Des abus sexuels et autres

Tribune libre

Il y a quelque chose de déprimant à voir les vedettes que les médias nous présentent comme modèles accusés d’abus sexuels. Cela nous renvoie une bien piètre image de la société. Il ne semble y avoir de justice ni pour les victimes ni pour les accusés mais une campagne de lynchage médiatique. Un climat de suspicion générale prévaut.


Mais qu’est-ce qui explique cette épidémie de déviance?


D’abord les abus sont souvent associées à un abus de pouvoir. Le pouvoir permet d’obtenir des faveurs sexuelles par la contrainte avec une impunité relative. L’abuseur renforce son pouvoir en dominant la victime. C’est pourquoi les abus sont si répandus dans les cercle de pouvoir. Il s’agit en plus d’un trouble du comportement chez un sujet qui n’arrive pas à avoir des relations normales d’égal à égal.


Or l’industrie du spectacle d’influence américaine, Hollywood en tête, fait la promotion de la violence et de la sexualité débridée. Ce détournement de la culture n’est pas nouveau. La corruption à tous les niveaux est la religion du temps et l’amoralité en fait partie :



C’est pourquoi la famille Rockefeller et George Soros font activement la promotion de tout ce qui favorise l’aliénation, la fragmentation sociale et la perversion sexuelle – les valeurs de l’élite dirigeante et les outils avec lesquels ils conservent la classe laborieuse dans la soumission totale au mode de production capitaliste.»



En effet, la violence sexuelle ou autre a pour effet de couper l’abuseur de ses semblables, de briser le lien de confiance et la solidarité. Comme l’humain est un être social, il se coupe d’un lien nécessaire à son épanouissement. Au lieu d’enrichir les liens sociaux, il les appauvrit et provoque le rejet.


Tel est le résultat recherché par les élites capitalistes. Des individus isolés, livrés à leurs impulsions et incapables d’assouvir leurs désirs autrement que par la consommation ou la violence. Des sujets réduits à l’état d’objets faciles à manipuler par la publicité ou le chantage, des morts-vivants vidés de leur âme, dénués de principes et privés de finalité au-delà des besoins matériels.


Les scandales servent à détourner l’attention de crimes plus graves encore. Ici c’est la corruption. Aux États-Unis, l’état profond néocon veut assurer la domination complète de son empire sur le monde en détruisant des régions entières pour les piller et en rackettant les pays riches restants. Ces crimes contre l’humanité se parent de principes hypocrites de démocratie et de morale puritaine.


Il se peut enfin que les scandales servent à affaiblir une culture qui résiste encore à la domination culturelle anglo-saxonne, miner des entreprises visées pour une prise de contrôle, ou régler des comptes. Il faut voir à qui profite le crime. S’il y a lieu de sévir contre des abus, il ne faut pas non plus tomber dans une chasse aux sorciers dont les effets seraient aussi néfastes que le mal lui-même.


Bref, il y a de nombreux facteurs pour expliquer la prolifération des abus sexuels. L’abus de pouvoir est souvent l’occasion du méfait. L’industrie du spectacle d’influence hollywoodienne crée l’incitation. La réduction du citoyen à sa dimension marchande, individualiste et asocial, profite à la classe capitaliste. Et les scandales servent de diversion pour des crimes encore pires. Parfois ils détournent l’attention pour un coup bien ciblé.


Donc s’il faut réprimer les abus, il ne faut pas non plus généraliser les cas d’une minorité et stigmatiser tout le milieu culturel.



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