En plein coeur de la tourmente

Illustration des dérives du PQ-Marois

Tribune libre

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Dans la saga des bouches d’incendie qui ne cessent d’alimenter le camion de pompier de Pauline Marois, le dernier feu s’est déclaré dans le comté de Blainville où le député péquiste Daniel Ratthé s’est fait montrer la porte par la chef pour avoir contesté son leadership et avoir été pris en flagrant délit de fréquentations avec la CAQ.
Rappelons, en passant, que le député de Beauharnois, Guy Leclair, a été suspendu temporairement du caucus du PQ en début de semaine pour avoir été identifié par la direction du parti comme étant la « source anonyme » ayant affirmé à un média qu’une nouvelle menace de putsch se préparait contre la chef.
Mais, revenons à Daniel Ratthé et posons-nous la question suivante : Comment se fait-il qu’un député péquiste et, par conséquent, adhérant à l’option prioritaire de son parti, soit la souveraineté du Québec, allègue qu’il faille, pour l’instant, mettre la priorité sur d’autres enjeux que la souveraineté, bien qu’il soit encore convaincu de ses avantages?
À mon sens, les cheminements de Guy Leclair et de Daniel Ratthé, quoique différents en partie, se rejoignent en ce sens que l’un comme l’autre se sont retrouvés en plein cœur de la tourmente et ont été désillusionnés, chacun à sa façon, par les piétinements fastidieux du plan de gouvernance souverainiste du PQ-Marois.
Le premier, dans la lignée de plusieurs autres députés péquistes qui ont, soit quitté la galère, soit continué d’y naviguer sous le joug de la capitaine, le second, qui a perçu, dans la galère du pirate caquiste, des défis qui semblent correspondre davantage à ses aspirations immédiates purement électoralistes.
En réalité, l’attrait qu’exerce la CAQ de Legault, autant auprès d’un pourcentage significatif de l’électorat québécois qu’auprès de certains candidats potentiels, ne fait que représenter l’illustration des dérives du PQ-Marois devant l’affirmation de l’option fondamentale du Parti québécois.
La frustration de Leclair et le flirt de Ratthé auprès de la CAQ sont des exemples frappants d’une gangrène dévastatrice qui s’est infiltrée au sein du PQ actuel. Des événements qui illustrent clairement que le PQ devient de plus en plus un parti moribond.
En conséquence, il devient urgent qu’une solution alternative prenne le leadership de la cause souverainiste. En ce qui me concerne, cette solution se retrouve auprès d’hommes et de femmes qui affichent clairement et ouvertement leurs convictions envers la souveraineté du Québec.
Henri Marineau
Québec
(version modifiée)


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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15 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    27 novembre 2011

    Viser Charest, pulvériser Legault un exemple de contre-discours dans Bonenventure élections partielles par M.P.
    De manière très pragmatique, j’observe que les élections partielles dans Bonaventure – Québec solidaire : Patricia Chartier veut une Gaspésie maître de ses ressources- traduisent un discours semblable ou conciliable du PQ et de Qs. Toutefois la division des votes fera tant et si bien que le candidat libéral l’emportera, confortant les libéraux dans leurs positions sur tous les sujets, dont la langue, l’immigration, le Plan Nord, l ;es gaz de Schiste, etc..
    Les règles électorales étant ce qu’elles sont, dans le constexte actuel, il faudrait que s’opère entre gens raisonnables et pragmatiques la réunion en un seul parti cohérent et mobilisateur, non la fragmentation groupusculaire et les querelles entre co-légionnaires alimentées par trop de propos sous Vigile ou à la Presse...

