À moins que vous ne préfériez Québec-solidaire, ou Option-nationale, Fédéralistes, votez PQ !
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Puisque les chances d'un référendum gagnant sont nulles...
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À moins que vous ne préfériez Québec-solidaire, ou Option-nationale, Fédéralistes, votez PQ !
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"Avez-vous lu les journaux canadiens-anglais pendant la campagne électorale ? Si oui, vous avez dû vous étouffer quelques fois dans votre café. Les trois principaux candidats ont été dépeints comme des racistes aux idées étroites. Et le Québec y est présenté comme une province peuplée de ploucs attardés aux idées rétrogrades." - [Sophie Durocher->50662] 28 août 2012 ----
Sociologist and columnist Mathieu Bock-Côté takes questions from Maclean’s
Quebec Votes 2012:
Martin Patriquin explains how the PQ’s not-so-subtle attack on English has stoked a disturbing return of identity politics
Commentaire de l’article très clair de madame Sophie DUROCHER
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Qui pourra voter? Des critères restrictifs s'appliquent
C'est uniquement Nous qui décidons de notre avenir, pas les autres
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2 commentaires
Archives de Vigile Répondre
17 août 2012Sérieux là ? Votez P.Q et l'indépendance ne se fera pas?
Oulà! Et Voter CAQ OU PLQ a plus de chance d'y arriver?
Ou bien alors, vous proposer ON ou Q.S ? Non mais de qui
se moque t'on ici ? De un si on vote P.Q c'est pour flusher
John James et les libérals, et voter CAQ c'est dire ADIEU
également à l'indépendance! Et On et QS divise le vote!
Non mais, P.Q d'abord pour débarquer les méchants libérals,
ensuite on verra bien ce qui se passera et la réaction
du Canada face à un Gouvernement Péquiste.
De plus Q.S viens d'annoncer que l'indépendance n'est pas
vraiment une prioritée. Il reste ON et nous verrons bien
si J-M Aussant survivra dans le prochain mandat P.Q !
En attendant s'il vous plait INDÉPENDANTISTES Votons P.Q
Vive le Québec libre!
Luc Bertrand Répondre
17 août 2012Merci, monsieur Metcalfe, pour votre participation au débat. Ça n'arrive pas souvent qu'un anglophone ose exprimer ses idées sur le site de Vigile.net et je vous en félicite. C'est tout à votre honneur!
Cependant, votre recommandation ne fait que confirmer ce que je savais déjà (depuis 1996), à l'effet qu'un vote pour le Parti québécois ne veut plus rien dire. En fait, il revient à dire "tout sauf l'indépendance".
En fait, pour les vrai(e)s indépendantistes québécois(e)s, le PQ de Pauline Marois - comme celui sous André Boisclair auparavant - constitue le PIRE CHOIX pour relancer la marche vers l'indépendance. Pour remobiliser les Québécois(e)s, ça prend trois ingrédients: un(e) chef(fe) déterminé(e) et crédible, un programme clair et stimulant et un repoussoir pour l'option fédéraliste.
Or, actuellement, les deux meilleurs repoussoirs sont déjà en place: le Canada depuis l'élection de Stephen Harper et la charogne libérale de Jean Charest. Pour ce qui est du chef, difficile d'avoir pire que Pauline Marois pour semer la controverse et le cynisme. Elle ne parvient même pas à devancer le chef de la mafia libérale au niveau de la perception de la population du meilleur premier ministre. Quant à son programme, c'est un véritable éteignoir pour quiconque veut adresser les vraies causes de l'apauvrissement du Québec et de l'étiolement du français dans la grande région de Montréal: la subordination du Québec à un État étranger qui décide et nous impose ses priorités. Et qui nous accorde la part de nos impôts qui nous revient conditionnellement au respect de ces priorités ou intérêts, souvent différents et même opposés aux nôtres.
Élire le PQ - surtout majoritaire - serait le pire scénario pour la réalisation de l'indépendance, contrairement à ce que c'était lorsque Jacques Parizeau en était le chef. Pauline Marois sera intraitable avec les contestataires de son leadership (dissident(e)s avec sa "gouvernance souverainiste", pur(e)s et dur(e)s passé(e)s aux mains du Parti indépendantiste et d'Option nationale, progressistes sous Québec solidaire, abstentionnistes) et fera passer les intérêts de ses fidèles (les béni(e)s-oui-oui resté(e)s fidèles pendant la tourmente de 2010-2011 et les bons donateurs au parti) avant ceux de la population - et surtout des vrai(e)s indépendantistes), car elle pourra légitimement dire avoir triomphé dans l'adversité. Les médias de Gesca et PKP sauteront sur la moindre apparence de magouille ou conflit d'intérêt et le PQ recommencera à susciter le désenchantement populaire et à discréditer l'idée d'indépendance. Pour les autres (vrais) partis indépendantistes (PI-ON) et QS, le rapport de force pour la coalition "arc-en-ciel", oubliez ça! Au mieux, il faudra attendre que "Madame" redescende de son nuage.
Même après, le "moratoire" référendaire pourrait être aussi long qu'avec la CAQ de François Legault. La première ministre Marois pourrait même, pour couper l'herbe sous le pied du chef de la CAQ, préférer rééditer Lucien Bouchard et sa désastreuse politique du déficit zéro au détriment de la promotion de l'indépendance. Souvenez-vous qu'elle n'a jamais remis en doute les gestes graves qui ont été posés (coupures en santé, mises à la retraite massives de médecins et d'infirmières, fusions municipales, réforme de l'enseignement, etc.), même après trois défaites consécutives du PQ depuis son dernier gouvernement.
Pour les fédéralistes et anglophones déçu(e)s de Jean Charest, c'est évident qu'un nouveau "bon gouvernement" provincial péquiste est préférable à la CAQ, le PQ ayant toujours davantage été préoccupé par les jérémiades des WASP du West Island que des préoccupations vis-à-vis du français de sa base militante. Cette base militante lui a d'ailleurs fait défection depuis 2003 et aucun chef du PQ n'a fait d'effort pour la rallier. Peut-être y aura-t-il un peu plus d'inspecteurs dans l'OLF, mais les anglos et allos exaspéré(e)s pourront toujours se tourner vers Brent Tyler et ses bouffons de la Cour suprême pour faire valoir leur bon droit de demeurer "Canadians". Pauline Marois n'a jamais remis en cause l'interprétation des lois depuis la Charte des droits et libertés de Trudeau, et ce, même si nous ne l'avons jamais signée en 1982. La CAQ, elle, pour aspirer au pouvoir, n'a d'autre choix que de courtiser l'électorat nationaliste francophone déçu du PQ et insécuriser les anglophones.
J'espère me tromper, mais je crains que Pauline Marois, dans 4 ans, sera davantage préoccupée à conserver son poste de première ministre devant la concurrence de la CAQ que de penser à gagner un prochain référendum sur la souveraineté.
À bien y penser, monsieur Metcalfe, c'est effectivement très bien pensé d'encourager les fédéralistes à voter PQ le 4 septembre prochain. Aucun risque pour la demeure "Canadian". Malheureusement pour vous, à part peut-être le Seigneur de Sagard, il y en a bien peu qui s'abaissent à lire nos "élucubrations séparatistes".
Avis aux inconditionnel(le)s de Pauline et autres péquistes fanatisé(e)s, relisez-moi et pensez bien à votre affaire avant de faire votre "X" dans l'isoloir le 4 septembre prochain!