Pierre Falardeau vient de publier un livre dont le titre reflète bien ses convictions profondes. Rien n’est plus précieux que la liberté et l’indépendance est un recueil de textes qu’il a écrit au cours des dix dernières années et dont plusieurs ont été publiés dans différents journaux.
J’ai lu son livre en rafales, à grandes gorgées, et ça m’a fait du bien. Son courage me donne de l’espoir. Malgré les nombreux coups qu’il reçoit, il se relève toujours, comme un boxeur, et reprend la parole pour défendre son pays, ses convictions, ses amis.
« Il ne faut pas laisser la place seulement aux insignifiants de service. Il ne faut pas laisser la parole seulement aux demeurés et aux gnochons du pouvoir. Il faut parler même au risque d’avoir l’air fou, même au risque de se faire planter. »
Plusieurs textes sont des répliques à ses détracteurs, dont l’objectif est clair à ses yeux.
« Vois-tu, Julien, le grand but de tous ces pseudo-scandales médiatiques, c’est de taper sur les gens pour qu’ils ferment leur gueule. Je connais le truc. J’y ai goûté souvent. On finit par se fatiguer et à vouloir prendre son trou. […] C’est ça le truc. Taper sur les doigts du monde pour leur faire fermer la gueule », écrit-il à son ami Poulin.
À défaut de le faire taire, [certains chroniqueurs s’évertuent à tenter de le discréditer en le réduisant à un personnage vulgaire et à un dangereux « pur et dur »->19198]. En considérant ce qu’il dénonce dans ses textes et le vocabulaire qu’il emploie pour le faire, on voit très clairement où se trouve la vulgarité.
À la lecture du recueil, on découvre l’origine et la profondeur de ses convictions politiques et on constate qu’il faut être malhonnête pour prétendre le faire entrer tout entier dans une si petite boîte.
Pourquoi Pierre Falardeau se bat-il?
« Personnellement, je ne pardonnerai jamais aux bourreaux de notre peuple. Je plaide coupable. Je suis rempli de haine. Une haine dévorante, incommensurable. La haine du colonialisme britannique et du néo-colonialisme canadien. La haine des exploiteurs, des assassins, des bandits, des tyrans, des impérialistes, des voleurs, des tortionnaires, des oppresseurs et de leurs collabos. […] Et il y a aussi l’amour. L’amour ardent de mon peuple, le peuple québécois. »
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