  • Archives de Vigile Répondre

    26 novembre 2011

    Excusez-moi, je voulais écrire "M. Marineau"

  • Archives de Vigile Répondre

    26 novembre 2011

    M. Martineau,
    Vous faites un constat très éclairé de la situation actuelle. Le PQ coule plus vite que jamais, mais il a des fuites depuis fort longtemps. Depuis 1995, c'est la débandade complète. Personnellement, je ne me suis jamais reconnue dans ce parti.
    Je crois que le cynisme actuel est alimenté par le manque de renouvellement en politique. Les mêmes visages, les mêmes idées, les mêmes vieilles chicanes. On tourne en rond. Le Québec a besoin d'un réel projet d'avenir, qui saura emballer et faire rêver les québécois. Un projet qui pourra convaincre les québécois de la nécessité et des bienfaits de l'indépendance. Et l'avenir passe par des changements majeurs, un renouvellement des visages politiques et une modernisation de nos institutions démocratiques. C'est fini le temps où 2 partis se partagent le pouvoir en alternance.
    Je constate que vous omettez complètement d'aborder la question d'Option nationale. Es-ce volontaire ? Pourtant, ce parti rassemble les jeunes et vous seriez étonné de constatez l'engouement que le parti suscite chez ces dernier (et aussi quelques moins jeunes). Moi-même je retrouve espoir en la cause et, pour la première fois de ma vie, j'adhère comme membre d'un parti, celui d'ON.
    Option nationale n'est pas un feu de paille, vous auriez tord de l'ignorer. Au contraire, vous devriez écouter ce que la jeunesse veut et propose, car après tout c'est elle l'avenir de notre pays. C'est aussi elle qui va payer toute sa vie pour soutenir notre (très) lourd système public. Mais cette jeunesse doit être épaulée par ses géniteurs. Elle a besoin de gens comme vous pour la soutenir.
    Merci de me lire / publier

  • Archives de Vigile Répondre

    26 novembre 2011

    Monsieur Marineau,
    La vraie question c'est pourquoi depuis des mois tous les sondages donnent un gouvernement majoritaire à François Legault et au CAQ alors que tous savent que Legault ne veut pas parler de souveraineté avant dix ans parce qu'il veut s'occuper d'économie.
    Ou bien la souveraineté c'est terminé ou bien les politiciens, les économistes et les gens d'affaires ont la même crédibilité que s'ils étaient de véritables divinités pour les Québécois.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 novembre 2011

    Un transfuge adéquiste au cabinet Normandeau
    Battu dans Vachon il y a quelques mois, Simon-Pierre Diamond n’aura pas été abandonné très longtemps par Jean Charest.
    L’ancien député adéquiste se joindra lundi au cabinet de la ministre des Ressources naturelles, Nathalie Normandeau, à titre de conseiller politique, a appris le Journal, hier.
    Il sera chargé de la « gestion de l’actualité » et de la préparation de la Période des questions à l’Assemblée nationale, nous a-t-il dit.
    M. Diamond, que Jean Charest tient en haute estime, avait porté les couleurs du PLQ lors des élections complémentaires tenues dans Vachon en juillet dernier. Il avait été battu par la péquiste Martine Ouellette.
    http://lejournaldequebec.canoe.ca/archives/journaldequebec/politique/provinciale/2010/12/20101207-210353.html

  • Archives de Vigile Répondre

    26 novembre 2011

    Bonjour M.Marineau
    Les grenouilleurs essaient de se changer en prince depuis la nuit des temps.
    Voici ce que disait Simon-Pierre Diamond alors qu’il était député adéquiste à propos des deux transfuges qui ont quitté le parti:
    « Des gens qui se donnent au plus offrant, on en voit souvent au centre-ville, tard le soir, mais au parlement, des gens qui font le trottoir, on en voit très, très, très rarement. » Octobre 2008, lors des départs des députés adéquistes André Riedl et Pierre-Michel Auger, passés au PLQ.
    Le 31 mai 2010, il a décidé de changer d’allégeance politique et il est nommé candidat pour le Parti libéral du Québec à l’élection partielle de la circonscription de Vachon. Le 5 juillet 2010, il perd l’élection dans Vachon.
    John James l'a récompensé, aux dernières nouvelles M.Diamond occupe un poste dans la fonction publique.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 novembre 2011

    @ Monsieur Pierre Jean
    Au moins Duceppe, contrairement à Marois, pourrait dénoncer la politique de terre brûlée de Harper envers le Québec et l'attaquer sur tous les fronts. Tant qu'à l'ancien journaliste de Radio (désinformation/assimilation) Canada que vous mentionnez, à la fin de votre article, je vous dirai que je me méfie des taupes fédéralistes.
    André Gignac 25/11/11

