PKP et ses ennemis jurés

Dure semaine d'apprentissage

Tribune libre

PKP vient d'apprendre ce que plusieurs d'entre nous avons appris tout au long des nos vies, bien sûr à notre mesure, soit, que lorsqu'on a réussi en affaires et que les électrices et les électeurs semblent faire de nous leur idéal, et leur porte-parole , que se dressent devant lui des adversaires et des ennemis, même dans son parti.

Il doit retenir que ses adversaires dans la course à la direction du Parti Québécois et ses ennemis politiques, craignant pour leur avenir, lui chercheront les erreurs les plus petites et les plus grandes pour le dévaloriser aux yeux des Québécois. Ce que nous avons appris cette dernière semaine, sera très difficile pour lui et pour ses partisans, et ils sont nombreux .

Il lui faudra donc apprendre, ce que les affaires, domaines où il a réussi de façon exceptionnelle, n'ont pu lui apprendre d' où ses erreurs qui ont fait plaisir au chef de la CAQ et à celui du PLQ qui n'en demandaient pas tant. On retiendra que François Legault, dans son désir d'être bien vu à la télévision, de ses membres et de ses électeurs, dans son grand désir de se défaire d'un adversaire plus grand que lui et que Philippe Couillard ,est prêt à risquer que le Québec perde un fleuron de son économie afin de satisfaire son orgueil comme l'ont toujours fait les ennemis du Québec à Ottawa.

M. Legault accepte donc de faire le jeu des adversaires de l'idéal d'un peuple afin de conserver son électorat alors qu'il jouit d'une période d'accalmie qui devrait lui permettre de démontrer ses capacités comptables au peuple qui lui a permis de siéger à l'Assemblée nationale malgré son changement d'allégeance politique qui l'a vu passer d'indépendantiste,et membre du Parti Québécois, à fondateur d'un parti politique assujetti aux partis politiques canadian. Dans ce sens il doit se sentir en bonne compagnie avec le premier ministre du Québec qui fut, et est peut-être encore et toujours ,membre du Comité de surveillance des activités du renseignement de sécurité «CSARS» qui exerce au nom du «parlement canadien une «surveillance sur le service canadien du renseignement de sécurité « SCRS» (les espions fédéraux), ce qui doit lui plaire à n'en pas douter.

Il est certain que si le peuple avait à choisir demain matin entre un comptable, eut-il bien réussi dans sa vie professionnelle, ou un premier ministre aux services d'Ottawa, comme le démontre ses loyaux services dans les deux comités indiqués
plus tôt, ce que nous pouvons aussi découvrir dans sa biographie sur Wikipédia, au paragraphe « PRIVÉ» et Pierre-Karl Péladeau il n'y aurait aucune hésitation ; ce qui rend nerveux ses adversaires Legault, Couillard et Lisée, trois petits politiques désireux de conserver leurs postes et le dénommé Lisée de devenir chef d'un parti trop grand pour lui, mais ça,son orgueil lui interdit de le voir.

En tenant compte de cette dure semaine vécue par «PKP» pouvons-nous, en toute humilité, lui suggérer de laisser à celles et ceux qui ont reçu le mandat de protéger ses biens le rôle de jouer les chiens-de-garde de l'économie du Québec,qu'il a à cœur depuis toujours. Il doit laisser à ces gens et à d'autres Québécois, ici je pense à Bernard Landry, à la Caisse de dépôts, aux Fonds FTQ et CSN ainsi qu'à d'autres de nos concitoyens et à des membres du PQ» le soin de protéger les avoirs de notre peuple.

En ce faisant, il s'évitera des erreurs dues à son manque d'expérience politique et des risques inhérents à celle-ci, tout en évitant< de donner des armes à ses ennemis, et ils ont nombreux, même à l'intérieur de son parti comme on l'a vu cette dernière semaine.
monsieur Péladeau, mon cher Pierre-Karl notre avenir est entre vos mains , ne laissons pas les ennemis de notre idéal le démolir.


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4 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    17 octobre 2014

    Je suis issu d'une deuxième famille. Mes parents étaient avancés en
    âge lorsque je suis venu au monde. Mon père ne parlait pas beaucoup, il était à sa retraite et observait se qui se passe.
    A un moment donné il m'a dits, "ti-Gars" tu vas voir un jour de l'eau
    on va en vendre et il avait raison. J'avait alors quinze ou seize ans.
    Aujourd'hui j'en ait soixante cinq et je vous dits la même chose pour la souveraineté du Québec. On ne peut pas toujours jouer contre la nature. Si nous la protégeons un jour ou l'autre elle nous le rendra.

  • Marcel Haché Répondre

    15 octobre 2014

    @ Gilles Jean.
    Gilles Duceppe aussi croyait bien ne pas avoir fait d’ « erreur » avec la comptabilité du Bloc. Cela n’a jamais empêché les sales d’essayer de le noircir. Et même si plus tard il a gagné son point, il n’en a pas moins perdu la bataille de l’opinion publique.
    Vrai aussi que Duceppe ne s’est jamais beaucoup soucié de Nous…
    Avec les résultats qui vont avec !

  • Pierre Grandchamp Répondre

    15 octobre 2014

    J'estime que PKP devrait voir à être bien entouré. Le flair politique, c'est un art.
    Or, un homme d'affaires habitué à tout décider lui-même éprouve souvent des difficultés en politique.
    Son poing levé, lors de la campagne électorale, fut une erreur. Son lobbyisme, aussi.

  • Marcel Haché Répondre

    15 octobre 2014

    Dans la conjoncture actuelle, il n’y a que P.K.P. qui serait éventuellement capable de faire consensus parmi Nous. Il n’y a personne d’autre à l’horizon.
    « Faire le pays », eh ben, y a un début à cela : ça commence par Nous rassembler. Et Nous rassembler, c’est l’exact contraire de ce que fait la gang à Couillard, qui Nous divise au plus grand profit du West Island, qui n’en veut pas du pays Québec, qui n’en a jamais voulu.
    Pour P.K.P., (comme Duplessis et Lévesque avant lui), la clé c’est Nous. Et s’il utilise bien cette clé, toutes ses mauvaises semaines se transformeront en semaines de victoires. S’il utilise bien cette clé, toutes ses maladresses seront excusées. C’est toute la différence qu’il y a entre faire un pays imaginaire et un pays bien réel.
    De ce point de vue, comment dire … malgré tout leur mérite, la marge de manœuvre des autres candidats à la chefferie n’est pas seulement inexistante, elle n’a jamais existé.