Où est passé notre GBS lorsque :

o Le gouvernement en place offre une aide et une coopération exceptionnelle à la population de lac Mégantic qui le rejette en retour aux élections suivantes.
o On acquitte un homme qui tue ses enfants.
o On identifie les insecticides nicotinoïdes comme responsables de la disparition progressive des abeilles, mais qu’on continue à les utiliser.
o Aux élections fédérales, les électeurs québécois votent majoritairement pour le NPD dont plusieurs candidats n’ont même jamais été vus.
o Des poissons souffrent de malformations majeures non loin des sites d’exploitations des sables bitumineux, mais qu’on coupe les budgets des écologistes qui tentent d’apporter des solutions.
o La population québécoise porte au pouvoir un gouvernement dont plusieurs des membres comparaissent encore pour différentes allégations de corruption.
o Les droits individuels prennent le pas sur les droits collectifs.
o Des juges non élus mènent des gouvernements élus.
o Des commissions d’enquêtes, je pense à Keable et Gomery, nous prouvent hors de tout doute que la population a été bernée, mais on ridiculise aujourd’hui ceux qui dénoncent de nouvelles tricheries en les blâmant de craindre « une supposée théorie du complot ».
o Des femmes au Moyen Orient, voulant affirmer leur liberté, enlèvent leur voile au péril de leur vie, alors qu'ici au Québec on poursuit en justice ceux qui osent promouvoir une charte de la laïcité.

Il y a de ces discussions qu’on tient, entre amis, autour d’une table, qui nous font dire que c’est vraiment la fin du GBS. Dans les médias le meilleur et le pire peuvent cohabiter. Des spécialistes peuvent vous dire noir, alors que d’autres vous disent blanc. Les mêmes chiffres d’un budget font dire à l’un que c’est une catastrophe et à l’autre que c’est une période de croissance économique! Des scientifiques prouvent qu’un réchauffement planétaire est causé par les gaz à effet de serre et incitent à signer les accords de Kyoto alors que d’autres refusent de signer, prétextant que ce réchauffement fait partie d’un cycle naturel.
Et nous ne parlerons pas ici du meilleur et du pire, plus souvent du pire, qu’on peut lire dans les médias sociaux!
Une mine d’or de spécialistes!

J’en ai plus qu’assez de ces spécialistes de tout acabit qui, du haut de leur grande expertise, viennent nous dicter comment penser. Alors que je me considère ouvert d’esprit et ouvert sur le monde, j’en ai marre qu’on me traite de xénophobe, de raciste, de terroriste ou même de nazi parce que je n’ai pas le même discours que ces fameux experts.
Comme citoyen ordinaire, ai-je le droit de penser? Ai-je le droit d’avoir une opinion sans que je sois sans cesse tenu d’appuyer mes affirmations par l’avis d’un expert ou d’un juriste?
Aujourd’hui, 14 mai 2014, j’ai pris une décision. Dorénavant messieurs mesdames les spécialistes, j’écouterai vos conseils avec légèreté et détachement, puis, sans faire de vague…
j’utiliserai simplement mon « Gros Bon Sens ».