  • Archives de Vigile Répondre

    26 novembre 2011

    D'entrée de jeu je me questionne sur la légitimité des machines à sondages que sont CROP et Léger. Le premier un peu trop près de GESCA et le second qui fricotte avec PKP. On devrait certainement questionner la base de leurs intentions et le faire publiquement.
    Ensuite, il serait temps de jeter un oeil plus critique sur Jean-Martin Aussant et l'Option nationale. Je l'ai vu jeudi soir dernier en débat à l'UQAM (évidemment pas couvert par nos médias). Il a la prestance d'un homme d'état. Il nous offre une option claire. Il l' exprime clairement, sans hesitation et sans slogan electoral. il fait tellement plus appel a l'intelligence.
    Finalement, M. Drainville ne m'a pas tellement impressionné. De deux choses l'une : il n'a pas d'envergure ou il porte des vêtements trop petits. Sa tendance à glisser dans des envolées oratoires et à rebrasser les idées plutôt que les développer me fait croire qu'il cherche à me vendre un boutte-de-ch'min et j'achète pas.
    A mon humble avis, ce qu' il manque de substance `a ON, se retrouve chez QS et ON ajoute une dimension mieux structuree sur la maniere de parvenir a faire notre pays.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 novembre 2011

    Dans votre Conclusion se trouve la solution.
    "En conséquence, il devient urgent qu’une solution alternative prenne le leadership de la cause souverainiste. En ce qui me concerne, cette solution se retrouve auprès d’hommes et de femmes qui affichent clairement et ouvertement leurs convictions envers la souveraineté du Québec."
    Cette solution alternative existe mon ami elle s'appelle Option Nationale. Et oui Option national est présentement la seul organisation Politique qui parle de l'indépendance du Québec , à l'assemblé Nationale, et dans les universités etc. De nombreux militant Péquistes et indépendantiste de tout les horizons se joignent à ces rang.
    Il est grand temps que le PQ meure! Laissons les mou et les fédéralistes se diviser le vota à 3 parti PLQ, CAQ, QS nous les indépendantistes nous avons maintenant notre parti.
    Les militants du Parti Québecois sont à la base des indépendantistes qui à force de compromis avec l'exécutif du PQ sente de plus en plus d'inconfort. Joignez les rangs d'option Nationale et arrêter donc de perdre votre précieux temps et vos effort dans un parti qui ne va nul-part.
    Petit proverbe " La vie c'est comme la marde c'est toujours la neuve qui pousse la vieille."

  • Archives de Vigile Répondre

    26 novembre 2011

    Leclair veut le départ de Marois. Comme vous. Laissez le tranquille! Démissionner ne fait que renforcer le sentiment en faveur de Marois au caucus. Ne reste plus que des soumis. Voilà pourquoi elle s'incruste.
    Fallait une mutinerie, pas une désertion!

  • Yves Rancourt Répondre

    25 novembre 2011

    En examinant de près le dernier sondage de Léger marketing, on constate entre autres que moins de 1% des francophones donneraient leur vote à Option nationale, au Parti Indépendantiste et autres partis inconnus combinés. C'est moins globalement que ce récolterait le Parti vert de Claude Sabourin( 2%). Si certains espèrent relancer le projet d'indépendance avec ces partis, alors que les médias font déjà tout pour ne pas en parler, on rêve tout simplement en couleur.
    Alors, quand on en aura fini avec le PQ, qu'on ne cesse ici de dénigrer à tout propos, je me demande bien sur quel parti on misera pour reprendre le contrôle de notre État national, s'attaquer aux problèmes criants créés par les libéraux et nous redonner espoir en notre avenir collectif. Personnellement, mon expérience me dit que nous sommes présentement en train par nos agissements de tuer tout espoir de voir un jour se réaliser l'indépendance du Québec.

