Enquête «bloquée» sur deux députés libéraux: Yves Francoeur a rencontré les enquêteurs

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L'UPAC devrait pouvoir se prononcer sur la véracité des allégations de Francoeur assez rapidement





MONTRÉAL | Le président de la Fraternité des policiers et policières de Montréal, Yves Francoeur, a rencontré jeudi les enquêteurs de la Sûreté du Québec (SQ) relativement à ses allégations voulant que des enquêtes sur deux députés libéraux aient été bloquées.


Le 27 avril dernier, le syndicaliste avait affirmé au 98,5 FM qu'un dossier de trafic d’influence impliquant des élus libéraux avait été «bloqué» avant le dépôt d’accusations.


Ces deux libéraux - le premier serait toujours en poste à l'Assemblée nationale et le second ne serait plus en politique active -, auraient fait l’objet d’une enquête criminelle en lien avec la mafia.


Yves Francoeur avait soutenu à la radio que le processus judiciaire aurait subi de l’«obstruction» après que l’enquête eut été complétée, ce qui expliquerait qu’aucune accusation n’ait été déposée contre ces deux individus.


«Si ça avait été n’importe qui d’autre qui avait été impliqué, il y aurait eu des accusations», avait dit M. Francoeur en entrevue, en se basant sur des témoignages qui lui auraient été rapportés.


Les deux élus auraient fait l’objet de filature et d’écoute électronique. Les faits qui leur seraient reprochés concernent de la fraude et du trafic d’influence dans le but de servir au financement du Parti libéral du Québec (PLQ), avait également indiqué M. Francoeur au 98,5 FM.


Le ministère de la Sécurité publique a mandaté la SQ après que la directrice du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), Annick Murphy, eut réclamé mardi matin une enquête criminelle pour «faire la lumière sur les allégations» d'Yves Francoeur.




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