Est-il si répréhensible d’admettre que les sionistes ont mis en oeuvre une épuration ethnique en Palestine ?

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La critique de l'intérieur est toujours la plus impitoyable

Nous apprenons par le Jewish Press que la commission des Affaires intérieures de la Chambre des Communes. a convoqué en audition les dirigeants de Google, Twitter et Facebook, afin que ces géants des réseaux sociaux s’expliquent sur leur incapacité à faire barrage aux discours de haine et aux contenus antisémites circulant sur leurs plate-formes.
Il semble que la députée travailliste Yvette Cooper ait réagi au refus de YouTube de supprimer une vidéo dans laquelle David Duke accusait des citoyens juifs d’ « organiser un génocide des Blancs « et les sionistes de mener une opération de nettoyage ethnique.
Il reste à se demander quelles sont les motivations des députés britanniques dans cette croisade contre la liberté de parole.
Madame Yvette Cooper – ou n’importe quel autre de ses collègues – serait-elle en mesure de nous expliquer quelles sont exactement les limites de notre liberté d’expression ? Affirmer qu’Israël est responsable d’une épuration ethnique est-il un crime au Royaume-Uni ? Et qu’en est-il, si cette affirmation est avérée ? La vérité ne constitue-t-elle pas une défense juridique recevable dans le Royaume-Uni d’aujourd’hui ?
Étonnamment c’est Stephen Pollard, l’éditorialiste ultra-sioniste du Jewish Chronicle, qui est intervenu au nom des libertés élémentaires de Duke. Il a écrit dans le journal The Telegraph : « Cette vidéo est clairement antisémite. M. Duke y dit en substance : ‘Les Sionistes ont déjà mis en oeuvre une épuration ethnique des Palestiniens; pourquoi ne pas appliquer le même traitement aux Européens et aux Américains ? Il n’y a sur terre aucun autre groupe qui défende ses intérêts avec autant d’opiniâtreté que les Juifs. En divisant une société, ils peuvent l’affaiblir et la contrôler’. Incontestablement, ces propos relèvent de la vieille haine anti-juive. »
Est-il si répréhensible d’admettre que les sionistes ont mis en oeuvre une épuration ethnique en Palestine ? Fait qui, à ce jour, est historiquement établi et corroboré par une loi en vigueur dite Loi du Retour, conçue pour empêcher les Palestiniens ethniquement purifiés de revenir dans leur pays. Est-il si répréhensible de suggérer, comme le fait David Duke, qu’ « il n’y a sur terre aucun autre groupe qui défende ses intérêts avec autant d’opiniâtreté que les Juifs« ?
En fait, la requête adressée par Yvette Copper au PDG de Google au nom du groupe Labour Friends of Israël (Amis travaillistes d’Israël) vient confirmer l’observation de Duke.
On en vient à se demander si George Orwell ne fut pas en fait le dernier des prophètes, quand il prédisait que le Labour Party finirait par devenir une institution tyrannique. Plus loin dans son article, Pollard prend un virage inattendu, admettant clairement que porter atteinte à une liberté élémentaire peut être le début d’une évolution néfaste. « Si la vidéo incitait ses spectateurs à expulser les Juifs et à s’attaquer à eux – comme de nombreuses plate-formes le font sur les réseaux sociaux – alors il faudrait vraiment l’interdire. L’incitation à la violence est une violation évidente d’un ensemble cohérent de normes. » Pollard conclut ensuite que « l’interdiction d’images pour le simple fait que beaucoup de gens, voire une majorité de gens, les trouvent répréhensibles, est un diktat de la rue paré d’habits civilisés« .
Je suis entièrement d’accord avec cet ultra-sioniste. « Un diktat de la rue paré d’habits civilisés » est une image poétique, mais très réaliste de l’actuel populisme des progressistes. L’incitation à la violence doit être strictement interdite, mais si nous souhaitons que les « valeurs » occidentales perdurent, notre système doit garantir que les débats restent ouverts. Si Yvette Cooper est en désaccord avec Duke, elle n’a qu’à l’inviter à venir débattre à la Chambre des Communes, plutôt que d’user de son pouvoir politique pour le réduire au silence, lui ou tout autre contradicteur.
Il reste un point à éclaircir. Qu’est-ce qui a poussé Yvette Cooper à soutenir ouvertement un lobby particulier ? Et là, je parie que Victor Ostrovsky, l’ancien agent du Mossad, a une réponse à nous donner.


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