Débattre pour chasser le cynisme

Le chef libéral Philippe Couillard a lancé son Forum des idées pour le Québec en souhaitant voir s’y exprimer le plus de points de vue possible

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Couillard figure parmi les principaux responsables du cynisme qu'il dit combattre

Il n’y avait pas que des militants, vendredi soir, à l’ouverture du premier Forum des idées du Parti libéral du Québec qui se déroule, en fin de semaine, à Saint-Lambert, en banlieue de Montréal. Parmi plus de 200 participants, il y avait des entrepreneurs, des chercheurs, des environnementalistes, autant que des responsables de services sociaux. Dans la foule bigarrée, certains ne se gênaient pas pour dire qu’ils n’étaient pas là pour faire de la politique, même s’il y avait quand même une forte présence de libéraux.

Bien que le chef libéral Philippe Couillard souhaite que ce Forum des idées soit non partisan, son but est quand même « de donner des idées au Parti libéral du Québec ».

« C’est le rôle d’un parti de créer des lieux de débat, pour forger des consensus et exprimer différents points », a-t-il dit en reconnaissant que c’était d’autant plus nécessaire de le faire pour combattre le cynisme de la population.

En invitant plus de 70 conférenciers de divers milieux, Philippe Couillard espère qu’il y aura un brassage d’idées pour élaborer, dit-il, de meilleures politiques publiques dans l’avenir.

Lors de son discours d’ouverture, il n’a pas manqué de rappeler les nombreux défis auxquels le Québec est confronté : le paiement de la dette, les changements climatiques, l’affaiblissement de la croissance moyenne, la perte de compétitivité, les coûts du système de santé et bien d’autres. Il a quand même souligné que le Québec avait des atouts non négligeables : de l’énergie renouvelable, des ressources minières, des hydrocarbures, de l’esprit et du talent.

Quant à cette situation, le chef libéral pense qu’il est temps de mettre les allégeances politiques de côté pour entendre les experts s’exprimer sur des questions telles que les défis pour favoriser l’accès au capital, le développement de la recherche, la valorisation de l’entrepreneuriat, la croissance du secteur agroalimentaire ou encore les pistes innovantes en matière de santé et de services sociaux.

Vendredi soir, l’ancien ministre fédéral des Affaires étrangères du Canada, Pierre Pettigrew, et trois autres conférenciers ont notamment pris la parole lors du débat sur le rayonnement du Québec dans le monde. En fin de semaine, les participants pourront, entre autres, entendre l’ancien ministre libéral des finances, Raymond Bachand, s’exprimer sur l’économie mondiale, le professeur titulaire de la Chaire de tourisme, Paul Arsenault, sur les besoins de services, le directeur général pour le Québec de la Fondation Suzuki, Karel Mayrand, sur l’environnement, ou encore le directeur général de Google Québec, Nicolas Darveau-Garneau, sur les technologies de l’information.


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