Grève illégale des grutiers: Couillard promet la ligne dure

14b0a19924289eb47394884b5832302a

La stratégie de Charest en 2012 face à la grève étudiante

Philippe Couillard promet la ligne dure aux grutiers, qui sont en débrayage illégal depuis une semaine.


« Le gouvernement sera très ferme, très ferme dans l’application des lois, a prévenu le premier ministre hier. [Les sanctions] vont s’appliquer, ça va coûter très cher. »




Malgré un ordre du Tribunal administratif du travail, les opérateurs de grues refusent de rentrer au boulot. Un comportement d’un autre temps que critique sévèrement le chef libéral.


« C’est un peu une sorte de dernière manifestation de l’ancien Québec, où des groupes pouvaient décider de prendre en otage un groupe plus large, ou la société, ou l’économie du Québec. Les Québécois ne veulent plus ça. Cette époque-là, elle est révolue », a-t-il insisté, en marge d’une réception organisée pour la fête nationale à Québec.  


Aucun compromis


À ceux qui croient que la période préélectorale pourrait être propice à une entente « à l’écart des lois », Philippe Couillard réplique que son gouvernement ne fera aucun compromis ou marchandage.


« Les lois comportent des sanctions, ils sont en situation illégale, les sanctions s’appliqueront », a-t-il martelé.


Les grutiers s’opposent au changement réglementaire de la Commission de la construction du Québec (CCQ) qui autorise les entreprises à former elles-mêmes les grutiers sans qu’ils aient obtenu de diplôme.


Le premier ministre s’est allié vendredi à son ministre des Transports André Fortin pour soutenir que c’est une mesure qui correspond à ce qui se fait ailleurs au pays et qu’elle ne comporte « aucune menace pour la sécurité de qui que ce soit ».