Savez, comme dans un film de James Bond

Filature nocturne

Soupe à l’italienne

Tribune libre

Filature nocturne.
Hier après midi, j’étais dans un hôtel du centre ville entrain de payer les frais pour y passer la nuit. Lorsque soudain, j’ai ressenti que quelqu’un quelque part derrière moi m’observait.
Après avoir régler les frais de mon séjour au commis, je me suis retourné et regardé directement vers l’endroit dont je me sentais visé! Il y avait un homme, tout de noir vêtu, assis sur le canapé du hall principal avec un journal qui ne laissait qu'entrevoir son chapeau. Savez comme dans un film de James Bond. En regardant vers l’entrée de l’hôtel, aperçue un autre homme identique au premier, parlant à sa montre. Mon cœur voulait sortir de mon corps. J’ai pris ma valise et suis monté dans ma chambre pour m’installer en me disant, dans l’ascenseur, que je m’en faisais un peu trop pour rien. Rendu dans ma chambre, en ayant pris soin de verrouiller la porte à double tour, assis sur le bout du lit, mon esprit broyait du noir et une voix intérieure me rappelait sans relâche l’article que j’avais écris sur Vigile.Net au sujet de la mafia Italienne: Le marteau ou la masse?
Mon front c’est mis à couler sans arrêt, à un point tel que j’ai dû prendre une douche froide et changer d’habit. Je ne voulais plus sortir de la chambre croyant mon heure venue!
J’ai dû me ressaisir et me résigner à sortir de cette chambre qui était devenu presque une prison. Il était environ 16 :30 et j’avais un souper d’affaires à 17 :00 dans un restaurant face à l’hôtel.
Rendu sur place, aperçue mon associé assis à une table au fond de la salle à manger, et juste à trois tables de la nôtre ces mêmes deux hommes que j’avais vu à mon hôtel une heure avant. Rien de rassurant!
Lorsque je me suis assis, et seulement à ce moment précis, les deux hommes se sont dirigé vers moi et soudainement à 17 :05 le cadran a sonné.
OUF! Ce n’était qu’un mauvais rêve.
N’empêche, on ne peut dire n’importe quoi sur le net! Vigile maîtrise la situation!
Après avoir longuement réfléchi et sollicité ma mémoire sur des souvenirs anciens et la relation que j’avais eu avec Guy Ryan vers l’âge de 15 ans, je me suis rappelé avoir été invité chez lui avec mon ami Serge après une partie d’ hockey. (Dans la maison du maire toé!) Faut dire que j’étais assez impressionné, voir même privilégié d’être à l’intérieur de la maison du maire Ryan pour lequel j’avais travaillé à son élection à l’âge de 12 ans. Bref, il était environ 22 :00 et Guy nous demanda d’un air macho; « Voulez-vous manger de la pizza, les boys? » Nous avions faim et nous nous sommes empressées, Serge et moi, de répondre par l’affirmative, OUAIS!
Pas de problème, de dire Guy. Il connaissait le numéro de Frédérico Cornelli par cœur. « Cornelli Pizza bonsoir, puis- je prendre votre commande? Oui, une large all dress chez le maire. » 20 minutes à suffit au livreur pour acheminer la commande et à ma grande surprise ce n’était pas une large all dress mais bien deux extra large avec une bouteille de vin en prime, et le livreur de dire. « Gracieuseté de la maison Cornelli. »
Je vous ferai remarquer que nous avons 15 ans, qu’il est 22 :20 un samedi soir de 1973 et aucun parent n’est à la maison.
