En octobre 70, j’étais étudiant à l’University of Toronto

Tribune libre

En octobre 70, j’étais étudiant à l’University of Toronto, jeune père de famille, membre du ‘’French Club’’.
J’ai été escorté par au moins deux ‘’pans de mur’’ et mon téléphone a été sous écoute. Plusieurs cas hors Québec m’ont été rapportés. Les annonceurs de Radio-Canada étaient les premiers suspects.
Après avoir subit ce beau Canada pendant un quart de siècle, j’ai réalisé que je faisais parti d’une société distincte et que ce n’était pas normal d’avoir à me battre chaque jours pour exister.
C’est à ce moment que le Québec est devenu mon pays et que j’ai décidé de réintégrer la terre de mes ancêtres, qui s’était exilé dans ce beau Canada bilingue.
J’ai pu ainsi éviter le lot de mes cousins qui sont restés au Canada…. l’assimilation!!! Pour ce réveil brutal, je remercie ce XXX de Trudeau!!!!
Laurent Desbois
ex-franco-Ontarien,
fier Québécois depuis quarante ans,
et canadian… par la force des choses et temporairement … sur papiers seulement!

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Laurent Desbois92 articles

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Ex-franco-hors Québec, d’origines métis et acadienne, fier Québécois depuis plus de quarante ans, et canadian… par la force des choses et temporairement …. sur papiers seulement!





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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    6 octobre 2010

    M. Rejant Labry,
    Plusieurs francophones hors Québec ont déjà réintégré leur terre d’origine. Malheureusement, ceux, qui ne l’ont pas fait, ne peuvent pas pour plusieurs raisons d’ordre personnel ou sont carrément assimilés, comme d’ailleurs les 13 millions recensés aux États-Unis… oui, 13 millions!!!
    Laurent Desbois

  • Archives de Vigile Répondre

    5 octobre 2010

    Mon cher Laurent,
    Je n'oublie pas que c'est toi qui m'as invité à écrire sur le site web indépendantiste Vigile.net, ce qui a complètement changé ma vie, 320 textes plus tard.
    Je veux commenter cette phrase:
    "ce n’était pas normal d’avoir à me battre chaque jour pour exister".
    Telle est la situation des francocanadiens. C'est une phrase lourde de sens et elle est malheureusement complètement vraie.
    Cela donne une idée du genre de pays qu'est le Canada, pays officiellement bilingue mais où les Canadiens-français hors-Québec perdent leur langue et sont dans un processus accéléré d'assimilation.
    Pays hypocrite. Peut-être que Christine St-Pierre qui a étudié quatre ans à l'Université de Moncton et qui sait de quoi on parle quand il s'agit d'assimilation pourrait sensibiliser l'opinion internationale à ce fait brutal au lieu de s'inquiéter des réactions mondiales à l'application de la clause nonobstant pour éliminer les écoles passerelles.
    Si rien n'est fait en faveur du français dans la grande région de Montréal, si l'anglicisation actuelle continue, c'est nous qui dirons en sortant nos mouchoirs:
    "ce n’est pas normal d’avoir à nous battre chaque jour pour exister en français."
    C'est pourquoi, il y a extrême urgence à se débarrasser des libéraux de Jean Charest qu'on pense ce qu'on voudra de la chef du Parti québécois. Honte à ceux qui sèment la division et qui nous affaiblissent par leurs critiques machos.
    Réfléchissons à cette pensée du philosophe: le mieux est l'ennemi du bien.
    Robert Barberis-Gervais, Vieux-Longueuil, 5 octobre 2010

  • Réjean Labrie Répondre

    5 octobre 2010

    M. Dubois,
    J'admire votre sursaut identitaire qui vous a permis de prendre conscience de votre appartenance première à la nation francophone et qui vous a amené à venir nous rejoindre au Québec.
    J'ai déjà proposé l'idée de rapatrier le million de francophones hors-Québec pour nous prêter main forte dans la lutte pour la survivance.
    http://www.vigile.net/Pour-le-rapatriement-des
    Réjean Labrie