  • Jean-Pierre Bouchard Répondre

    25 novembre 2011

    Le sondage Crop va dans le sens de l’avant dernier sondage non catégoriel de Léger sans jouer dans les chiffres.
    Seul Gilles Duceppe pourrait créer une lutte à trois et permette l’élection d’un gouvernement minoritaire quel qu’il soit.
    Duceppe connaissant bien ses dossiers étant nouveau comme homme politique à Québec pourrait précisément alimenter dans l’électorat francophone clé le duel attendu entre deux partis l’un le PQ qui se positionnerait plus à gauche et plus nationaliste l’autre le CAQ toujours dans l’électorat francophone reprenant les catégories de la droite fédéraliste libérale puisque (broyée le PLQ) par 9 ans de gouvernance laxiste et impotente.
    En cas de désistement de M.Duceppe devant le défi, B.Drainville ne pourrait faire pire que P.Marois réussirait peut être un retournement qui dans son cas serait néanmoins difficile mais qui sait?
    Le problème de Drainville qui possède un potentiel c’est qu’il n’est pas si connu à cette heure comme simple député et qu’on lui reprochera d’être député depuis 2007 seulement et qu’il n’a jamais été ministre mais en voyant le sort réservé à Mme Marois qui a été largement ministre ce critère ne tient plus dans la période actuelle. Si Drainville gagnerait à mieux se faire connaître et cesser d’être trop loyal à sa cheffe, il reste oui un atout du PQ avec les St Arnaud et le jeune Pascal Bérubé par exemple tout en considérant que c’est la candidature de Duceppe qui l’emporte largement pour créer dans l’électorat national francophone le duel qui ne saurait exister avec un PQ Marois puisque le CAQ l’emporterait haut la main actuellement contre le PQ et le PLQ lui concentré dans l’électorat non francophone.
    Par l’électorat captif anglo-allophone, le PLQ délaissé par les francos laisse la voie totale au CAQ ou à un duel dans l’électorat francophone entre le PQ si sous Duceppe et le CAQ de Legault. Dans ce dernier cas, la lutte se ferait à trois globalement parce que l’électorat n’est pas seulement francophone, le PLQ détient Montréal majoritairement structurellement.
    Ce qui se dégage également de ce et ces sondages c’est que si le Parti Québécois a rencontré historiquement l’hostilité des médias pour la voie défendue du pays du Québec et que ces médias ont intimidés la population en bonne mesure, Québec Solidaire comme parti de gauche assumé social démocrate connaît la même hostilité médiatique et là notamment une résistance importante contre son option de la part d’une partie importante de la classe moyenne francophone. QS semble à moins (d’une alliance avec le PQ, une possibilité) destiné à être soit laminé par une lutte à trois CAQ-PQ-PLQ ou soit autrement de pouvoir devenir le tiers parti officiel et exclusif au parlement québécois si le PQ reste sous la gouverne Marois et disparaît anéanti par la CAQ et le vote libéral monolithique déjà décrit qui assurerait alors l’opposition officielle au PLQ malgré sa gouvernance de destruction sociale et politique du Québec!!
    Option Nationale, ce parti ne trouverait sa voie encore que limité toujours que dans la persistance d’un PQ sous Marois et tout en considérant que beaucoup plus que pour B.Drainville, le caractère peu connu de M.Aussant dans une première élection sans parler du jeu des médias à s’en tenir aux partis dominants ne pourra que peu favoriser O.N.
    L’importance des programmes pour choisir un parti? L’affaire Legault ou Layton plutôt semble prouver que
    l’électeur cyniquement parlant n’est plus un citoyen de moins en moins en fait mais principalement maintenant un consommateur d’images, de figures, de bien paraître. Trop de cinéma trop de télé en donne la cause dominante depuis 55 ans. La politique roule à droite moins au Québec certainement mais suffisamment pour que les Québécor et Gesca-SRC mettent de l’avant les poulains Legault-Sirois tout en gardant le lien institutionnel avec le sacré PLQ contrairement au PQ ou à QS et O.N qui sont regardés de haut.
    Le PQ est donc confronté à lui même et au sort du Québec. L’arrivé de Duceppe décidant d’une alliance intelligente avec QS créant la réciprocité avec la fusion CAQ-ADQ devenue certaine, l’existence d’un PQ Duceppe qui renégocie avec le clan Parizeau dont un noyau d’entente se trouverait dans la pédagogie de la souveraineté et une vraie politique sur les richesses naturelles. C’est ce PQ Duceppe-Drainville et compagnie qui pourrait aussi forcer le Départ de J.J.Charest confronté à deux adversaires trop forts pour son bilan: en l’occurence Duceppe et Legault.
    Le PQ n’est pas mort encore: ce sont les députés existants qui doivent faire comprendre à Mme Marois ce qu’il en est.
    Charest et Marois sont devenus les boucs émissaires de la politique québécoise, pleinement mérité pour Charest, moindrement pour Marois. Lorsque des hommes et des femmes politiques sont devenus des symboles expiatoires d’expulsion, plus d’espoir ne subsiste à moyen terme. En oubliant le vote strictement canadien de l’élection du 2 mai, s’en tenant aux résultats québécois du 2 mai, au niveau fédéral, G.Duceppe, M.Ignatieff et S.Harper ont été les politiciens sacrifiés du printemps. À Québec autrement, un million et demi minimum d’électeurs francophones sont probablement prêts a redonner une nouvelle chance à G.Duceppe dans le cadre québécois et non fédéral.
    Peut être que les maisons de sondages au service des grands médias souhaitent Duceppe au PQ pour mieux l’écraser s’il est bien battu par Legault et sa CAQ.
    Possible peut être que le raisonnement non dit d’un Vincent Marrissal dans La Presse de ce vendredi qui dit que le PQ n’est peut pas mort de par l’option Duceppe cache une intention cachée et perverse.
    Plus jouissif probable pour Power Corporation de voir un PQ battu avec un Duceppe qu’avec une Marois. Oui Mais. Le PQ Marois va disparaître et être dissous ou écrabouillé. Indépendamment du jeu des sondages et de leurs commanditaires, il faut voir ce qui doit être fait et pas seulement pour le PQ d’ailleurs pour QS également qui idem risque beaucoup contre la machine médiatique et politique du CAQ.
    Présentement le Québec dans l’orbite en chute libre du PQ actuel sous P.Marois se dirige vers une alternance libérale-conservatrice chronique, permanente.Nous nous dirigeons vers une structure politique provinciale conservatrice libérale ou libérale conservatrice.
    Le conservatisme libéral c’est celui des notables et de la classe d’affaire qui privatise la société plus que jamais dans un fédéralisme mondialiste anglophile, anglophone sans âme.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 novembre 2011

