Le symbole suranné d'Ottawa

Débarrassez-nous de cette monarchie

Tribune libre

Le combat pour l'abolition de la monarchie au Québec est un PASSAGE OBLIGÉ vers la libération du Québec. Nous reconnaissons dans cette lutte la CLEF DE VOÛTE de l'affranchissement politique du Québec.
La monarchie c'est un TALON D'ACHILLE de la fédération canadienne.
Nous demandons à nos élus de faire ce qui s'est fait de tout temps à travers le monde, lorsqu'un peuple voulait un changement de régime politique et qu'il y avait blocage constitutionnel inextricable depuis des centaines d'années.
L'Assemblée nationale du Québec doit procéder à l'abolition unilatérale de la monarchie, parce qu'elle lui fut imposée par la force en 1759 et qu'elle est donc illégitime. Tout doit se dérouler pacifiquement, comme nous, Québécois, aimons faire les choses. Révolution tranquille équivaut à civilité et c'est là une magnifique valeur de la Nation québécoise et de son peuple. Nous serons là pour supporter l'audace de nos députés, par la désobéissance civile, s'il le faut.
Le plus ironique et paradoxal dans cette affaire c'est que la reine d'Angleterre elle-même nous dit qu'il n'en tient qu'à nous de le décider. Elle est prête à obtempérer depuis fort longtemps. Il aurait suffit que nous lui demandions pour ensuite négocier avec Ottawa à défaut de quoi, nous aurions pu procéder unilatéralement. Et voilà que maintenant la constitution de 1982, tout aussi illégitime, ne donne même plus la possibilité ni à la reine ni au parlement de Westminster, de prendre part au débat. Au fond, deux obstacles majeurs ont été éliminé. Il y a au moins cela de bon dans le rapatriement de la constitution du point de vue des nationalistes Québécois.
Ce qu'il faut maintenant s'attacher à faire, c'est une alliance de tous les élus québécois quelques soient leur parti ou leur parlement, pour demander l'abolition de la monarchie au Québec. D'autres parts, tous les élus des conseils municipaux ou des commissions scolaires devraient envoyer un communiqué de soutien au gouvernement du Québec et aviser le gouvernement fédéral.
Enfin le peuple lui-même devra manifester et éventuellement envisager la désobéissance civile jusqu'à ce que le gouvernement du Québec ait décrété l'abolition de la monarchie britannique sur son territoire et dans le système politique du Québec.
A

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Alain Raby118 articles

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Né à Mont Saint Michel, Qc

Bac en pédagogie - Hull

Maîtrise en Relations Internationales.

University of the Americas - Mexique 1971

Scolarité de doctorat en sciences politiques - Université Laval

Enseignant à Saint-Claude, Manitoba

Globetrotter et commerçant-importateur - Art populaire des cing continents à Saint Jean Port-Joli - Les Enfants du Soleil





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5 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    26 janvier 2014

    Pourquoi toujours cultiver l'idée que ce sont les autres qui doivent faire ce qui bon pour nous et qui ne peut-être que de notre fait, enfin, si l'on se veut indépendant?

  • Alain Raby Répondre

    23 janvier 2014

    Madame Fortin, J'aime le libellé simple et transparent de votre question référendaire:
    « Accordez-vous au gouvernement du Québec le mandat d’abolir la monarchie ? »
    Faisons le parvenir aux députés et diffusons le dans les réseaux sociaux et encore plus largement dans les autres médias. Merci !

  • François Ricard Répondre

    23 janvier 2014

    Se donner une constitution républicaine abolirait par le fait même la monarchie.

  • Danièle Fortin Répondre

    22 janvier 2014

    Comme la majorité des indépendantistes et comme vous, M. Raby, je me fais un point d'honneur de me présenter comme républicaine et de militer pour ces valeurs dont l'universalisme.
    Pourquoi un gouvernement péquiste ne soumettrait pas la question de l'autorité de la couronne britannique étrangère sur l'autorité du peuple à un référendum ?
    Le libellé pourrait fort bien se présenter ainsi :
    «Accordez-vous au gouvernement du Québec le mandat d'abolir la monarchie ?»
    Ce se que l'on nomme une véritable lutte de libération nationale.
    -

  • Archives de Vigile Répondre

    22 janvier 2014

    D'un côté, je considère plus logique encore la souveraineté du Québec que celle de l'Écosse. Et pourtant, celle de l'Écosse risque d'arriver avant.
    Car les Écossais et les Anglais partagent un peu beaucoup les mêmes racines ethniques et culturelles tandis que les Québécois sont au départ des descendants de la vieille France.
    Ayant de l'écossais du côté de ma mère et de l'irlandais du côté de mon père, je suis conscient qu'il existe une grande proximité entre les gens originaires de îles britanniques.
    Cependant, je suis à même de constater le caractère typiquement gaulois du peuple québécois, des caractéristiques à conserver précieusement pour le Québec, ces traits typiques constituant une richesse identitaire à cultiver.