F-16 israélien abattu en Syrie : Damas répond à une «agression», Tsahal visait une «base iranienne»

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Escalade militaire : la paix n'est pas pour bientôt

Alors qu'un F-16 israélien s'est écrasé après avoir essuyé les tirs des systèmes de défense anti-aérienne syriens, Tsahal soutient qu'il menait une attaque contre des «cibles iraniennes» sur le territoire syrien. Damas parle d'un acte d'«agression».


Un avion de combat F-16 israélien a été pris pour cible par les systèmes de défense anti-aérienne syriens en Syrie, près de la frontière israélienne, et s'est écrasé en Israël le 10 février. L'armée israélienne affirme qu'elle menait des attaques contre des «cibles iraniennes» en Syrie, après l'interception d'un drone iranien dans son espace aérien.


«Les Forces de défense israéliennes ont ciblé des postes de contrôle iraniens en Syrie qui avaient envoyé un drone dans l'espace aérien israélien. Tirs anti-aériens syriens intenses, un F-16 s'est écrasé en Israël, les pilotes sont sains et saufs», a déclaré sur Twitter un porte-parole militaire israélien, le lieutenant Jonathan Conricus.



La Syrie assure de son côté avoir ouvert le feu à la suite d'un acte d'«agression» contre une de ses bases militaires et avoir touché «plus d'un avion», selon l'agence de presse Reuters qui reprend les propos d'une source militaire anonyme, citée par les médias d'Etat.






Damas a dénoncé à de nombreuses reprises les offensives israéliennes menées sur son territoire. Début janvier, les autorités avaient affirmé avoir touché un avion israélien et intercepté plusieurs missiles à la suite de frappes aériennes et de tirs de missiles de Tsahal. Le 4 décembre dernier, Israël avait procédé à une frappe aérienne contre des bâtiment de l'armée syrienne aux alentours de Damas, selon l'agence de presse publique syrienne Sana. Deux jours plus tôt, le 2 décembre, la défense aérienne de l'armée syrienne avait intercepté et détruit au moins deux missiles israéliens visant «une position militaire» dans la province de Damas. La Syrie avait déjà dénoncé une «agression flagrante» contre son territoire.