Frédérico Cornelli était très impliqué dans le sport et les jeunes. À chaque année, il y avait, face à son restaurant, le départ et l’arrivée du tour cycliste Cornelli dont j’avais participé une année avec mon vélo 10 vitesses, avec des roues de 24 pouces acheté chez Canadian Tire et j’avais remporté la troisième position contre des concurrents qui avait tous des vélos 10 et 12 vitesses avec des roues de 26 pouces. Je me souviens qu’à la fin de cette course d’avoir tombé par terre exténué et sans le souffle.
Je me souviens aussi que mon père me disait toujours que si tu veux réussir en affaire, il faut savoir attirer les enfants! Parce que veux, veux pas si les enfants aiment ça, les parents suivent!
Je disais dans mon article (Le marteau ou la Masse ?)
« C’est quand même étrange qu’aujourd’hui Guy Ryan, un de mes amis d’enfance jusqu’à l’âge de 16 ans, soit dans le domaine des enquêtes narcotiques et que son cousin André Ryan soit l’avocat du diable à JJC à la commission Bastarache.
P.S Je ne t’en veux pas Guy, ton père a le mérite d’avoir été près des jeunes. En tout cas, c’est le souvenir que je retiens de lui ! »
Souvenirs ou programmation ?
Ce qui m’amène à croire, de par mes interrogations depuis quelques jour, « lorsque qu’une personne est au pouvoir d’une ville durant 38 ans, d’ailleurs, comme le maire de Ville de Laval Gilles Vaillancourt, et ce, sans opposition aucune. Il y aurait peut être certaines questions à se poser! » Surtout avec ce qui est sortie dans les nouvelles aujourd’hui. C'est-à-dire, encore une affaire de collusion entre un élu et sa famille dans la construction du nouveau quartier général pour la police de Laval et la firme Axor dont la fille du maire Marie-Josée est vice-présidente au développement et son frère Benoit Vaillancourt en charge du design. En plus d’avoir couté 10,3 millions au contribuable Lavallois, la ville s’engage pour une période de 30 ans à verser un loyer annuel de 696,000$ à Axor.
À bien y penser, finalement, l’expression « de père en fils et filles et frère et sœur, cousin cousine etc. » prend tout son sens et ce, de tout bord tout côtés !
P.S.: J’avais oublié d’ajouter ceci:
Tommy D’Érrico et Beaver asphalte ont fait faillite durant la commission d’enquête sur le viaduc de La Concorde, faudrait surtout pas faire la preuve de négligence criminelle n’est ce pas ?
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/51/51503.htm
Il y a aussi ces Italiens honnêtes victime d’une campagne de salinage. Lino Saputo semble attirer vers lui la vermine voulant le contaminer lui aussi. Reste à voir si l’implication de Me Chiaria et Saputo dans l’affaire de la tour de la bourse et la tour CIBC ne tournera pas une fois de plus en scandale !
http://videos.lcn.canoe.ca/video/nouvelles/culture-et-medias/8805183001/la-presse-entrevue-avec-lino-saputo/55577293001/
http://www.youtube.com/watch?v=FvD8GEt3F4s
Et cette histoire de coups poings sur la gueule.
http://fr.video.canoe.tv/video/actualites/regional/20920440001/catania-ecoutez-des-extraits-de-lentrevue/39840476001/page/3
Lucratif contrat à la famiglia!
http://www.ledevoir.com/politique/villes-et-regions/311228/les-vaillancourt-lies-a-un-lucratif-contrat
Soupe à l’italienne.
http://www.lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=2281
À lire aussi. Pas mieux au PQ! Saviez-vous que Tommy D’Érrico avait acheté en 1988 la plus belle terre agricole sur la 440 pour 1$ le PC et fait fortune parce que le PQ la dézonné.
http://www.pum.umontreal.ca/apqc/88_89/bourgaul/bourgaul.htm
Le marteau ou la masse ?
Bon, vais-je allé à l’hôtel la semaine prochaine ?
Pas sûr !
Je vais plutôt aller me faire couper les cheveux chez MÉNIC je vais assurément rencontrer Claude Poirier.


