God bless America!

Tribune libre

Plus que jamais, les États-Unis d’Amérique sont secoués par des drames racistes horribles empreints d’une colère viscérale entre les forces policières blanches et les citoyens de race noire. À tel point qu’il est opportun de nous demander si cette escalade de tueries aura une fin un jour d’autant plus que les médias sociaux captent maintenant sur le vif ces scènes dégoutantes exhibées sur l’ensemble de la planète en quelques secondes.

L’exemple de Dallas représente un cas typique de hargne et de frustration qui outrepassent de loin toute forme d’entendement humain où une guerre ouverte s’est déclarée entre policiers et citoyens noirs, une situation explosive difficilement explicable en ce 21ième siècle où le monde a plus que jamais besoin des USA, la plus grande puissance mondiale, pour tracer la voie de la délivrance aux pays pris dans l’étau du terrorisme sous l’égide du groupe armé État islamique (EI).

Comment voulez-vous que les appels à la paix de Barack Obama dans les pays du Moyen-Orient aient quelque oreille attentive lorsqu’il n’arrive même pas à éteindre le foyer raciste qui fait rage dans son propre pays? Comment voulez-vous que les citoyens noirs aient quelque confiance envers les forces policières américaines lorsqu’ils assistent impuissants au carnage d’un des leurs « en direct » par un membre des mêmes forces policières?

Ces questions demeurent sans réponse et le demeureront tant et aussi longtemps que les forces de l’ordre ne recouvreront pas leurs lettres de noblesse, à savoir le respect et l’équité envers « tous » les citoyens américains…En attendant, God bless America!


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1 commentaire

  • Henri Marineau Répondre

    12 juillet 2016

    On ne compte plus les tueries qui ont déferlé sur les États-Unis depuis le premier mandat de Barack Obama en 2008, entrainant à chaque fois une intervention du président faisant appel au calme et à la solidarité des Américains.
    Or, rien n’y fait. Les tueries persistent, à tel point qu’il est opportun de nous demander si Obama n’incarne pas la voix dans le désert, un discours amplifié par l’échec du président dans son désir d’assurer un meilleur contrôle sur les armes à feu.
    La terre de l’Oncle Sam semble marquée au fer rouge par un destin fatidique qui la maintient sclérosée par une gangrène dévastatrice et incurable dont les causes sont multiples, le racisme faisant tête de proue…Un long corridor sans fin dont l’issue apparaît impossible à atteindre!