Frais de scolarité : mauvais timing…

Tribune libre

Qu’en temps de crise, tout le monde paie sa part… soit, Jean Charest veut mettre tout le monde à contribution. Mais le moment de hausser les frais de scolarité des universitaires est vraiment mal choisi. Tous les jeunes ont été sensibilisés aux problématiques sociales, beaucoup se sont mobilisés et ont campé pour dénoncer les abus et injustices. Leur envoyer en pleine face qu’ils auront à participer à l’effort collectif pour assainir les finances publiques, c’est vraiment les insulter, mépriser leurs revendications. Faire l’autruche et agir en autoritaire.
Le gouvernement pensait-il que les étudiants allaient accepter sans broncher la hausse des frais ? La moutarde était déjà assez haute dans le nez pour que ça explose.
Mauvaise stratégie du gouvernement. Je ne suis pas contre une hausse des frais si elle est justifiée. Mais pas en temps de crise quand les jeunes ne voient leur horizon qu’en termes de dettes.


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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    20 mars 2012

    Timing, vous avez dit timing! En effet! Comment un gouvernement le moindrement lucide peut-il hausser les frais de scolarité de 75% quand il consent des travaux routiers de 330$ millions pour une mine de diamants dont les revenus prévus seront de 5,4$ milliards? Comment peut-il concéder des tarifs d'électricité de 4,5 cents du kw à des multinationales milliardaires quand construire (à nos frais) le complexe Romaine coûtera 10 cents du kw.
    Et je me suis amusée à calculer combien ma consommation d'électricité de janvier-février m'aurait coûté au prix des «amis» de Charest. Pour mes 1390 kw, j'ai dû éponger une facture de 115.07$ avant taxes. Si j'avais été une minière à Charest, il m'en aurait coûté 62.55$
    A l'évidence, il y a quelque chose de pourri au royaume du Québec.