organisateur.
    Ça me touche de plus car j'avais deux ancêtres parmi ces femmes! je leur rendrai hommage à ma façon!
    Merci,
    Nicole Hébert

  • Archives de Vigile Répondre

    12 août 2009

    @ Jean-Louis Pérez
    « Hommage à la femme canadienne-française » VRAIMENT !?
    Les femmes de Nouvelle-France n'étaient pas « canadienne-française »... Elles étaient Françaises, de la province du Canada quand elle habitaient ce qui est le Québec d'aujourd'hui, des canadiennes si vous y tenez.
    La « French canadian », c'est venu 115 ans plus tard et cela a cessé dans les années soixante.
    Félix Leclerc que vous citez se disait Québécois, pas Canadien-français...
    Votre appellation anachronique est déplacée, c'est une honte pour ces femmes qu'on honore aujourd'hui qui en aucun cas ne se nommaient, n'accepteraient de se nommer du nom que nous a attribué le Conquérant qui les a tant fait souffrir.
    Une honte partisane typiquement canadianisatrice.
    Votre hommage est partisan et souille le sens de cette commémoration en l'affublant d'une partisanerie canadianisatrice qui n'a pas sa place.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 août 2009

    Hommage à la femme canadienne-française
    « (…). Québec est français et doit être à nous, gouverné par nous. Je ne suis pas chez moi en Chine, à Vancouver non plus. Ils ne comprennent pas ça. Ces enragés perdus, ne les écoute pas. Garde fermée ta porte, ma mère. Ils savent lier des phrases.
    Qui sont-ils ?
    Des déracinés, des sans-patrie, des trapézistes sans filet, des aventuriers talentueux qu’il faut applaudir peut-être, mais ne pas suivre, car leur port d’attache est dans le rêve.
    Soudain, ils disparaissent. Les voilà P.D.G., sénateurs, grands seigneurs, ambassadeurs, gouverneurs.
    Il y a des étrangers dans la ville ma mère.
    Ferme ta radio et décide du jour où ce pays sera à toi.
    C’est toi, ma mère, qui va une fois pour toutes régler ce problème, toi d’abord, la femme, et personne d’autres. »
    Félix Leclerc, Ile d’Orléans, Octobre 30, 1976 (extrait de Des étrangers dans nos murs).

  • Archives de Vigile Répondre

    12 août 2009

    Très belle initiative du comité « Hommage aux héroïnes de 1759 ». BRAVO !!! Le droit de mémoire est fondamentale pour toute nation qui se respecte.
    Jacques Lamothe

  • Archives de Vigile Répondre

    12 août 2009

    Bravo monsieur Baby!
    Comme tout cela est émouvant. Comme je l'ai dit auparavant dans VIGILE.
    La conquête ne fut pas un accident de parcour,c'est une profonde blessure imposée à notre peuple, oui notre peuple. Parce que la Nouvelle France fait partie intégrante de notre patrimoine nationale. 1759 n'est pas une date fondatrice comme certains voudraient nous le faire croire tant du côté des fédéralistes que des indépendantistes.Ce sont nos pères qui ont défendu la patrie québécoise qui existait déjà.
    Seule l'indépendance du Québec pourra la cicatriser.
    Vive le Québec libre!
    Charles De Gaulle, 1967