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2 commentaires

  • André Taillon Répondre

    19 novembre 2010

    Erratum 2
    C'est le PLQ qui à dézoné les terres à Laval et non le PQ.
    Le dézonage du territoire agricole à Laval
    Les incidents entourant le dézonage à la ville de Laval ont révélé des failles dans un processus qui, pourtant, semblait bien rodé. Par une loi de 1985, le gouvernement péquiste avait introduit une révision de la classification des terres établie au lendemain de l'adoption de la Loi sur la protection du territoire agricole en 1978. Selon ce processus, la municipalité régionale de ce comté fait une proposition à la Commission de la protection du territoire agricole pour ajuster les limites des zones agricoles verte et blanche. Sous les auspices de la CPTA se tient une discussion avec la section locale de l'Union des producteurs agricoles. S'il y a consensus, le projet est soumis pour approbation au Conseil des ministres qui l'approuve sans modification.
    La proposition litigieuse concerne le dézonage de 4 444 hectares, soit près de 40 pour cent des terres de Laval jusqu'alors réservées à l'agriculture.
    Cette proposition fut le fruit d'une entente signée le 19 mars 1988 entre la ville de Laval, la MRC et l'UPA. Le ministre de l'Agriculture, Michel Pagé s'apprêtait à en recommander l'adoption au Conseil des ministres quand l'opposition a soulevé une série de faits troublants entourant cette décision, en commençant par un sondage qui montrait que 69 pour cent des citoyens de Laval étaient opposés au projet.
    Au mois de juin 1989, le député péquiste Jacques Brassard suggère que quatre groupes ou individus pourraient réaliser des profits de 750 millions $ à la suite du dézonage proposé, chiffre que le premier ministre Bourassa qualifie de farfelu. Néanmoins, il est établi que certains de ces terrains appartiennent à la famille de Tommy d'Errico, président de la compagnie Beaver Asphalte et président également de la Commission des finances du Parti libéral du Québec: or, M. d'Errico a eu à l'été de 1987 une rencontre personnelle avec Pierre-Luc Blain, président de la CPTA, à propos de deux terrains situés dans la zone verte, qu'il songeait à acheter. Ces terrains, qui furent effectivement achetés par M. d'Errico aux mois d'août et de septembre 1988, ne figuraient pas dans la première version de l'entente Laval-MRC-UPA. Ils furent ajoutés à la demande de la CPTA qui est même revenue à la charge deux fois là-dessus et ce, selon les journaux, contre l'avis de son propre service technique.
    Le plus grand bénéficiaire de ce projet de dézonage serait cependant un autre individu, Alex Kotler, dont les différentes compagnies associées à sa firme Monitec disposaient à elles seules de 860 hectares et qui risquaient de réaliser des profits, selon le PQ, de 630 millions $. De plus, à la CPTA, qui avait refusé de dézoner ces mêmes terrains avant l'élection de 1985, les commissaires qui ont traité de ces questions avaient tous été nommés par le gouvernement Bourassa depuis 1985. Les journaux ont aussi révélé que M. Jacques Beldie, conseiller municipal à Laval et ancien président d'une association de comté libérale, a participé à une vente de terrain dans la zone impliquée deux mois avant la signature de l'entente en question. Enfin, Mme Gilles Lacroix, la femme du président de l'UPA de Laval aurait fait une offre d'achat sur un terrain dans cette même zone, conditionnelle à une modification du zonage.
    Dans la levée de boucliers qui a suivi ces diverses révélations, les attaquants étaient le Parti québécois et le Parti lavallois, parti municipal d'opposition. Tandis que le gouvernement cherchait d'abord à se dérober en déclarant qu'il n'avait pas à se mêler d'une décision prise à la suite d'une entente négociée par les intéressés, ceux-ci ont défendu le projet, rappelant notamment qu'en tout il impliquait 4 000 propriétaires. L'Union des MRC a dénoncé la démagogie qui entourait le débat. Le président du comité exécutif de la ville de Laval, Gilles Vaillancourt, comme le président national de l'UPA, Jacques Proulx, ont soutenu que la nouvelle zone verte consolidait les vraies terres agricoles à Laval. M. Proulx a déclaré que M. Lacroix avait été injustement critiqué et que désormais l'UPA « ne se mêlera plus de zonage ».
    Au gouvernement, la tactique de Ponce Pilate n'ayant pas marché, on procède par étapes afin de limiter les dégâts. Le ler juin le projet de zonage à Laval est suspendu. Le 2juin M. Bourassa annonce qu'une enquête sera menée afin de faire l'inventaire complet des transactions sur les 4 444 hectares en question. M. Pagé annonce qu'il déposera avant la fin de la session parlementaire un projet de loi ayant pour but notamment de séparer les deux fonctions de la CPTA, l'une judiciaire et l'autre administrative, mais le Conseil des ministres ne s'entend pas sur son projet et il le retire. Le 17 juin, M. Pagé annonce un moratoire général et global sur tous les décrets de révision de zonage agricole en attendant le rapport d'un comité de travail présidé par un haut fonctionnaire, Me Jules Brière, chargé de proposer des mesures pour améliorer le processus. Pour compliquer encore le débat, le gouvernement annonce la mise en vigueur au ler juillet du projet de loi 100, adopté le 12 avril et qui prévoit qu'il existera dorénavant deux sortes de zones vertes, l'une à usage exclusif et l'autre, protégée elle aussi, mais pas de façon exclusive. L'opposition a vite appelé ces deux zones celle du « vert foncé» et celle du « vert pâle ».
    Le 27 juin M. d'Errico démissionne de son poste de président de la Commission des finances du Parti libéral du Québec. Le 5 août il est annoncé que M. Blain, dont le mandat à la présidence de la CPTA est échu depuis quelques temps, est nommé «expert » à la Régie des marchés agricoles. Le même jour, le ministre de la Justice annonce que, faute d'indice qu'une infraction a été commise, aucune enquête policière ne sera faite dans cette affaire. Pendant ce temps l'Union des MRC dénonce le moratoire qui cause des torts considérables, ditelle, aux parties qui s'étaient entendues dans tous les autres cas de projet de dézonage (il y en a 46), mais il est clair que le dossier est en suspens jusqu'après les élections.
    Le nom de Tommy D'Errico était aussi mêlé à deux histoires de patronage dans l'attribution des contrats de voirie, mais aucune n'a eu le retentissement de l'affaire du dézonage à Laval.

  • André Taillon Répondre

    19 novembre 2010

    Erratum.
    Le coût de construction pour le nouveau quartier général de police de Laval est passé de 10,3 Millions à 20 Millions. Rien de moins!
    Y a-t-il quelqu’un quelque part qui peut faire une évaluation honnête des coûts sur un projet.
    Je Suis dans la Construction et je vous offre une maison pour 200,000 dollar et quand vient le temps de signer chez le notaire, je vous dis qu’il en coûtera 25,000 de plus. Qu’allez-vous faire?
    Aucuns projets au Québec ne respectent le budget depuis des lustres! Comment voulez-vous bâtir un pays sans déficit?