À l’approche du sommet de Paris sur le climat, une centaine de groupes environnementaux et sociaux demandent au gouvernement Trudeau de « cesser sans délai » toute étude des projets de pipelines, le temps de revoir le processus d’évaluation. Ils soulignent d’ailleurs que les études en cours ne tiennent pas compte des impacts climatiques.
« Arrêter les examens des projets d’oléoduc est l’une des promesses que le premier ministre Trudeau peut réaliser seul, sans avis juridique. Il démontrerait ainsi un leadership fort en faveur de la protection du climat deux semaines avant le début de la conférence de Paris », fait valoir Patrick Bonin, porte-parole de Greenpeace.
Dans une lettre adressée au premier ministre et à la ministre de l’Environnement et des Changements climatiques Catherine McKenna, des groupes d’un peu partout au pays plaident en fait pour un arrêt du processus d’évaluation des projets de pipelines TransMountain de Kinder Morgan et Énergie Est de TransCanada.
À eux deux, ces projets doivent permettre de transport, puis d’exporter, près de deux millions de barils de pétrole albertain chaque jour. Or, dans les deux cas, l’évaluation menée sous l’égide de l’Office national de l’énergie (ONE) ne tient pas compte des émissions de gaz à effet de serre résultant de la production pétrolière qui circulera dans les pipelines.
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