Génocide mon œil : 90% des Amérindiennes tuées par des Amérindiens

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C'est la violence conjugale qui explique les meurtres des femmes autochtones


C’est incontestable. Il y a proportionnellement plus de femmes autochtones assassinées et disparues au Canada que de femmes non amérindiennes.


Le rapport de la Commission d'enquête sur les femmes autochtones disparues et assassinées a habilement utilisé cette réalité en l’associant au mot honni génocide pour réaliser une fantastique et malhonnête opération de propagande à l’échelle internationale. Le rapport affirme que son utilisation du terme génocide est conforme à la Convention des Nations Unies de 1948 sur la prévention et la répression du crime de génocide.


Ce n'est pas vrai.


Ces meurtres de femmes indigènes n’ont pas été commis avec l'intention de détruire un groupe racial ou ethnique par des efforts coordonnés d'un autre groupe racial ou ethnique, comme l'Holocauste et les génocides arméniens et rwandais reconnus par le Canada.


Le mot génocide porte une charge émotionnelle comme peu d’autres : on pense immédiatement à l’extermination de six millions de Juifs par les nazis. Et aux autres épouvantables exactions génocidaires qui ont marqué l’histoire contemporaine : les musulmans de Bosnie, les Yazidis irakiens et les Rohingyas birmans.


Le génocide implique que les victimes appartiennent à un groupe ethnico-culturel différent de ceux qui le commettent et que le crime soit délibéré et organisé. Des meurtres aléatoires ne constituent pas un génocide. Ici au Canada, les enquêtes de la GRC révèlent que 90% des femmes autochtones assassinées le sont par des hommes autochtones connus de leurs victimes. Soixante-douze pour cent de ces femmes autochtones sont tuées dans leur maison familiale, souvent par leurs conjoints saouls ou drogués.


Le meurtre ou la disparition de plus de 1 200 femmes autochtones est consternant et préoccupant, mais ce n’est pas un génocide. Ils résultent de la violence domestique qui caractérise de nombreuses communautés autochtones également affligées par la maltraitance (sexuelles ou autres) des enfants, la toxicomanie, le désespoir et le suicide.


Comme l'a noté Hymie Rubenstein dans le National Post, entre 1980 et 2012, sur 20 313 homicides au Canada, seuls 5% des victimes étaient des femmes autochtones, tandis que les hommes représentaient au moins 70% des meurtres ou des disparitions d'autochtones. Pourquoi ont-ils été ignorés ? Ils ne correspondaient pas au profil médiatique  anti-hommes que voulait donner la commission à son rapport. Le fait que le rapport laisse de côté les hommes et les garçons autochtones victimes de cette violence  démontre clairement le parti-pris de la commission et sa volonté de l’exploiter à fond à des fins de propagande féministe.


Est-ce à dire qu’il n’y a jamais eu de génocide ou de tentatives de génocide contre des autochtones. Absolument pas.


Du fait des Anglais, il y a deux cas manifestes.  Le général Jefferey Amherst, gouverneur général du Canada et commandant en chef des troupes britanniques en 1760, a donné l’ordre de distribuer des couvertures infectées de variole à des tribus en rébellion, sachant la faiblesse immunitaire des autochtones. Selon Peter d’Errico, professeur à l’Université de Pennsylvanie, les directives de Amherst indiquent clairement une intention génocidaire. Et il y a le cas des Anglais de Terre-Neuve qui ont exterminé jusqu’au dernier les Béothuks, qui habitaient l’île à leur arrivée. La dernière représentante de cette tribu est morte en 1829, esclave d’une famille terre-neuvienne. C’est ce qui explique qu’il n’y ait plus d’autochtone sur l’île.


Un autre cas patent de génocide est la destruction de la Huronie par les Mohawks (1649-1650) dans la région du lac Supérieur. Les rares survivants hurons ont obte nu la protection des Français contre leurs ennemis mohawks et la permission de se réfugier à Lorette près de Québec. 


Justin Trudeau qui passe sa vie à s’excuser de tout et de rien a commencé par éviter l’utilisation du terme «génocide» lorsqu’il a réagi à la publication du rapport. Puis le perroquet politiquement correct s'est rapidement et docilement corrigé en l’acceptant. Les mea culpa vont suivre.


Et comment se fait-il que les autochtones, victimes de génocide, soient la population dont la croissance est la plus rapide au Canada?