Fêtes du 375e anniversaire

Des Canadiens anglais cinglants envers le financement

Trois-Rivières : 375e anniversaire de fondation


Des Canadiens de l'extérieur du Québec se déchaînent contre Trois-Rivières qui réclame d'Ottawa deux millions pour les fêtes du 375e anniversaire de fondation. Dans les commentaires recueillis sur le site du Globe and Mail, on peut lire que Trois-Rivières n'a que ce qu'elle mérite pour avoir voté pour le Bloc québécois et que si elle veut organiser des fêtes, elle n’a qu'à se les payer.
En ces temps de crise économique, écrit un citoyen de Belleville en Ontario : « Est-ce que le Fédéral doit donner deux millions à une petite ville rien que pour célébrer son 375e anniversaire? » Don Portz d'Alberta croit que : « Si les citoyens de cette ville veulent supporter la séparation, comment peuvent-ils se surprendre que le reste du Canada ne veuille pas financer leurs fêtes? » « Le maire doit être politiquement naïf, écrit un résidant de Toronto. La plus grosse part des fonds va généralement aux comtés ayant voté pour un député du gouvernement. » L'organisation des fêtes ne s'étonne pas vraiment de pareilles réactions dans le contexte politique canadien.
Pensez de cette façon, estime la députée bloquiste de Trois-Rivières Paule Brunelle, ramène tout droit à un autre âge démocratique.
Il y a tout de même quelques commentaires plus compatissants comme celui de Peter Jones à l'effet que : « Les Trifluviens paient leurs impôts et envoient leur fils en Afghanistan. Cette haine à leur endroit est disgracieuse. » Le député bloquiste de Saint-Maurice/Champlain, Yves Laforest, trouve qu'à l'échelle du Canada, Trois-Rivières mérite le respect.
Pour ce 375e, Ottawa n'offre qu'un maigre 200 000 $. Pourtant au 350e en 1984, Trois-Rivières en avait obtenu 460 000 $ en comptant la subvention directe et les autres programmes fédéraux. Au 300e en 1934, Trois-Rivières, avec Maurice Duplessis, n'était pas exactement du bon bord, mais les libéraux de Québec avaient quand même versé 30 000 $.
Cet autre commentaire n'entretient aucune équivoque : « Hey Frenchies, lit-on, la prochaine fois ne votez pas pour un parti qui veut quitter la Confédération. Vous n'obtenez que ce que vous méritez : rien. »
Avec ou sans l'argent du fédéral, les fêtes vont commencer samedi. (Louis Cloutier)


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