Est-ce qu'il ne faudrait pas arrêter les chicanes ?

Chronique de Marie-Hélène Morot-Sir

Merci au contraire à Madame Nicole Hébert d'avoir permis à tout un chacun de lire ce magnifique texte sur votre merveilleux Moulin à Paroles de Luc A. alors qu'il l'avait écrit pour quelques personnes seulement...
Chacun a sa manière de penser et de l'exprimer selon son caractère, son vécu ou sa personnalité mais vous êtes tous réunis par quelque chose de plus fort, vous êtes tous emportés et je vois bien en vous lisant les uns et les autres, avec quel enthousiasme, sur le même chemin que vos ancêtres, qui vous ont laissé le soin de remettre ce pays sur ses propres rails, ce pays qu'ils ont fondé dans un autre temps, avec tant de courage, d'obstination et d'enthousiasme, malgré l'adversité et contre vents et marées, à une époque comme nous le rappelle de cette plume si poétique Monsieur Boivin dans sa tribune, où les communications ne se faisaient que grâce au léger canot d'écorce, léger en effet pour passer tous les épuisants portages..
Monsieur Thompson nous a rappelé, et nous l'avons lu avec émotion, d'où arrivaient ses pères, d'Irlande et d'Ecosse, de quelle manière formidable une fois sur ce sol de Canada, ils étaient devenus profondément Canadiens Français puis Québécois, sans renier pour autant leur propre culture, et ce qu'il désirait à présent de tout son coeur, lui aussi aujourd'hui, en leur mémoire et pour l'avenir des prochaines générations, c'est refonder votre pays qui a été laissé entre vos mains, alors aujourd'hui c'est à vous tous de le revendiquer, et vous en serez tous d'accord: il n'y a plus de temps pour "les chicanes"!!

Featured 9f80857c4f8cb8374a10579d275de8ea

Marie-Hélène Morot-Sir151 articles

  • 303 369

Auteur de livres historiques : 1608-2008 Quatre cents hivers, autant d’étés ; Le lys, la rose et la feuille d’érable ; Au cœur de la Nouvelle France - tome I - De Champlain à la grand paix de Montréal ; Au cœur de la Nouvelle France - tome II - Des bords du Saint Laurent au golfe du Mexique ; Au cœur de la Nouvelle France - tome III - Les Amérindiens, ce peuple libre autrefois, qu'est-il devenu? ; Le Canada de A à Z au temps de la Nouvelle France ; De lettres en lettres, année 1912 ; De lettres en lettres, année 1925 ; Un vent étranger souffla sur le Nistakinan août 2018. "Les Femmes à l'ombre del'Histoire" janvier 2020   lien vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=evnVbdtlyYA

 

 

 





Laissez un commentaire



4 commentaires

  • Marie-Hélène Morot-Sir Répondre

    18 septembre 2009

    Merci à Grand papa de poser la question à Jean-François le Québécois, cet "alea jacta est" m'avait également interpellée et même je peux dire interloquée .. Rien n'est jamais joué définitivement sur cette terre sauf lorsqu'on est sous terre bien évidemment !.. Ne peut-on laisser la porte ouverte à tous ceux qui auront envie d'adhérer, et qui n'auront certainement pas envie "de déménager" comme le dit avec assez de verve et d'humour Grand papa... Nous aimerions savoir pourquoi cet alea jacta est, si toutefois Jean-François le Québecois repasse par ces lignes .. Merci d'avance à lui.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 septembre 2009

    @ M. le Québécois
    Si on veut un nouveau pays progressiste et d'avenir, pourquoi en ce qui concerne les fédéralistes écrivez-vous « Alea jacta est ! » (le sort en est jeté) ? Est-ce qu'ils vont tous déménager ! Je ne crois pas, ils s'adapteront. On va avoir besoin de tout le monde.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 septembre 2009

    Merci pour cet appui du début de votre texte, Marie-Hélène. Je suis de fait, en ce qui me concerne, tout à fait en paix avec mon geste, spontané et sans calcul. Je croyais que le texte de Luc A. méritait d'être lu et je savais que je pouvais le prévenir ensuite s'il souhaitait le faire retirer. Au fond, je le citais, comme je cite bien d'autres auteurs.
    Cela dit, vous avez raison; il est sorti de touchants commentaires sur ce merveilleux Moulin mais, comme le disait Falardeau que j'ai ici cité aussi: nos guerres intestines nous tuent et l'adversaire sait bien comment les nourrir à son avantage. Peut-être un jour le comprendrons-nous?
    Mais, et je vous l'ai déjà dit, votre amour pour notre peuple est touchant et inspirant. Restez-là!...
    Nicole Hébert

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    15 septembre 2009

    Il ne faut absolument plus de chicanes entre souverainistes de différentes allégeances ou convictions: il faut vite unir nos forces!
    Avec les fédéralistes, je crois que le fossé qui est creusé depuis fort longtemps, ne sera jamais comblé; ces gens me semblent soit, ne pas comprendre les vrais enjeux, ou choisir le camp canadien car ils y trouvent un avantage déterminé, de manière individualiste.
    Alea jacta est!