    Un projet unique et un leadership effectif entraînent la passion. Et maintenant, pour assurer (voir imposer) son leadership madame Marois congédie.
    Ne voit-elle pas?

  • Archives de Vigile Répondre

    25 novembre 2011

    La réponse à cette question se trouve avec Jean-Martin Aussant et son parti Option nationale!!!
    Pour moi ce sera Option nationale aux prochaines élections!!!
    Pourquoi vous demandez?
    Visitez www.optionnationale.org pour en savoir pourquoi!

  • Pierre Cloutier Répondre

    25 novembre 2011

    Il n'y a rien de surprenant là-dedans. Guy Leclair et Daniel Ratthé sont deux petits anciens conseillers municipaux carriéristes et opportunistes qui ont été élus comme députés du Parti Québécois en décembre 2008, sous Pauline Marois.
    Déjà à cette époque, le "projet de pays" voté en 2005 avait été jeté par dessus bord et par le PQBoisclair et par le PQMarois et le référendum envoyé dans les limbes pour une période de 10 ans.
    Comme ces 2 petits arrivistes et opportunistes n'ont qu'un mandat, ils veulent à tout prix à se faire réélire pour être éligibles à la pension des députés.
    Normal que Ratthé choisisse le candidat susceptible de remporter les prochaines élections.
    Quant à Leclair, on ne sait pas trop où il loge en ce qui concerne l'indépendance. Seuls ses militants pourraient le dire. Mais, s'il avait été vraiment indépendantiste, il aurait démissionné depuis longtemps.
    Donc, pour moi, tout cela n'est pas vraiment inédit et étrange. C'est tout à fait dans la "culture" de ces gens-là.
    Bon débarras en ce qui me concerne.
    Pierre Cloutier